417 liens privés
Depuis l’annonce du 49-3, de nombreuses vidéos et témoignages pointent des violences policières lors de manifestations. De quoi s’inquiéter du maintien de l’ordre français. StreetPress fait le point avec le chercheur Sébastian Roché.
Alors que le projet de loi de finances 2023 s’achève au Sénat et que la question des dépenses néfastes à la biodiversité est au cœur des discussions de la COP 15, le Réseau Action Climat publie le panorama des dépenses publiques néfastes au climat et à l’environnement prévues dans le budget de l’Etat pour 2023.
Le gouvernement a dressé une liste confidentielle de 14 000 sites « prioritaires » qui ne subiront pas les coupures d’électricité. L’économiste Maxime Combes invite à réfléchir sur l’utilité sociale et économique des activités à préserver.
[...]
On ne le rappellera sans doute jamais assez : si les objectifs du Grenelle de l’Environnement (2008) en matière d’isolation des bâtiments avaient été tenus, nous économiserions l’équivalent du gaz importé de Russie avant le début de la guerre en Ukraine.
[...]
La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint ses objectifs de déploiement d’énergies renouvelables, et à devoir payer environ 500 millions euros de pénalités pour cela, alors qu’atteints, ces objectifs fourniraient aujourd’hui 64 TWh (Terawattheure) de production de plus, soit 20 % de la consommation industrielle ; de plus, ces retards accumulés ne cessent de s’accroître.
Alors que l’option végétarienne quotidienne dans les cantines scolaires est d’ores et déjà une réalité dans plus de 200 villes et communes, et que les multiples bénéfices d’une telle mesure pour le climat et la santé ne sont plus à prouver, un nouvel arrêté pourrait mettre en péril la possibilité de proposer cette option végétarienne quotidienne dans les cantines du premier degré. Greenpeace France dénonce ce projet d’arrêté et demande au gouvernement de ne pas entraver la mise en place d’une option végétarienne quotidienne pour les collectivités qui le souhaitent.
La Première ministre, qui était invitée sur BFMTV lundi soir, n'est pas favorable à "imposer aux Français" de réduire leur vitesse à 110 km/h sur l'autoroute.
La Première ministre refuse de baisser la vitesse limite sur autoroute. Une mesure qui réduirait pourtant rapidement et massivement nos émissions de CO2.
Les deux semaines de pourparlers à Charm el-Cheikh en Égypte ont accouché d’un accord final minimaliste qui scelle la création d’un fonds pour les dégâts irréversibles causés par le réchauffement. Mais la sortie des énergies fossiles n’est pas mentionnée dans le texte.
La COP 27, qui s'est achevée dimanche 20 novembre, a mis en évidence l'incapacité de certaines puissances à prendre en compte l'urgence climatique.
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
Après un jour et une nuit de retard et de discussions, la COP27 vient de s’achever à Sharm- el-Sheikh. Avancée majeure, les pays du Sud ont obtenu la création d’un fonds financier pour lutter contre les pertes et dommages. Gros point noir, la fin des énergies fossiles ne figure toujours pas dans le texte
Le sommet annuel de lutte contre le changement climatique a pris fin, dimanche, après de longues heures supplémentaires de négociations. Franceinfo vous résume l'essentiel des textes adoptés par la communauté internationale.
Sobriété, on n’a jamais autant entendu ce mot que depuis le mois de septembre. Si les scientifiques préconisent cette sobriété depuis des années et que le dernier rapport du GIEC y a consacré pour la première fois un chapitre entier, en pleine crise énergétique, le gouvernement s’est bien vu obligé de s’y mettre. "La sobriété s'est imposée comme une nécessité" voilà ce qu’a annoncé Elisabeth Borne, la Première ministre.
Vouloir limiter le réchauffement climatique global à +2°C et communiquer en ce sens est une erreur. Une erreur car une immense majorité de la population française (voire mondiale) ne sait pas ce que cela signifie, et/ou n’en connait pas les conséquences. C’est parfois même un choix délibéré de certaines entreprises ou politiques souhaitant un certain Business as Usual, qui établissent leur stratégie économique sur ces +2°C, évoquant un certain “pragmatisme”.
Le troisième exercice de budget vert, consistant à identifier l'impact des dépenses de l'État sur l'environnement, révèle l'impact extrêmement négatif du bouclier tarifaire mis en place pour contrer la hausse du prix de l'énergie.
Alors que les bénéficiaires affluent, inflation oblige, les banques alimentaires subissent une forte hausse de leurs factures d’énergie et de carburant. La directrice fédérale des banques alimentaires demande un geste au gouvernement pour pouvoir faire face.
Vote pour conditionner les aides publiques aux grandes entreprises à leur respect des engagements de l'accord de Paris
Le collège d’experts indépendants estime que la plupart des projets d’aménagement et programmes publics examinés en 2021 ne prennent pas en compte l’impact sur le climat ou la biodiversité.
Ils nous bassinent ! Les quelque 400 projets d’infrastructures soutenus partout en France par l’Etat et les collectivités locales compromettent les objectifs de neutralité carbone et d’artificialisation des sols, révèle une étude conjointe de Terres de luttes et du cabinet de conseil BL évolution, publiée ce mercredi.
Face à la menace d’une crise alimentaire mondiale, le patron de Syngenta, la multinationale agrochimique, a appelé à abandonner l’agriculture biologique, dans un entretien au journal suisse NZZ diffusé dimanche 8 mai. Erik Fyrwald a déclaré que « les rendements de l’agriculture biologique [pouvaient] être jusqu’à 50 % inférieurs selon les produits » : « La conséquence indirecte est que des gens meurent de faim en Afrique, parce que nous mangeons de plus en plus de produits biologiques », a-t-il prétendu.
L’étude démontre qu’il sera impossible de continuer à construire comme avant, et que ce qu’on surnomme les « grands projets (inutiles et) imposés » risquent d’enterrer, par leur accumulation, tout espoir de transition environnementale réelle.