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Le géant des réseaux sociaux prévoit de le remplacer par une bibliothèque de contenus qui, selon des chercheurs, n’a pas les mêmes fonctionnalités.
Un rapport de l’Institute for Strategic Dialogue et de la Fondation des femmes décortique la manière qu’ont les groupes anti-choix de diffuser en ligne des informations trompeuses, voire dissuasives sur l’avortement, s’appuyant sur les relais de diverses pages d’extrême-droite.
On parle beaucoup du rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de la désinformation. Mais qu'en est-il de celui des moteurs de recherche et notamment du plus utilisé d'entre eux, celui de Google ?
À l’heure où la désinformation sur la guerre entre Israël et le Hamas se propage rapidement sur X (anciennement Twitter), principalement par des utilisateurs X avec le badge bleu, de nombreux chercheurs ont abandonné l’espoir qu’il soit possible de surveiller de près ce type de désinformation sur la plateforme, a indiqué la Coalition pour la recherche technologique indépendante (CITR en anglais). Selon une enquête menée en septembre auprès de 167 chercheurs universitaires et de la société civile à la demande par la CITR, plus de 100 études sur X ont été annulées, suspendues ou centrées sur une autre plateforme depuis qu'Elon Musk a commencé à limiter l'accès des chercheurs aux données X en février dernier.
Depuis l’attaque du Hamas sur le sol israélien, chaque jour donne lieu à un déluge de fake news sur X, nouveau nom de Twitter, noyant les internautes dans les manipulations. Elon Musk, qui célèbre son premier anniversaire à la tête de la plateforme, en porte la responsabilité.
En un an, le multimilliardaire, patron de Tesla et SpaceX, a transformé une plate-forme perfectible en écosystème complètement imprévisible, toxique et manipulateur.
Les climatosceptiques canadiens accusent les écologistes et les autorités d’avoir allumé les feux qui ravagent le pays. Des scientifiques tentent de contrer ce discours.
Selon l’enquête de la cellule investigation de Radio France avec 30 médias coordonnés par le consortium Forbidden stories, le journal "Valeurs actuelles" a publié une tribune qui servait les intérêts d’une agence de désinformation israélienne.
Une enquête de la cellule investigation de Radio France, avec le consortium Forbidden stories, dévoile que BFMTV a diffusé des informations fournies par une agence de désinformation israélienne dirigée par des anciens de l’armée et des services secrets.
Selon un ancien employé du réseau social, qui a fait une déposition devant l’autorité de régulation des marchés financiers américaine, le groupe n’a pas réellement cherché à lutter contre la désinformation sur sa plate-forme.
Le journal brésilien Folha de São Paulo a révélé que des entreprises favorables au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro ont mené des campagnes de propagande illégales, en payant des agences de marketing pour qu’elles diffusent des messages défavorables à son adversaire (Fernando Haddad, du Parti des travailleurs) sur WhatsApp. Problématique, quand on sait que l'application dispose de 120 millions d'utilisateurs dans le pays qui compte 210 millions d'habitants. Une enquête a été ouverte, et l’application a annoncé une série de mesures. Trop tard, sans doute : Jair Bolsonaro a été élu ce dimanche avec 55,13 % des voix.
Le scrutin présidentiel brésilien est un exemple inédit de propagation de « fake news » et de propagande politique sur l’application de messagerie appartenant à Facebook.
Au Brésil, à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro dispose toujours dans les sondages d’une confortable avance (57 %), face à son adversaire de gauche Fernando Haddad (43 %). Mais la campagne électorale devient de plus en plus agressive et invasive : Jair Bolsonaro aurait bénéficié du soutien d'entreprises privées qui auraient financé l'envoi de centaines de milliers de messages de propagande, via la messagerie WhatsApp.