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Lors de la manifestation des pompiers, ce mardi 28 janvier, l'un d'entre eux monté sur un canon à eau a reçu un tir, vraisemblablement de LBD, dans la tête.
La fatigue, les crachats, les vidéos, La France insoumise, les droits-de-l’hommistes, la stigmatisation… Pour Laurence Ferrari et ses experts, les explications aux “dérapages” des forces de l’ordre sont nombreuses. Il ne faut donc pas blâmer les policiers mais au contraire les encourager à réprimer plus.
Le décès du coursier Cédric Chouviat et plus globalement la doctrine du maintien de l’ordre en France posent question.
Emmanuel Macron a appelé les membres des forces de l'ordre à "la plus grande déontologie", après la dénonciation de plusieurs cas de violences, pendant la manifestation du 9 janvier contre la réforme des retraites.
Après le tournant amorcé dans ses déclarations sur les violences, moins conciliantes que par le passé, l’exécutif passe en revue les décisions possibles sans mécontenter davantage les syndicats de police... Une gageure
Dans une autre vie, il était haut fonctionnaire, et a déjà dû gérer des manifestations. Depuis le mouvement des Gilets jaunes, il manifeste et filme les cortèges pour sa chaîne YouTube. Et ce jeudi 9 janvier, Laurent Bigot dit avoir assisté à un summum de violence policière lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris. Il raconte à ASI.
Les fonctionnaires sont mis en cause pour avoir utilisé cette arme lors d'une manifestation en 2016 pour avoir éborgné un étudiant.
450 supporters du club de foot de Nîmes ont été interceptés sur l'autoroute par les policiers des Bouches-du-Rhône. Le préfet n'autorisait le déplacement que de 200 supporters. Des violences ont ensuite éclaté sur le retour à Nîmes, certains supporters veulent porter plainte.
En marge d’une arrestation controversée d’Éric Drouet, figure du mouvement des Gilets jaunes, début janvier 2019, une quarante de personnes avaient été empêchées de manifester. Le Défenseur des droits dénonce des atteintes à la liberté.
Dans une décision du Défenseur des Droits, rendue publique hier, énième illustration du recul (préoccupant) des libertés (fondamentales): les « contrôles d'identité déportés », véritables « interpellations déguisées ». Cas d'école.
L'ONG a constaté « un niveau inégalé » d'agressions des forces de l'ordre contre les journalistes durant les manifestations contre la réforme des retraites.
En mutilant un individu, le gouvernement espérerait ainsi terroriser tous les autres et étouffer les contestations sociales. Et cette méthode d’intimidation risque de se renforcer, comme en témoigne un article de Libé sur le futur « schéma national du maintien de l’ordre » dont les organisations nationales et internationales veillant au respect des droits de l’homme ont été exclues de l’élaboration.
« Ce soir les titres des médias auraient pu être : "Démonstration de force : gilets jaunes et mouvement climat s’unissent dans la rue". » Mais les forces de l’ordre en ont décidé autrement. C’est l’amer constat tiré par Maxime Combes, militant d’Attac, qui participait à la marche pour le climat et la justice sociale à Paris le 21 septembre. L’une des membres de l’équipe de Basta !, auteure des photos, a également été interpellée et fouillée alors qu’elle fuyait les gaz lacrymogènes.
Selon le document interne que «Libé» a consulté, le ministère s’apprête à entériner ses méthodes de maintien de l’ordre, malgré les drames observés depuis un an de manifestations de gilets jaunes.
Un an après le début du mouvement des gilets jaunes, des membres des forces de l’ordre évoquent leur rapport aux armes, à leurs limites… et plus généralement à la violence. Celle qu’ils subissent comme celle dont ils font usage.
Samedi, les "gilets jaunes" étaient dix fois moins nombreux qu'il y a un an, selon le ministère de l'Intérieur. À Paris, des affrontements ont entraîné l'annulation d'une manifestation au départ de la place d'Italie.
Après le saccage de l’Arc de triomphe, les autorités modifient leur stratégie face aux « gilets jaunes » : arrestations sur des motifs flous, dispersions et tirs de LBD. Le 8 décembre 2018, 126 personnes sont blessées à Paris. « Le Monde » a reconstitué la journée.
Au cours du journal télévisé de 20 heures du dimanche 8 décembre, France 2 diffuse un reportage dédié aux conséquences des violences policières. L’occasion de documenter (enfin) la répression violente qui s’est abattue sur les dernières mobilisations sociales ? À voir…
Le Syndicat national des journalistes rapporte qu’au moins vingt-cinq personnes ont été blessées lors de la manifestation du 5 décembre contre la réforme des retraites.
Les intimidations se multiplient contre les journalistes qui filment, photographient ou documentent les violences policières lors des manifestations. Déjà, après Mai 68, des syndicats policiers demandaient de « museler certaines radios insidieuses ».