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Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.
Aujourd’hui, j’ai donné une conférence sur le climat dans mon ancienne école secondaire à Genève — et j’ai reçu en retour une leçon magistrale sur nos échecs. Ceci est le récit d’une journée qui m’a bouleversée.
Du tonitruant « Make our planet great again » en 2017 à la récente double condamnation en justice de l’État français pour carences fautives dans la lutte pour le climat, les cinq années d’Emmanuel Macron au pouvoir ont été marquées par la procrastination en matière de lutte contre les dérèglements climatiques.
Le Réseau action climat vient de publier une vaste analyse du quinquennat finissant d'Emmanuel Macron ; si quelques mesures ont marqué les esprits, le compte n'y est pas (du tout). Tour d'horizon non-exhaustif mais révélateur d'un manque d'écoute, de vision et de considération pour l'urgence climatique.
Le groupement d’ONG l’Affaire du siècle a fait réaliser un baromètre hebdomadaire pour mesurer la place du climat dans la campagne. Selon les chiffres arrêtés lundi, dont «Libération» a eu connaissance, le sujet a occupé un temps microscopique dans les débats.
Notre système climatique repose sur un équilibre très fragile. Cet équilibre est mis en danger par les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
Les émissions de gaz à effet de serre ont davantage baissé en 2019 (− 1,9 %) que lors des années précédentes, mais la France devra pratiquement doubler le rythme dès 2022, selon le rapport annuel du Haut Conseil pour le climat.
Dans le concert de louanges qui entourent le début de mandat de Joe Biden, j’aimerais présenter ici un autre point de vue, plus critique, concernant sa politique climatique.
Le projet de « loi climat », examiné par l’Assemblée à partir du 29 mars, permettra d’effectuer moins de 10 % du chemin à parcourir d’ici à 2030 pour freiner le réchauffement planétaire. Cette version peau de chagrin est le résultat du lobbying des entreprises privées et d’un sabotage démocratique.
En 2021, aucun des 56 réacteurs en fonctionnement dans l’Hexagone n’est au niveau des critères de sûreté post-Fukushima, selon Greenpeace et négaWatt. Et l’Europe vient de voter 5 milliards d’euros de subvention au réacteur expérimental ITER, sur ses crédits climat.
Le climat est-il en train de basculer vers un réchauffement brutal et impossible à arrêter ? Cette hypothèse soulève des questions scientifiques et politiques majeures. Comment continuer à agir sans sombrer dans l’impuissance et l’angoisse ? Discussion avec les chercheurs Xavier Capet et Gilles Ramstein.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, présente « l’un des bilans écologiques les plus négatifs de France », assure une association écologiste locale. Les aides destinées à l’éducation à l’environnement ? Supprimées. En revanche, les chasseurs sont chouchoutés, les canons à neige, encouragés, et les projets routiers, subventionnés.
Après l’article sur Les meilleures sources sur l’Environnement et le Climat, la suite logique était de reproduire le même exercice avec une sélection de livres !
Lorsque l’on commence à s’intéresser à un sujet, il n’est jamais facile de savoir par où commencer. L’objectif de cet article est de faciliter les recherches aux lecteur.ices et également de gagner du temps dans la compréhension de l’enjeu du siècle : la sauvegarde de l’environnement.
Jeudi 7 mai, Greenpeace France publie un nouveau rapport qui appelle à interdire par la loi la rémunération des actionnaires dès lors que celle-ci repose sur des activités néfastes pour le climat.
La secrétaire d’État à la Transition écologique vante une approche concrète, «radicale» mais «pas brutale».
Après l’E3, les observateurs sont formels : l’avenir du jeu vidéo appartient à la prochaine génération de consoles. Ou alors il est au cloud gaming, donc pas tout à fait aux consoles. Ou alors il est sur micro-ordinateur, comme d'habitude. Dans tous les cas, et nous sommes tout aussi formels, l’avenir n’est pas à l’écologie. Métaux rares, infrastructures numériques, électricité : l’industrie du jeu vidéo consomme de plus en plus de ressources à mesure qu’elle devient la première industrie culturelle au monde. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, la dématérialisation n’aide en rien à compenser son bilan : elle est au contraire un nouveau facteur aggravant de son empreinte environnementale.
La Convention citoyenne pour le climat a reçu la visite d’Emmanuel Macron vendredi 10 janvier. Celui-ci a pris l’engagement, sous conditions, de reprendre les propositions qui en seront issues en avril. On assiste donc à l’apparition d’une assemblée dotée d’un pouvoir de proposition. Matthieu Orphelin, député non-inscrit du Maine-et-Loire ayant quitté La République en marche en février 2019, livre son opinion sur ce que l’on peut attendre de cet exercice démocratique original et analyse les blocages au sein de l’Etat pour intensifier la transition écologique.
À mi-parcours de la Convention citoyenne pour le climat, l’ambition des participants d’aboutir à des mesures de réduction des gaz à effet de serre est intacte. Mais des désaccords surgissent sur la méthodologie de ce processus inédit de démocratie directe.
La loi sur l’économie circulaire, en cours d’examen, est censée incarner « l’accélération écologique du quinquennat ». Peu ambitieuse, elle déçoit nombre d’associations écologistes, qui taclent : « le gouvernement n’a pas conscience de l’ampleur des changements qu’il faut apporter à notre modèle économique » pour enrayer la crise climatique.