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"En France, le purin d’ortie est devenu l’emblème des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) du domaine public. Celles-ci peuvent également être à base de plantes, sous forme d’extrait fermenté, décoction, infusion …mais aussi d’argile, vinaigre blanc, petit lait… Une réalité bien ancrée dans les pays voisins comme l’Allemagne, mais en France, les PNPP se heurtent à des blocages très bénéfiques pour les firmes phytopharmaceutiques. Tous à vos pulvérisateurs !"
"Hasard du calendrier, le lancement de la semaine mondiale des alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars, coïncide cette année avec la publication d’une vaste étude sur les « coûts cachés » de l’utilisation de ces substances. Ce travail de longue haleine, entrepris par deux chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et publié dans la dernière édition de Sustainable Agriculture Reviews, est le premier à colliger l’ensemble des connaissances disponibles sur ce que les économistes appellent les « externalités négatives » liées à l’utilisation des produits phytosanitaires. Ce fardeau économique, estiment les chercheurs, peut dans certains cas excéder largement les bénéfices offerts par les herbicides, fongicides et autres insecticides."
"Alors que s’ouvre prochainement la Semaine pour les alternatives aux pesticides, les députés ont voté une loi interdisant les pesticides tueurs d’abeilles. Une avancée… prévue seulement pour 2018, alors que la France demeure l’un des plus gros consommateurs de pesticides dans le monde."
"Après un débat intense, l’Assemblée nationale a adopté le bannissement, sans dérogation, des insecticides néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018."
"Deuxième tour de piste pour le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Le texte, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale en mars 2015 et modifié par le Sénat en janvier 2016, arrive en deuxième lecture devant les députés, de mardi 15 à jeudi 17 mars, après avoir été amendé et voté le 9 mars par la commission du développement durable. S’il contient soixante-douze articles (sans compter les sous-articles), deux d’entre eux, sur le préjudice écologique et sur les néonicotinoïdes, focalisent l’attention par leur caractère emblématique."
"C’est un nouveau signe de l’âpre bataille qui se joue, dans les sphères politiques et scientifiques, sur le dossier des pesticides. Du mardi 15 au jeudi 17 mars, l’Assemblée nationale examine en deuxième lecture le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, qui comporte un article consacré aux néonicotinoïdes. Cette famille d’insecticides est reconnue nocive pour les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour l’environnement et la santé. Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a mis tout son poids dans la balance."
"Les apiculteurs veulent un amendement dans la loi Biodiversité pour interdire la commercialisation et l’utilisation en France de tout pesticide utilisant des néonicotinoïdes. Auront-ils gain de cause ? Verdict entre le 15 et 17 mars 2016, à l'Assemblée Nationale."
"Le directoire de Syngenta a accepté l’offre de rachat faite par l’entreprise d’Etat chinoise ChemChina. Cette dernière a proposé 38 milliards d’euros (soit 480 FCH l’action) pour le rachat de l’entreprise helvétique Syngenta, soit 2,5 milliards d’euros de plus que ce que Monsanto avait proposé il y a moins d’un an (449 FCH l’action). ChemChina est le premier producteur de pesticides en Chine. Cette entreprise multicartes, née en 2004, a déjà racheté de nombreuses entreprises occidentales, comme le français Adisseo, leader mondial des additifs pour la nutrition animale, l’agrochimiste israélien Adama, l’italien Pirelli, etc."
"Nouveau rebondissement dans le feuilleton d’une éventuelle interdiction du glyphosate, désherbant le plus vendu au monde. Le 7 mars dernier, le comité d’experts de la Commission européenne chargé de renouveler, ou non, l’autorisation du produit pour une durée de 15 ans ne s’est finalement.... pas prononcé. La majorité nécessaire pour obtenir une décision n’a pas été obtenue. Le vote a été reporté au mois prochain, voire au mois suivant. Fait inhabituel, la Commission ne s’est donc pas contentée de l’avis rendu en novembre dernier par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui avait affirmé que le caractère cancérogène du glyphosate était « improbable ». On s’attendait donc à ce que le produit soit de nouveau autorisé en Europe, malgré son classement comme cancérogène probable par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en mars 2015."
