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"Nous avons assisté à un incroyable tour de passe-passe. Souvenez-vous : en 2008, avec la crise financière, l’attention se focalise sur les banques, les marchés financiers et leur folie spéculative. Et puis... plus rien, ou presque. La question de la régulation financière a quasiment disparu des radars médiatiques et politiques. Remplacée par la focalisation sur les dettes publiques ou par un débat sur le coût du travail ou des dépenses de santé, qui seraient devenus soudainement insupportables. Pourquoi, à peine sept ans après la crise financière, les grandes promesses d’encadrement de la finance sont-elles passées aux oubliettes ?"
"Supérieures de 2,5° aux normales saisonnières, les températures sont les plus élevées jamais enregistrées à Nice depuis l’ouverture en 1943 de la station météo de l’aéroport"
"Les banques françaises financent les changements climatiques ? Demandons-leur d’arrêter !"
"Les Amis de la Terre et le réseau international BankTrack publient des données inédites sur les financements des banques françaises et internationales au secteur du charbon. Le diagnostic est sévère pour les banques françaises : leurs soutiens à l’énergie fossile la plus émettrice de CO2 ont augmenté de 218 % entre 2005 et 2013, contredisant leurs engagements à lutter contre les changements climatiques et l’impératif de réduction des investissements dans les énergies fossiles conventionnelles. Quelques jours avant la sortie de la synthèse du cinquième rapport du GIEC sur les changements climatiques, les associations sonnent l’alerte."
"De plus en plus d’entreprises ou d’ONG présentent la compensation carbone comme une solution aux changements climatiques. Pour les Amis de la Terre, c’est au contraire une dangereuse distraction."
"Débattu pendant cinq jours à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la transition énergétique a été adopté par les députés le mardi 14 octobre 2014 en première lecture. Du « chèque énergie » à la fin des sacs plastiques, il s’agit notamment de mesures qui vont avoir un impact immédiat sur le quotidien. Résumé des principaux points."
"L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, mardi 14 octobre, le projet de loi « sur la transition énergétique pour une croissance verte », à 314 voix contre 219, au terme du « premier véritable débat démocratique sur l’avenir énergétique de la France », ainsi que l’a salué la députée écologiste Cécile Duflot (Paris)."
"Les députés doivent adopter mardi le projet de loi sur la transition énergétique. Le texte n’engage pas de révolution économique, industrielle, ni écologique. Pour autant, il n’est pas sans intérêt. Revue de ses points forts et de ses faiblesses."
"Cette preuve n’avait encore jamais été établie explicitement jusqu’ici. Des experts en climatologie viennent d’établir le lien entre le réchauffement climatique causé par l’homme et les 5 grandes vagues de chaleur apparues en 2013. Dans un contexte où les gouvernements du monde entier tentent de diminuer le réchauffement climatique, cette étude montre l’urgence de la situation."
"Les hommes de science se sont depuis l'Antiquité intéressés aux relations entre le climat et la ville, que ce soit tout d'abord dans la prise en compte des conditions climatiques d'un site pour l'implantation et la conception architecturale des cités ou, plus tard, dans l'influence de la ville sur ses habitants et son environnement, notamment en matière de pollution de l'air. Cependant, la mise en évidence d'un climat spécifiquement urbain n'intervient qu'au début du XIXe siècle, lorsque le pharmacien britannique Luke Howard publie entre 1818 et 1820 Le climat de Londres, ouvrage qui étudie, à partir d'une série de relevés météorologiques d'une période de neuf ans, la température, les précipitations et le brouillard, le fameux smog, de la capitale anglaise. Il note ainsi une différence des températures nocturnes de l'ordre de 3,70 °C entre le centre de Londres et sa campagne, ce que l'on nomme aujourd'hui "îlot de chaleur urbain" (ICU)."
