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"C’est, au choix, une bonne ou une mauvaise nouvelle pour la planète et pour l’humanité. Les optimistes retiendront que la forêt amazonienne est capable, grâce à la très grande diversité de ses arbres, de s’adapter à un changement climatique de relativement faible amplitude. Les pessimistes noteront, eux, que cette forêt ne résisterait pas à une forte hausse des températures. L’enjeu est crucial, en raison de l’importance de cet écosystème tropical humide qui, s’étendant sur plus de 6 millions de km2 répartis entre neuf pays (Brésil, Pérou, Colombie, Bolivie, Venezuela, Guyana, Surinam, Equateur, Guyane française), constitue la plus grande réserve mondiale d’espèces animales et végétales, en même temps qu’un gigantesque puits de carbone."
"Plus rapides, plus dévastateurs : les humains intensifient leurs pressions sur leur environnement, menaçant toujours davantage la diversité de la vie sur Terre. C’est en substance ce que dit le travail d’une douzaine de scientifiques de huit universités canadienne, australienne, américaines et européennes, ainsi que de l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS). Publiées mardi 23 août dans la revue Nature Communications, ces cartes livrent une mise à jour sévère des connaissances sur le sujet."
"Selon une étude parue dans la revue Nature, la chasse, la surpêche et l'exploitation des terrains menacent plus les espèces menacées que les conséquences du réchauffement climatique."
"Déversements sauvages de déchets toxiques, contamination des réseaux d’eau urbains, séismes... La ville de Youngstown dans l’Ohio fait l’expérience cruelle des problèmes environnementaux associés à l’expansion du gaz de schiste. Aussi bien la fracturation hydraulique que la pratique – peu connue en Europe – qui consiste à réinjecter ses eaux usées dans le sous-sol, représentent un risque majeur de contamination des ressources en eau. Une question qui concerne aussi les Européens, alors que la Bruxelles envisage d’ouvrir davantage le continent aux importations de gaz de schiste américain. Deuxième volet de notre reportage sur l’industrie du gaz de schiste dans l’Ohio."
"L’alarme n’est pas tirée par des zadistes opposés à la destruction d’une zone humide. Ni par des militants de la Ligue de protection des oiseaux, inquiets de la disparition des volatiles. C’est une étude publiée dans la revue Science, qui conclut que 58 % de la surface terrestre, habitée par 71 % de la population mondiale, connaît une chute de la biodiversité terrestre remettant en cause la capacité des écosystèmes à subvenir aux besoins humains."
"Le coup est rude pour le président américain, Barack Obama. La Cour suprême a suspendu, mardi 9 février, le plan américain pour une énergie propre (America’s Clean Power Plan) que le chef de l’Etat avait présenté le 3 août dans la perspective de la conférence de Paris sur le climat (COP21). Ce plan vise à réduire de 32 % d’ici à 2030 les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’électricité, sur la base de celles enregistrées en 2005."
"Au Guatemala, au Salvador, au Honduras et au Nicaragua, plus de 3 millions de personnes, essentiellement des familles de petits agriculteurs, se trouvent actuellement affectées par la sécheresse qui frappe la région depuis plus d’un an. Elle a détruit entre 75 et 100% des récoltes de maïs et de haricots. C’est l’une des conséquences du réchauffement climatique auxquelles fait face l’Amérique centrale. S’y ajoutent des inondations, la multiplication des moustiques vecteurs de maladies graves, comme le virus Zika qui provoque des maladies congénitales, et des ouragans... Reportage au Guatemala auprès de familles frappées par la sécheresse."
"L’Accord de Paris affirme qu’il limitera le réchauffement de la planète « bien en dessous » de 2° et qu’il poursuivra des efforts pour le limiter à 1,5°. Mais rien n’est dit sur la façon d’y arriver et en réalité, on se dirige vers un réchauffement planétaire de 3° ou 4°. Cela signifie une augmentation des températures de 6° à 8° pour l’Afrique avec des vagues de chaleur, des sècheresses et des inondations terribles. Nos villes côtières seront noyées, des centaines de millions de personnes vont mourir durant ce siècle, suite à l’effondrement de nos écosystèmes et de nos systèmes de production alimentaire."
"En guise de préalable aux négociations de la COP21 qui se tiennent jusqu’à la fin de la semaine au Bourget, la question du changement climatique a donné lieu à une mobilisation sans précédent de chercheurs du monde entier, réunis au sein du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), pour déterminer les scénarios des évolutions possibles du climat. Les principales données issues de ce travail sont mises en images dans cette datavisualisation proposée par notre partenaire Universcience."