"Osons le dire, nous sommes technologiquement époustouflants, mais affligeants à bien des égards. Nous croulons sous l’avalanche de rapports qui pointent du doigt les impacts sanitaires et environnementaux de nos modes de vie, mais le sujet santé-environnement reste le parent pauvre de l’action publique. Plusieurs dizaines de milliards d’euros par an sont consacrés à la santé, mais les actions de prévention n’en représentent que 2,3 %, une part dérisoire. Pourtant, appliquer plus scrupuleusement le principe de prévention générerait des bienfaits sanitaires, écologiques et économiques."
"C’est un échec si patent et prévisible qu’il en devient presque risible. Depuis 2008 et les engagements du « Grenelle de l’environnement », non seulement les gouvernements successifs n’ont pas réussi à faire baisser l’usage des pesticides en France, mais ils ont aussi échoué, avec une égale constance, à tirer la leçon de leurs échecs. L’inflexion de cette courbe-là semble, elle aussi, impossible."
"La Commission européenne a dû reporter mardi 8 mars un vote sur sa proposition de prolonger l’autorisation de l’utilisation du glyphosate pour quinze ans, après que plusieurs pays européens ont rejoint le camp des opposants à cette substance soupçonnée d’être cancérogène."
"Face à la levée de boucliers, la Commission a dû reculer et finalement renoncer à faire voter le renouvellement pour 15 ans de l’autorisation du Glyphosate, par le Comité d’experts des Etats-membres."
"La Commission européenne doit se prononcer sur l'autorisation ou non de vente d’un herbicide, le glyphosate, qui entre dans la composition du Roundup de Monsanto. Problème : l'avis de l'Autorité européenne prend en compte les études favorables des industriels, tandis que de nombreux scientifiques estiment que le produit est cancérogène."
"Fongicides, herbicides, insecticides… Plusieurs centaines de pesticides différents sont aujourd’hui utilisés sur les exploitations agricoles en Europe. Depuis l’après-guerre, leur utilisation s’est généralisée et ils sont devenus, avec les engrais chimiques, un des piliers de l’agriculture intensive. Aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs choisissent de sortir de ce modèle pour des raisons de santé, d’éthique ou économiques. A quoi ressemble le travail d’un agriculteur sans produits phytosanitaires, et surtout, peut-il en vivre ?"
"Si vous habitez à proximité de vignes, de vergers ou de champs de céréales, pensez à passer régulièrement l’aspirateur : il est en effet fort probable que la poussière qui traine chez vous soit chargée en pesticides, et notamment en perturbateurs endocriniens – ces substances qui inter-agissent avec notre système hormonal et sont à l’origine de maladies graves et de malformations. C’est l’association Générations futures qui vient de révéler cette pollution intérieure dans son sixième rapport « Expert » (pour exposition aux pesticides perturbateurs endocriniens)."
"Les Amis de la Terre Autriche (Global 2000) ont annoncé mercredi à Vienne qu’ils déposaient une plainte relative à l’herbicide glyphosate, contre le producteur de semences Monsanto, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Office fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR). L’association écologiste constate que de graves manquements dans la procédure ont amené à la conclusion que ce produit « ne serait pas cancérigène »."
"Des échantillons de poussière collectés dans une vingtaine de maisons situées à proximité de cultures contiennent des résidus de pesticides affirme l'ONG Générations futures."
"Alors que la Commission européenne s’apprête à renouveler pour 15 ans l’autorisation du principal composant du désherbant Roundup, un collectif d'ONG porte plainte contre l'entreprise qui le produit, Monsanto, et l'Autorité européenne de sécurité des aliments."
"« Quand on voit notre voisin agriculteur sur son tracteur traiter ses pommiers sans protection particulière, on se dit que ça va. Mais quand il arrive en tenue de cosmonaute, on se dépêche de faire rentrer les enfants ! » C’est ainsi que Marie Pasquier résume la cohabitation quotidienne de sa famille avec les arboriculteurs du Rhône, au sud de Lyon, dont les vergers les plus proches sont à cinq mètres de ses fenêtres. Elle dénombre « 20 épandages par saison, entre mars à septembre », qui la dissuadent d’avoir son propre jardin, car « ce n’est pas la peine d’essayer de cultiver des légumes bio par ici. » Elle ne sait pas quelle est la teneur des pulvérisations qui laissent un dépôt jaune sur sa terrasse. Sa famille a toujours vécu là, et elle a commencé à se documenter sur la question des pesticides après le décès de son père, mort d’un lymphome."