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Les opérateurs mobiles français ont annoncé la fin de leur réseau 2G et 3G à l’horizon 2025-2029. Une décision qui va rendre des millions d’équipements obsolètes, comme Reporterre le dénonçait dans une enquête d’avril dernier.
Les réseaux 2G et 3G sont énergivores et peu efficaces en matière de trafic au regard des technologies plus récentes de la 4G et 5G. « À moyen terme, la fréquence 900 MHz des opérateurs resterait allumée pour transporter un faible trafic 2G-3G et consommerait de l’ordre de 17 % de la consommation des réseaux », constate le Comité d’experts techniques qui a travaillé sur ce sujet au sein de l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep).
Est-ce rentable, du point de vue de l’impact carbone, de fermer les réseaux 2G et 3G en France ? Pour le Comité d’expert de l’Arcep, la réponse ne fait aucun doute : oui ! Le régulateur a étudié plusieurs scénarios en faisant bouger les variables pour s’assurer que tout va bien.
L’Arcep a publié récemment les résultats de sa première enquête annuelle « Pour un numérique soutenable » portant sur les quatre principaux opérateurs. L’Autorité note quelques améliorations, mais surtout des pistes de travail. Elle met également en garde contre la poudre aux yeux de certains chiffres.
Dans cette première édition de son enquête annuelle « Pour un numérique soutenable », l’Arcep publie 3 premières catégories d’indicateurs collectés auprès des quatre principaux opérateurs télécoms pour suivre l’évolution de leur empreinte environnementale.
La 5G soulève de nombreuses questions, notamment sur les ondes et la consommation énergétique. Si l’ANFR a récemment fait le point sur le premier sujet, l’Arcep revient sur le second volet avec une analyse prospective jusqu’en 2028. Les premiers effets positifs de la 5G pourraient arriver dès 2023.
L'Arcep s'est intéressée aux impacts environnementaux des réseaux du numérique, et plus particulièrement aux technologies utilisées par les opérateurs.
Sébastien Soriano : «Android et iOS sont de véritables ogres, il y a urgence à réguler» - Libération
Le rapport annuel de l’Arcep, publié jeudi, dénonce les positions dominantes des écosystèmes de Google et Apple dans les smartphones. Sébastien Soriano, le président de l’institution, appelle à agir contre ce duopole, comme cela a été fait avec les télécoms grâce au dégroupage.
Alors que la fibre jusqu'à l'abonné grignote chaque trimestre des dizaines de milliers d'abonnés à l'ADSL. Au sein de FFDN, des fournisseurs d'accès associatifs cherchent une porte d'entrée vers ces nouveaux réseaux, encore inaccessibles pour ces petits acteurs.
La Fédération des fournisseurs d'accès Internet associatifs s’inquiète de ne pas pouvoir accéder à la fibre des opérateurs, et suggère à Orange d’ouvrir largement son réseau FFTH via la mise en place d’une offre activée.
Nous avons passé malgré nous un pacte entre d’un côté le confort procuré et de l’autre la liberté abandonnée. L’enjeu deviendra démocratique s’il ne l’est pas déjà.
Le marché des télécoms est plus que compétitif. Avec quatre acteurs occupant le terrain, il est en effet naturel que les offres et les investissements se croisent et se percutent.
"Le groupe des régulateurs européens des télécoms s'affiche pour un contrôle strict des exceptions à la neutralité du Net, pourtant permises. La gestion de trafic est ainsi une pratique entérinée, mais limitée, tout comme les services spécialisés. Le texte est applaudi par les associations d'internautes, quand celle des opérateurs européens reste silencieuse."
"En publiant ses lignes directrices sur la neutralité du net qui s'imposent à tous les régulateurs européens, le BEREC a donné pleinement satisfaction aux organisations qui plaidaient pour une obligation la plus ferme possible de respecter le principe par lequel Internet s'est développé."
"Dans un entretien exclusif accordé à 01net.com, Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, rappelle que l'Autorité sera chargée de veiller à l'application du nouveau règlement européen censé garantir un internet ouvert. Il entrera en vigueur au mois d’avril 2016. Décryptage."
"Alors qu'internet était conçu pour être hyper-décentralisé, plus de la moitié du trafic en France se concentre sur une toute petite poignée d'acteurs. "
"Le gendarme des télécoms a analysé le projet de loi sur le renseignement. Pour l'autorité des télécommunications, des effets nuisibles sur le réseau sont à craindre."
"Interrogé sur l'actualité américaine liée à la neutralité du net, le président de l'ARCEP, Sébastien Soriano, s'est prononcé pour la mise en place de ce principe en France. Reconnaissant qu'Internet devient un bien commun, il considère "qu'il faut savoir dépasser les enjeux et les intérêts de court terme des opérateurs télécoms"."
"L’autorité a rendu un avis sur le décret, alors en projet, relatif au blocage administratif des sites faisant l’apologie ou incitant au terrorisme. L’Arcep se montre critique et considére que le premier texte manquait de clarté… Son avis n’a été que très partiellement suivi par le ministère de l’Intérieur."
"Le président de la FCC Tom Wheeler a finalement cédé aux géants du web et au président Barack Obama, qui ont demandé une protection sans concessions de la neutralité du net. De nouvelles règles seront proposées, qui feront de l'accès à internet une "utilité publique" soumise à des obligations d'ouverture et de non-discrimination."
"Futur président de l'Arcep, Sébastien Soriano a dit vouloir être "extrêmement ferme" sur la neutralité du net, tout en abandonnant déjà du terrain aux opérateurs télécoms qui souhaitent exploiter une partie de la bande passante sans neutralité."