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Huit journalistes et le président du directoire du « Monde » ont été convoqués pour leur couverture de la guerre au Yémen ou de l’affaire Benalla. Le gouvernement assume qu’il y ait des « secrets qu’on doit protéger ».
Cinq mois après son élection, le discours hostile aux droits humains, qui a marqué toute la carrière du président brésilien, commence à être traduit en mesures concrètes. Ces mesures menacent et bafouent un certains nombres de droits.
La démocratie ne fait plus rêver, alerte dans "Le Monde" l'éditorialiste Alain Frachon, spécialiste des questions internationales. Partout dans le monde, l'idéal démocratique est en recul, tandis que progresse l'attrait de la tyrannie. Pas toujours sous forme aigue, notez bien. Il existe aussi, comme en Hongrie ou en Pologne, des ""formes plus ou moins bénignes du virus autocratique"." Perspicaces remarques. utile article.
Ariane Chemin est convoquée par la DGSI pour ses articles. Nous maintenons évidemment nos informations.
De nombreuses images montrent les forces de l’ordre faisant usage d’une violence semblant disproportionnée pendant les manifestations. Qu’ont-elles réellement le droit de faire ? Et dans quelles circonstances ? Explications en images.
Il y 6 semaine, la députée En Marche Laetitia Avia déposait une proposition de loi « contre la haine sur Internet ». Sa mesure phare est d’exiger des grandes plateformes qu’elles suppriment en 24 heures les propos de nature « haineuse » et « manifestement » illicites que leur signaleront le public ou la police, sous peine d’une amende de 4% de leur chiffre d’affaire.
Selon les autorités, une partie des manifestants auraient « volé » le défilé du 1er mai à Paris. Depuis le cortège, et à écouter les témoignages, c’est un autre tableau qui se dessine. Au niveau de la Pitié-Salpêtrière et sur le boulevard Saint-Marcel, des milliers de personnes de tous âges ont été contenues dans une immense nasse, progressivement refermée à coups de matraques et de lacrymogènes. Une partie d’entre-elles ont dû se réfugier dans les halls d’immeubles pour éviter l’écrasement et la suffocation. Fidèles aux consignes données, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une agressivité qui, loin de se limiter à ses adversaires déclarés, a brutalisé l’ensemble de la manifestation.
Le tribunal de Paris a jugé, jeudi, plusieurs manifestants, ou présumés tels, du 1er Mai à Paris. L’utilisation quasi systématique de l’article « participation à un groupement en vue de » violences permet à l’accusation de s’émanciper des faits. Ce sont désormais les intentions et les présupposés qui sont jugés, avec à la clé une effarante distribution de peines de prison.
Selon l’un des meilleurs experts sur le sujet, les Etats-Unis, où l’élection présidentielle aura lieu en 2020, sont toujours vulnérables au piratage.
Le président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme estime, dans un entretien au « Monde », que les libertés fondamentales sont en « très mauvais état » en France.
Au début, le rôle des plates-formes numériques était de publier les contenus transmis par les utilisateurs. Cette neutralité devenue inacceptable aux yeux du public, un filtrage systématique s’est progressivement imposé, raconte l’avocat Benoît Huet.
Ce lundi 10 décembre, en pleine crise des gilets jaunes, Emmanuel Macron a débuté son discours d’apaisement par rappeler l’importance que son gouvernement accorde aux enjeux sécuritaires. Une question une nouvelle fois mise en avant après la fusillade de Strasbourg.
Oliver Schröm, rédacteur en chef du site d’investigation « Correctiv », est l’un des journalistes qui ont permis de révéler l’ampleur de la fraude européenne aux dividendes.
Mi-octobre, 18 médias européens, dont Le Monde en France, révélaient à l’issue d’un travail d’enquête commun l’ampleur du scandale de fraude fiscale CumEx. Il s’agit d’un montage financier organisé par des traders pour permettre à des investisseurs et des actionnaires de sociétés de se faire rembourser par des États européens des impôts sur les dividendes qu’ils n’avaient en fait jamais payés. Et ce, pendant des années. Bref, un gigantesque système de siphonnage des finances publiques de plusieurs États européens pour l’enrichissement d’investisseurs privés.
Samedi, les forces de l’ordre ont multiplié les arrestations de manifestants de manière préventive : ceux-ci étaient simplement soupçonnés de vouloir participer à un rassemblement violent. Beaucoup ont terminé en garde à vue. La moitié ont fait l’objet d’un classement sans suite. Il n’y avait rien à leur reprocher.
Bombe à retardement pour la démocratie. Il est urgent que Facebook trouve des outils efficaces pour encadrer le marketing idéologique sur sa plateforme.
Difficile d'évoquer la mobilisation en ligne, Facebook et le mouvement des Gilets Jaunes sans convoquer en arrière-plan ce qui s'est passé dans le cadre de la campagne électorale de Trump ou du Brexit et de ce que l'on sait aujourd'hui de la manipulation de l'opinion orchestrée par Cambridge Analytica et du rôle que cela a joué (dans l'élection de Trump et dans le vote pour le Brexit donc).
Pas de grande nouveauté ici, mais il faut dire que plus ça va, moins ça va. Après les attentats de Paris, il y a eu un basculement façon Patriot Act de la gestion d’Internet et de l’ingérance de celui-ci par nos entités étatiques. Nos tours jumelles à nous, c’est le Bataclan. Et ce qui tombe bien, c’est que notre directeur de la NSA à nous de l’époque, c’était Manuel Valls. Un charmant homme de la gauche radicale qui allait bien entendu défendre les libertés du peuple de France, libertés qui étaient justement les cibles figuratives des endoctrinés de Daesh venus massacrer des innocents.
Le journal brésilien Folha de São Paulo a révélé que des entreprises favorables au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro ont mené des campagnes de propagande illégales, en payant des agences de marketing pour qu’elles diffusent des messages défavorables à son adversaire (Fernando Haddad, du Parti des travailleurs) sur WhatsApp. Problématique, quand on sait que l'application dispose de 120 millions d'utilisateurs dans le pays qui compte 210 millions d'habitants. Une enquête a été ouverte, et l’application a annoncé une série de mesures. Trop tard, sans doute : Jair Bolsonaro a été élu ce dimanche avec 55,13 % des voix.
Pour réformer en profondeur et éviter le déclin de la France, près d'un Français sur deux se dit prêt à avoir un pouvoir politique autoritaire "quitte à alléger les mécanismes de contrôles démocratiques".