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Plusieurs députés expriment à haute voix leur malaise au sujet du dispositif annoncé par Gabriel Attal.
Paris, le 2 avril 2024. Le ministre de l'Agriculture présente mercredi au Conseil des ministres son projet de loi agricole. Ce texte frappe par son absence totale d'ambition en matière d'installations ou de transition agro-écologique. Pire, il consacre une trajectoire d'industrialisation et de négation de l'urgence environnementale, cédant à toutes les exigences cyniques des syndicats productivistes.
Gabriel Attal a annoncé vouloir – encore – réformer l’assurance-chômage. C’est la troisième fois en six ans. Un choix injustifié pour Michaël Zemmour, professeur d’économie à l’université Lyon 2, pour lequel cette réforme constitue un acharnement vis-à-vis des personnes privées d’emploi.
En pleine mobilisation, les plateaux télé ont très souvent préféré opposer les agriculteurs aux militants écolos, voire à l'écologie elle-même, au point même de parler de divorce entre écologie et agriculture. Que vaut cette opposition ? Les agriculteurs n'ont-ils rien compris à ce qui se joue au niveau environnemental ou bien les écologistes sont-ils trop éloignés du terrain, comme le clament certains ? Surtout, comment continuer à sortir de terre nos produits agricoles en France tout en répondant aux enjeux environnementaux ?
L’annonce d’un déficit public plus élevé que prévu a intensifié le discours lancé voici quelques semaines sur la menace de la dette. Ce récit a pour principale fonction de justifier l’austérité future en préservant les transferts vers le secteur privé.
Marc Fesneau doit présenter mercredi prochain, en Conseil des ministres, la loi d’orientation agricole. De nouvelles dispositions mettant la protection environnementale au second plan ont recueilli, selon nos informations, un avis mitigé du Conseil d’État.
En difficulté avant les élections de juin, le camp présidentiel enchaîne les bobards sur le chômage, la santé, la culture ou encore la sécurité…
Face à l’augmentation du déficit public, qui s’est élevé à 5,5% en 2023, le gouvernement a annoncé vouloir encore baisser les dépenses. Pour l’économiste Anne-Laure Delatte, c’est forcément une mauvaise nouvelle pour l’écologie.
Ces derniers jours a circulé un document de travail du gouvernement, présentant dans les grandes lignes un projet de réforme de la formation des enseignants, du primaire et secondaire. Ce qui nous en est parvenu apparait extrêmement problématique, sur le fond et sur la forme. Nous, enseignants et enseignants-chercheurs, ressentons aujourd’hui malaise et inquiétude.
Le débat sur les hausses d’impôts resurgit dans la majorité après le dérapage du déficit
Ministre des finances depuis sept ans, Bruno Le Maire ne peut plus se cacher derrière l’héritage. Il a un bilan et il est calamiteux. Mais plutôt que d’assumer cet échec, il préfère désigner un bouc émissaire : l’État social.
Le « choc de simplification » dans la politique de rénovation énergétique, pour lequel ont œuvré les acteurs du BTP, est en réalité un immense recul. Retour sur les derniers mois d’un lobbying qui a vidé de sa substance une réforme ambitieuse.
Le nouveau ministre du logement, Guillaume Kasbarian, a été nommé ce jeudi 8 février. Alors que la crise du secteur fait rage, les annonces de Gabriel Attal sur le logement social inquiètent.
Alors que la loi oblige les communes à proposer 25 % de logements sociaux, le Premier ministre a annoncé qu’il intégrerait à ce taux une offre destinée aux classes moyennes. Soit autant de logements en moins pour les plus pauvres.
Malgré l’opposition d’une bonne partie du monde du nucléaire et de ses défenseurs, l’Assemblée nationale a adopté mardi soir l’article de loi fusionnant les instances de sûreté. Le gouvernement s’est montré inflexible et n’a accepté aucun amendement à son projet.
La réforme 2019 du bac général a renvoyé les effectifs de bacheliers scientifiques à leur niveau de 1988. Pour les filles, la chute a été encore plus prononcée.
Brevet: Gabriel Attal annonce que le taux de réussite va baisser "de manière importante" cette année
Le Premier ministre, en déplacement en Eure-et-Loir, a "assumé" supprimer les correctifs académiques qui consistent à "gonfler artificiellement" les résultats du brevet des collèges.
Dans un communiqué publié mardi, le collectif Maths&Sciences s'inquiète d'une « diminution inédite » du nombre et de la part de filles suivant des parcours scientifiques au lycée. Une chute d'autant plus marquée pour les filières mathématiques.
Une note du collectif Maths&Sciences montre une diminution inédite de la part des filles dans tous les parcours scientifiques, en rupture avec les signes positifs des dernières décennies. En cause la réforme du baccalauréat général et technologique et du lycée, avec une baisse de 28% des effectifs féminins de terminale dans les sciences entre 2019 et 2021.
Dans une vidéo publiée sur le compte Instagram de Miss France, Gabriel Attal s’est engagé à accroitre «la part de filles qui font des maths». Depuis la réforme du bac de 2019, leur présence en filière scientifique a drastiquement diminué.