"Depuis le début de l’année 2015, les décisions de justice condamnant certains États pour leur passivité dans la lutte contre le réchauffement climatique se sont multipliées. Le droit est devenu une nouvelle arme de pointe pour les défenseurs du climat."
"Sachez le, ce n’est pas parce que votre jardin fleurit de jours en jours que cela signifie que notre planète se porte mieux. Au contraire, lorsque vous remarquez que l’énorme terrain vert en face de chez vous commence à être envahit par des chantiers, c’est plutôt mauvais signe. D’ailleurs, la NASA vient de dévoiler les résultats de son étude annuelle qui vise à connaitre l’HII (Human Influence Index) ou Indice d’Influence Humaine dans la langue de Molière. "
"Adieu 2 degrés ? L’objectif d’un accord à l’issue de la COP21 pour ne pas dépasser de 2°C le réchauffement de la planète au cours de ce siècle semble s’envoler définitivement à la lecture des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre soumis par les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Un échec prévisible qui n’est pourtant pas annoncé tel quel…"
"Alors que le bilan « provisoire » est passé à vingt morts, lundi 5 octobre, après le déluge et les coulées de boue qui ont frappé le littoral en la Côte d’Azur ce week-end, la catastrophe repose la question des constructions en zone inondable et des prévisions de Météo France."
"Les mots manquaient aux habitants de Cannes, d’Antibes, de Mandelieu-la-Napoule ou de Nice, dimanche 4 octobre, pour décrire l’ampleur du déluge de la veille, et la brutalité des inondations qui l’ont suivi. Le bilan parle de lui-même. Lundi matin, la préfecture des Alpes-Maritimes recensait 17 morts et 4 disparus – la plupart des victimes ayant péri noyées dans des parkings souterrains. Le dernier bilan comparable dans la région remonte aux intempéries de 2010, où 25 personnes étaient mortes."
"Les très violents orages qui se sont abattus, samedi 3 octobre au soir, sur les Alpes-Maritimes, faisant au moins 17 morts, posent de nouveau la question de la responsabilité du changement climatique en cours. S’il n’est pas possible de conclure aujourd’hui à un lien direct avec le réchauffement, la hausse des températures conduira à une augmentation de l’intensité et de la fréquence des « épisodes cévenols », explique Philippe Drobinski, directeur de recherches au CNRS et coordinateur du projet HyMeX."
"Des enfants américains attaquent en justice leur gouvernement pour ne pas prendre en compte les droits des générations futures. Des insulaires du Pacifique, menacés par la montée des océans, tentent de traîner les gros pollueurs devant les tribunaux. Aux Pays-Bas, des magistrats viennent même de condamner l’Etat néerlandais pour manquement à son devoir de vigilance en matière d’émissions de CO2. Les actions en justice contre l’indifférence des Etats et des gros pollueurs se multiplient. La notion de crime climatique pourrait être reconnue par la Cour pénale internationale. C’est en tout cas ce que défend la juriste Valérie Cabanes, qui est reçue ce 25 septembre par François Hollande."
"Au départ d'une station d'observation située en Suisse, des chercheurs du groupe infrarouge de physique atmosphérique et solaire de l'Université de Liège ont constaté un phénomène potentiellement inquiétant pouvant mener à la dégradation de la qualité de l'air : depuis 2009, le taux d'éthane dans l'atmosphère augmente de 5% par an, alors qu'auparavant il diminuait annuellement d'1%. Cette hausse trouve son explication à des milliers de kilomètres de là, aux États-Unis, où l'exploitation massive du gaz de schiste contenu dans les sous-sols n'est pas sans effet secondaire."
"Le Fonds mondial pour la nature, plus connu sous le nom de WWF, vient de publier un nouveau rapport sur l'état de nos océans. Malheureusement, le constat est accablant : tenant un rôle critique en matière de sécurité alimentaire, les populations de poissons connaissent un tel déclin à l'échelle mondiale que certaines risquent de s'effondrer. L'heure n'est plus aux discussions mais à l'action pour inverser une tendance qui s'inscrit dans l'extinction de biodiversité actuelle dont l'Homme est responsable."
"En partenariat avec Universcience.tv, nous poursuivons la publication d’une série d’entretiens en vidéo sur le changement climatique, dans la perspective de la COP21, la conférence internationale qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre sur ce sujet. Cette conférence tentera de parvenir à un accord contraignant sur la transition vers des économies sobres en carbone."
"Les populations d’animaux marins, qu’ils soient mammifères, oiseaux, reptiles ou poissons, ont chuté de moitié depuis les années 1970 du fait de la surpêche, de la pollution et du changement climatique, a averti l’organisation de défense de l’environnement WWF dans un rapport rendu public mercredi 16 septembre."