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"Le traité transatlantique aurait du passer comme une lettre à la poste, rapidement expédiée. Hollande lui-même voulait « aller vite » pour éviter aux citoyens de trop s'y intéresser. Malheureusement il y a une élection ce dimanche et certains partis politiques et médias ont commencé à se pencher sur ce « machin », perturbant le plan de nos chères élites."
"Le 19 mai 2014 débutait le cinquième round de négociations entre Washington et Bruxelles autour du grand marché transatlantique (GMT). A la veille des élections européennes du 25 mai, ce projet d’accord de libre-échange cristallise le rejet d’une Union européenne toujours plus éloignée des populations. Dans son édition de juin, « Le Monde diplomatique » consacrera tout un dossier au GMT : sa genèse (des racines idéologiques aux ambitions géopolitiques), les menaces qu’il représente sur la vie quotidienne (affaiblissements des normes sanitaires et sociales), les conséquences possibles de l’instauration d’un dispositif permettant aux entreprises de poursuivre les Etats en justice, les moyens à mobiliser pour faire échouer cet accord… Car la contestation gronde depuis quelques mois, et place le Parti socialiste (PS) dans une position de plus en plus inconfortable."
"De plus en plus de collectivités « hors Tafta », des réunions publiques partout en Europe : le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis suscite une mobilisation citoyenne grandissante. « La bataille contre Tafta s’annonce davantage comme une course de fond qu’un sprint éclair », prévient Amélie Canonne, membre de l’association Aitec et militante du Collectif Stop Tafta, qui appelle à la transparence des négociations jusqu’ici menées dans l’opacité totale. Elle dénonce également le repli souverainiste prôné par l’extrême droite, en réponse à ce projet d’accord commercial."
"Front de gauche et EE-LV profitent de la campagne pour mobiliser contre le grand marché transatlantique en cours de négociations. Le PS se dit méfiant mais paraît discret, l'UMP a priori favorable. Les positions de chacun."
"Ce jeudi 22 mai, trois jours avant les européennes, l'Assemblée va enfin débattre, en séance plénière, du traité transatlantique. L’enjeu : adopter une résolution pour que le gouvernement se saisisse du traité transatlantique, jusque-là abandonné aux mains des négociateurs de la Commission européenne. Alors que l’opacité des échanges, ainsi que certaines orientations du traité, attisent les critiques de la gauche comme de la droite, on pourrait s’attendre, sur une question aussi cruciale, à voir naître une opposition transpartisane. C’était sans compter avec la petite politique politicienne et les querelles de chapelles... "
"Chance de développement pour les uns, abandon pour les autres, le futur traité régissant les échanges et investissements entre les États-Unis et l'Union européenne (TTIP, TAFTA ...) fait actuellement à Bruxelles l'objet d'une négociation opaque. Profitant des prochaines élections européennes, ses adversaires entendent bien cependant le faire sortir de l'ombre pour l'infléchir dans un sens moins libéral, ou même en empêcher l'adoption."
"Depuis plusieurs mois, Etats-Unis et Europe, négocient un traité commercial qui, s’il est mis en place, bouleversera les règles de la consommation pour le plus grand profit des multinationales. La règle d’or : l’opacité la plus complète. Mais les députés du Front de gauche viennent de déposer une proposition de résolution européenne, pour que l’Assemblée nationale se saisisse enfin de ce sujet crucial.
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Mais ce qui met surtout le parlementaire hors de lui, c’est la clause relative « aux mécanismes de règlements des différends entre les investisseurs et les Etats ». « On se retrouvera dans un système où les multinationales pourront saisir un tribunal arbitral privé pour poursuivre les Etats, en raison des protections sociales ou environnementales qui les empêcheraient de faire leurs business. Il suffit de voir ce qui se passe dans le cadre de l’Accord de libre-échange Nord-américain (ALENA, ndlr) entre le Canada, le Mexique et les Etats-Unis dont la clause est inspirée », s'étouffe-t-il. En effet, au nom de cet accord, la compagnie canadienne Lone Pine Ressources réclame 250 millions de dollars au Canada à cause du moratoire sur la fracturation hydraulique mis en œuvre par le Québec. Autre exemple, Vattenfall, le groupe énergétique public suédois demande à l’Allemagne de lui verser la coquette somme de 3,7 milliards d’euros en compensation de la décision de la chancelière Angela Merkel de sortir du nucléaire d'ici 2022. "
"La zone de libre échange, en cours de négociation entre l’Union européenne et les États-Unis, risque de mettre à mal les normes environnementales et sanitaires européennes, et de permettre aux multinationales de porter plainte contre les États européens. Le futur traité constitue aussi une menace pour l’exercice du droit syndical et plusieurs protections sociales, comme le salaire minimum. Car les États-Unis ne reconnaissent pas la plupart des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail. La protection des travailleurs sera-t-elle bientôt considérée comme une entrave au commerce, passible de poursuites ?"
"Faire en sorte que le numérique soit aussi bien défendu que la betterave, tel est, en substance, l’objectif du Conseil national du numérique (CNN). Dans un rapport remis, mercredi 7 mai, à la secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Fleur Pellerin, l’instance consultative insiste sur la nécessité de placer d’urgence les enjeux numériques au cœur des négociations en cours sur le futur traité de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis (Tafta, Transatlantic Free Trade Area)."
