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Quelques années après les indépendances, les gouvernements africains ont affirmé leur souveraineté sur leurs ressources métalliques et minérales. Auparavant, les ressources étaient exploitées par des sociétés minières européennes. Depuis les années 1990, les sociétés transnationales en tant que propriétaires et gestionnaires de grands projets miniers sont redevenues la force dominannte.
Dans un entretien accordé à France 5, le 6 septembre, Nicolas Sarkozy a affirmé que les populations africaines sont responsable de la crise climatique en cours. Des propos qui ont indigné de nombreux scientifiques.
Comme si être le plus gros pollueur de France ne suffisait pas, TotalÉnergies vient à nouveau d’obtenir la première place d’un podium : d’après un rapport international (en anglais) publié mardi 15 novembre, la multinationale française est le plus gros développeur pétrolier et gazier en Afrique.
Mediapart révèle de nouveaux éléments qui pointent l’implication personnelle de Vincent Bolloré dans l’affaire de corruption présumée de deux chefs d’État pour obtenir la gestion de ports africains. Après l’échec de son plaider-coupable, le milliardaire est présumé innocent en attendant son futur procès.
"Une enquête de grande ampleur a permis de découvrir que la population d'éléphants des savanes a décliné de 30 % entre 2007 et 2014."
"Nouveau terrain de jeu des industriels du palmier à huile et de l’hévéa, l’Afrique devient aussi la nouvelle frontière de la déforestation, alerte Greenpeace dans un rapport rendu public mardi 23 février. « On assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines, explique l’organisation non gouvernementale (ONG) dans un document de 28 pages. Les investissements s’y multiplient, attirés par des conditions climatiques idéales et surtout par des réglementations peu contraignantes, non appliquées ou particulièrement favorables aux investissements étrangers. »"
"L’Accord de Paris affirme qu’il limitera le réchauffement de la planète « bien en dessous » de 2° et qu’il poursuivra des efforts pour le limiter à 1,5°. Mais rien n’est dit sur la façon d’y arriver et en réalité, on se dirige vers un réchauffement planétaire de 3° ou 4°. Cela signifie une augmentation des températures de 6° à 8° pour l’Afrique avec des vagues de chaleur, des sècheresses et des inondations terribles. Nos villes côtières seront noyées, des centaines de millions de personnes vont mourir durant ce siècle, suite à l’effondrement de nos écosystèmes et de nos systèmes de production alimentaire."
"La croissance démographique et économique expose l’Afrique à devenir un foyer majeur de pollution, selon Ibrahim Thiaw, directeur adjoint du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Sauf si elle met ses forces dans le développement d’une industrie propre."
"Le méga projet Desertec consiste à approvisionner toute l’Europe en électricité produite par des centrales solaires au Sahara. Lancé par des grandes entreprises allemandes, le projet semble pour l’instant au point mort. La construction de plusieurs autres centrales solaires d’envergure sont cependant encore à l’ordre du jour en Afrique du Nord, en dépit des préoccupations locales. Dans cet article, Hamza Hamouchene se penche sur les conséquences géopolitiques de tels projets, et se demande dans quelle mesure, et à quelles conditions, l’énergie solaire du désert peut réellement jouer un rôle dans un avenir démocratique et durable des deux côtés de la Méditerranée."
"D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui, des agences états-uniennes, des sponsors comme la Fondation Gates et le géant de l’agro-industrie Monsanto essayent d’obliger des nations africaines réticentes à accepter des aliments et des cultures génétiquement modifiés (GM) qui sont chers et n’ont pas été suffisamment testés."
"Côte d’Ivoire, Éthiopie, Rwanda, Sénégal... La dette des pays les plus pauvres attirent aujourd’hui les fonds d’investissement du Nord, à la recherche de rendements plus intéressants qu’en Europe. Mais certains titres de dette vendus sur les marchés financiers internationaux par les pays africains « sont liés à des contrats dont les clauses peuvent constituer de véritables bombes à retardement », alerte Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). Le risque : une nouvelle grande crise de la dette, comme celle de 1982, qui a conduit les pays d’Afrique à s’enfermer dans la spirale infernale des plans d’ajustement structurels imposés par le FMI. Décryptage."
"Des déchets radioactifs sous forme de roches ont été découverts le 9 avril par les douaniers du port d'Alger. Ils étaient stockés dans trois conteneurs de 6 mètres en provenance de Chine, a indiqué Le Soir d'Algérie. "Les douaniers ont signalé avoir découvert des pierres de différentes tailles et de différentes couleurs. Les analyses réalisées sur des échantillons ont confirmé le caractère radioactif de ces roches", selon le journal.
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Ce réseau, selon la même source, transporte, puis disperse sur le continent africain des substances radioactives produites dans des pays développés."
"Selon un rapport publié, mardi 9 octobre, par les Nations unies, 868 millions de personnes ont souffert de sous-alimentation chronique pendant la période 2010-2012 dans le monde, soit autant que les trois années précédentes. Selon le Nigérian Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international de développement agricole (FIDA), une des trois agences onusiennes à l'origine de ce document, les solutions existent et l'une d'entre elles consiste à soutenir les petits agriculteurs.
Moins connu que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou le Programme alimentaire mondial (PAM), coauteurs du rapport, le FIDA est une institution financière dont la mission est de soutenir des programmes de lutte contre la pauvreté rurale dans les pays en développement. Pour son président, agronome et entomologiste de formation, l'agriculture paysanne et familiale des pays du Sud peut et doit devenir rentable, afin de susciter des vocations et de contribuer à nourrir l'humanité. "Money is sexy", aime-t-il à répéter avec un brin de provocation.
Le rapport sur l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde fait d'une croissance agricole "fondée sur une productivité accrue des petits exploitants" des pays du Sud un outil à privilégier dans la lutte contre la faim et la pauvreté. Concrètement, par quoi cela passe-t-il ?"
"Pour lutter contre la famine et la flambée du prix des céréales qui ravagent l'Afrique, un rapport publié par le Centre international d'amélioration du maïs et du blé, une ONG basée à Mexico, à l'occasion d'une conférence sur le blé en Ethiopie, propose de développer la culture du blé dans le continent.
Cette étude, qui dresse un état des lieux de douze pays, souligne que les agriculteurs au sud du Sahara ne cultivent que 44 % du blé consommé localement. Surtout, ils ne font pousser que 10 % à 25 % des quantités que les chercheurs considèrent comme à la fois réalisables d'un point de vue biologique et rentables d'un point de vue économique – le seuil de rentabilité ayant été fixé à 200 dollars (154 euros) par hectare."