417 liens privés
La captation des informations personnelles et la publicité ciblée sont une menace pour les droits humains, et pas seulement pour le droit au respect de la vie privée, met en garde un rapport de l’ONG rendu public ce jeudi.
Dans un rapport, l’ONG craint que ces géants entravent les libertés d’opinion et d’expression, Facebook dément.
En cette fin d'année 2019, Reporters sans frontières (RSF) lance une nouvelle campagne de communication et d’appel à dons sur les plus grandes chaînes de télévisions. Le nouveau film baptisé « Voici ce qui resterait de l’information, sans journalisme indépendant », vise à sensibiliser le grand public aux enjeux essentiels de la liberté et l'indépendance du journalisme.
Après le saccage de l’Arc de triomphe, les autorités modifient leur stratégie face aux « gilets jaunes » : arrestations sur des motifs flous, dispersions et tirs de LBD. Le 8 décembre 2018, 126 personnes sont blessées à Paris. « Le Monde » a reconstitué la journée.
Au cours du journal télévisé de 20 heures du dimanche 8 décembre, France 2 diffuse un reportage dédié aux conséquences des violences policières. L’occasion de documenter (enfin) la répression violente qui s’est abattue sur les dernières mobilisations sociales ? À voir…
Le Syndicat national des journalistes rapporte qu’au moins vingt-cinq personnes ont été blessées lors de la manifestation du 5 décembre contre la réforme des retraites.
Les intimidations se multiplient contre les journalistes qui filment, photographient ou documentent les violences policières lors des manifestations. Déjà, après Mai 68, des syndicats policiers demandaient de « museler certaines radios insidieuses ».
Lorsqu'elle est réalisée sans l'accord de l'intéressé, la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, de l'image des fonctionnaires de la police nationale, de militaires ou d'agents des douanes est punie de 15 000 euros d'amende.
Vient toujours un moment, pour les titulaires de mandats publics, affectant la plus irréprochable neutralité, où il faut sortir du bois, et faire allégeance à celui qui vous a nommé. En termes triviaux, renvoyer l'ascenseur. Dans un mandat, ces occasions ne se présentent pas tous les jours. Elles marquent durablement une carrière. C'est ce genre d'occasion qu'a rencontré Sibyle Veil, présidente de Radio France, en décidant de refuser la diffusion des spots publicitaires des opposants à la privatisation de Aéroports de Paris, décision annoncée hier soir sur France Inter.
Les nouvelles technologies ont permis un essor sans précédent de l’accès à l’information, aux multiplicités des sources, à la diffusion des savoirs, à la pluralité des points de vue. Donc de l’appropriation par les citoyens de nombreux enjeux auparavant réservés à une oligarchie d’experts. Mais il existe un côté obscur à cet essor : celui, en parallèle, de la surveillance, voire de l’espionnage, au service du contrôle et du fichage, par le biais d’Internet, des réseaux de télécommunication, de logiciels espions, de puces électroniques, de la massification de la vidéosurveillance... La plupart du temps, ce fichage des consommateurs et des citoyens se mène à des fins commerciales. Demain, permettra-t-il l’avènement d’une société totalitaire ?
Six ans après avoir exposé la façon dont le gouvernement américain surveille la vie numérique des Américains ordinaires ainsi que du reste du monde, Edward Snowden a également évoqué ses inquiétudes vis-à-vis des grandes entreprises technologiques. Dans un entretien, Snowden a déclaré que c'est était considéré comme une « erreur » de considérer la NSA comme une menace plus grave pour la vie privée que les entreprises de technologie.
La CEDH a conclu jeudi à la violation de l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme. L’enquête, sur des faits datant de 2000, n’a été ni « rapide » ni « effective ».
Après ses révélations sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, le site d’investigation Disclose a été inquiété par la DGSI, tout comme les journalistes de “Quotidien” Valentine Oberti et du “Monde” Ariane Chemin, à propos de l’affaire Benalla pour cette dernière. Le président du directoire du “Monde”, Louis Dreyfus, a également été convoqué. Les procédures sont respectées, mais la presse ne devrait-elle pas être mieux protégée lorsqu’elle révèle des secrets au nom de l’intérêt du public ?
Une journaliste du Monde est convoquée comme suspecte par la DGSI en marge de l’affaire Benalla. Cela fait suite à la tentative de perquisition de Mediapart dans le même dossier et aux auditions comme suspects de journalistes dans le dossier des armes françaises au Yémen. À chaque fois, les enquêtes sont dirigées par le même homme : le procureur Rémy Heitz.
Huit journalistes et le président du directoire du « Monde » ont été convoqués pour leur couverture de la guerre au Yémen ou de l’affaire Benalla. Le gouvernement assume qu’il y ait des « secrets qu’on doit protéger ».
Cinq mois après son élection, le discours hostile aux droits humains, qui a marqué toute la carrière du président brésilien, commence à être traduit en mesures concrètes. Ces mesures menacent et bafouent un certains nombres de droits.
La démocratie ne fait plus rêver, alerte dans "Le Monde" l'éditorialiste Alain Frachon, spécialiste des questions internationales. Partout dans le monde, l'idéal démocratique est en recul, tandis que progresse l'attrait de la tyrannie. Pas toujours sous forme aigue, notez bien. Il existe aussi, comme en Hongrie ou en Pologne, des ""formes plus ou moins bénignes du virus autocratique"." Perspicaces remarques. utile article.
Ariane Chemin est convoquée par la DGSI pour ses articles. Nous maintenons évidemment nos informations.
De nombreuses images montrent les forces de l’ordre faisant usage d’une violence semblant disproportionnée pendant les manifestations. Qu’ont-elles réellement le droit de faire ? Et dans quelles circonstances ? Explications en images.
Il y 6 semaine, la députée En Marche Laetitia Avia déposait une proposition de loi « contre la haine sur Internet ». Sa mesure phare est d’exiger des grandes plateformes qu’elles suppriment en 24 heures les propos de nature « haineuse » et « manifestement » illicites que leur signaleront le public ou la police, sous peine d’une amende de 4% de leur chiffre d’affaire.