"Négocié dans l’opacité, le projet d’accord commercial entre l’Union Européenne et les États-Unis inquiète. Pour mieux comprendre les enjeux, Basta ! ouvre ses colonnes aux représentants de la société civile qui, de l’Allemagne aux Etats-Unis, en passant par la France, l’Espagne ou l’Italie, se mobilisent. Pia Eberhardt est chargée de campagne à Corporate Europe Observatory (CEO), un observatoire indépendant des pratiques de lobbying en Europe. Elle explique comment ce projet d’accord de libre-échange « cristallise en Allemagne le malaise face à la politique autoritaire et antisociale de l’Union Européenne ». Sur place, la mobilisation ne cesse de s’amplifier."
"À l'approche des européennes, les opposants à l'accord de libre-échange en chantier entre l'UE et les États-Unis donnent de la voix. Ils s'inquiètent des risques qui pèseraient sur les normes de santé, de sécurité ou d'environnement en Europe. Mais un mécanisme d'arbitrage prévu dans le texte, qui autorise des entreprises à attaquer des États en justice, focalise de plus en plus l'attention."
"Mal connu du grand public, le projet de zone de libre-échange transatlantique est au cœur de la campagne des élections européennes. Ses détracteurs craignent de voir l'Europe pieds et poings liées face aux entreprises "
"Négocié dans le plus grand secret par les Américains et les Européens depuis bientôt un an, le traité de libre-échange transatlantique suscite une opposition de plus en plus virulente de la part des ONG et des partis politiques. En France, le Front de gauche a même décidé de placer le combat contre TAFTA au coeur de sa campagne pour les élections européennes en mai, qu’elle entend transformer en référendum pour ou contre le traité. Dans une moindre mesure, les écologistes et le Front national se sont également saisis du dossier, alors que l’UMP, le PS et François Hollande restent très discrets sur le sujet."
"Le 10 avril, dans les salons luxueux de l’hôtel Shangri-la à Paris, doit se tenir un symposium d’hommes d’affaires à l’intitulé a priori très ennuyeux, « The Future of Transatlantic Trade » (« l’avenir du commerce transatlantique »).
Les ONG se mobilisent déjà contre ce qu’elles appellent le « sommet de la honte ». « Sommet » ? « De la honte » ? Les mots sont forts ! Ils reflètent les passions qui entourent le débat actuel sur le « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement », alias TTIP ou Tafta, en cours de négociation.
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Les pourparlers sont illégitimes, clament leurs adversaires, car menés dans le plus grand secret et soumis aux pressions des lobbys."
"La ministre du commerce extérieur Nicole Bricq défend les bienfaits de l'accord de libre-échange en cours de négociation entre l'Union européenne et les États-Unis. L'eurodéputé EELV Yannick Jadot dénonce, lui, une « faute politique terrible ». Débat texte et vidéo."
"Menace pour la démocratie, les droits sociaux et les mesures de protection de l’environnement et de la santé en Europe - Fiche d’information des Amis de la Terre Europe sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP - transatlantic Free Trade Agreement, TAFTA), octobre 2013."
"Qu’est-ce que le TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) et pourquoi s’y opposé"
"L'Union européenne et les États-Unis négocient actuellement un traité qui instituera une zone de libre-échange transatlantique. Bien que retardées par le shutdown du gouvernement américain, les discussions avancent. L'accord, qui intègre un volet sur la propriété intellectuelle, est suivi de près par la Quadrature du Net, qui espère le faire capoter."
" « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. » (Benjamin Franklin)
Edward Snowden est un citoyen ordinaire, comme le sont d’autres lanceurs d’alerte tels Daniel Ellsberg, Bradley Manning, Julian Assange, Irène Frachon ou Paul Watson. Aux Etats-Unis, l’ancien employé de la NSA, le soldat et le fondateur de Wikileaks risquent tous trois la peine de mort. Les abandonner, c’est aussi envoyer ce terrible signal aux futurs lanceurs d’alerte : « Vous risquez la mort et nous ne lèverons pas le petit doigt.
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Le capitaine Paul Watson, fondateur et président de l’ONG internationale de défense des océans Sea Sheperd est lui poursuivi par le Costa Rica, qui agit en tant que proxy pour le compte des baleiniers japonais. Défenseur de la biodiversité des océans, et plus particulièrement des baleines, il fait partie de ces visionnaires que l’avenir encensera mais que ses contemporains laissent se faire étriller par les intérêts à court-terme qu’ils importunent.
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Soyons cohérents et faisons preuve du courage contagieux tel que le défend Wikileaks : offrons l’asile aux lanceurs d’alerte, et refusons le traité TAFTA. "
"L’accord TAFTA organisant une zone de libre-échange entre les États-Unis et l’Europe sera-t-il le nouveau trou de serrure où s’engouffrera ACTA ? C’est ce que les organisations citoyennes craignent alors qu’un vote important aura lieu la semaine prochaine au Parlement européen. [...]
Le vote mercredi prochain sera donc suivi comme le lait sur le feu. En dernière ligne droite, avance la Quadrature, « les députés européens pourraient encore exclure du mandat de négociation toute mesure relative aux brevets, droit d'auteur et droit des marques ». Dans le cas contraire, ils laisseront le champ libre à un tour de vis aux législations nationales sur le terrain des sanctions ou du rôle des intermédiaires techniques."