"Cest un palmarès dont certains pays se passeraient bien volontiers car il ne leur fait une bonne publicité : il s’agit du classement des 20 pays dont l’empreinte écologique est la plus lourde. Cet cet indicateur qui exprime la demande de ressources naturelles de la part de l’humanité ne cesse de s’aloudrir. Faut-il faire pression sur les pays les plus mal classés ?
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Actuellement l’humanité coupe les arbres 3 fois plus vite qu’ils ne repoussent, pêche les poissons plus vite qu’ils ne se reproduisent, pompe les aquifères plus vite qu’ils ne se reconstituent, émettent plus de CO2 et gaz à effet de serre que les puits de carbone n’en capturent, etc."
"Des climatologues ont établi pour la première fois et de manière très claire le lien entre le réchauffement climatique causé par l'homme et cinq grandes vagues de chaleur dans le monde en 2013.
Ces scientifiques ont analysé seize événements climatiques extrêmes – pluies torrentielles, inondations, sécheresses, canicules et tempêtes – et dévoilent leurs conclusions dans un rapport présenté lundi 29 septembre."
"La longue litanie des sommets internationaux sur le réchauffement climatique et les menaces qu'il fait peser sur la planète peut avoir quelque chose de désolant. Le plus souvent, les Etats protestent qu'ils ont conscience de l'urgence, promettent beaucoup et se hâtent de ne pas passer à l'action.
Le sommet extraordinaire organisé à New York le 23 septembre par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, destiné à préparer les réunions de Lima (Pérou) et de Paris, respectivement fin 2014 et fin 2015, n'a pas vraiment dérogé à la règle."
"Alors que le PIB stagne en France depuis le début de l’année, les penseurs et militants de «l’après croissance» gagnent en audience. Ils ambitionnent de produire de nouveaux modèles macroéconomiques adaptés à la crise écologique. Une conférence internationale se tient en Allemagne autour du slogan «Votre récession n’est pas notre décroissance»."
"D’une façon générale, l’argument de la lutte contre l’effet de serre, nous pousse dans une logique utilitariste qui donne une valeur aux forêts, aux océans, aux rivières, et les instrumentalise sans reconnaître leurs droits propres en tant qu’entités vivantes. C’est ce mode de pensée qui est à la base même de la destruction de la nature par notre société."
"La publication du deuxième volet du nouveau rapport du Giec (à lire en cliquant ici), consacré « aux impacts, à l’adaptation et à la vulnérabilité », c’est-à-dire aux effets du dérèglement climatique sur la nature et sur les sociétés humaines, suscite des réactions d’une rare intensité. « À moins d’agir drastiquement et rapidement, la science nous dit que notre climat et notre mode de vie sont littéralement en danger », a déclaré le secrétaire d’État américain John Kerry dans une réaction officielle, ajoutant que « les coûts de l’inaction sont catastrophiques »."
Le Giec (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu public le 31 mars le deuxième volet de son cinquième rapport sur le changement climatique. Parmi les impacts observés, les inondations, les maladies, les migrations, les risques de conflit, mais aussi les pénuries et l’insécurité alimentaire."
"Sécheresses, inondations, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit : les sociétés ne sont pas suffisamment préparées au changement climatique en cours, ce qui met en péril leur sécurité et leur stabilité, prévient le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans le deuxième volet de son cinquième rapport, publié lundi 31 mars."
"Directeur scientifique environnement de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), Jean-François Soussana est coauteur du deuxième volet du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), rendu public lundi 31 mars"
"Montreuil, le 31 Mars 2014 - Le 2evolet du 5e rapport du GIEC sur les « impacts, l’adaptation et la vulnérabilité » aux changements climatiques présenté ce matin par le GIEC à Yokohama au Japon met en évidence les conséquences du changement climatique sur les ressources en eau, l’agriculture et les écosystèmes. Les Amis de la Terre s’alarment de ces bouleversements écologiques et sociaux particulièrement sévères dans les pays du Sud. Les Etats historiquement responsables, dont la France, doivent prendre des mesures pour enrayer le réchauffement du climat et corriger l’injustice climatique."