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« Mais qui aurait pu prévoir ? » Il y a un an, Macron feignait l’étonnement face aux symptômes de la crise climatique. Aujourd’hui, c'est Bruno Le Maire qui joue la surprise face à un déficit plus élevé que ce que lui prévoyait, malgré les avertissements de tous les experts.
L’annonce d’un déficit public plus élevé que prévu a intensifié le discours lancé voici quelques semaines sur la menace de la dette. Ce récit a pour principale fonction de justifier l’austérité future en préservant les transferts vers le secteur privé.
Invitée, mardi sur franceinfo, Cécile Duflot dénonce les propos de Bruno Le Maire et de Gabriel Attal qui appellent les Français à "faire des efforts" pour faire face au déficit public.
Face à l’augmentation du déficit public, qui s’est élevé à 5,5% en 2023, le gouvernement a annoncé vouloir encore baisser les dépenses. Pour l’économiste Anne-Laure Delatte, c’est forcément une mauvaise nouvelle pour l’écologie.
Le débat sur les hausses d’impôts resurgit dans la majorité après le dérapage du déficit
Ministre des finances depuis sept ans, Bruno Le Maire ne peut plus se cacher derrière l’héritage. Il a un bilan et il est calamiteux. Mais plutôt que d’assumer cet échec, il préfère désigner un bouc émissaire : l’État social.
La décision de l’agence S&P Global de maintenir la note « AA » n’avait rien d’évident. Tant qu’une réflexion de fond sur l’efficacité de la dépense publique n’aura pas été menée, la France ne pourra pas sortir du cercle vicieux de la dette, qui s’élève à plus de 3 000 milliards d’euros.
La France, nouvelle Grèce ? N'importe quoi. La dette publique française est parfaitement gérable. Mais ce qui est vrai, c'est qu'Emmanuel Macron a creusé les déficits comme jamais, avec ses folles baisses d'impôts. Comment faire alors face aux défis du présent et de l'avenir ? Nouvel épisode de l’émission mensuelle de vulgarisation économique de Gilles Raveaud, sur Blast, avec un deuxième numéro autour de la question de la dette publique.
Rendu le 22 mai, le rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz suggère de recourir à l’impôt et à l’endettement public pour engager l’action climatique. Des recommandations rejetées par le gouvernement au nom d’une orthodoxie économique datée, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Ne parlez pas de dépenses publiques et d’impôts aux libéraux, ça les rend fous ! La seule conversation qui vaille pour eux c’est comment les réduire, et si possible au plus vite. Malheureusement pour eux, ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout, la tendance qui se profile pour les décennies qui viennent.
Le ministre de l'Economie a dévoilé lundi la liste de certaines dépenses "inefficaces" qu'il entend rogner jusqu'à la fin du quinquennat pour atteindre son objectif de réduction de la dette et du déficit.
Éditorialistes, journalistes mais aussi économistes de tous bords rapportent souvent la dette, l'imposition et les dépenses publiques... au PIB. De quoi créer de terribles quiproquos sur ce que représentent vraiment dette et dépenses publiques. Et favoriser l'idée que l'État doit serrer la ceinture et se livrer coûte que coûte à des politiques d'austérité.
"Côte d’Ivoire, Éthiopie, Rwanda, Sénégal... La dette des pays les plus pauvres attirent aujourd’hui les fonds d’investissement du Nord, à la recherche de rendements plus intéressants qu’en Europe. Mais certains titres de dette vendus sur les marchés financiers internationaux par les pays africains « sont liés à des contrats dont les clauses peuvent constituer de véritables bombes à retardement », alerte Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). Le risque : une nouvelle grande crise de la dette, comme celle de 1982, qui a conduit les pays d’Afrique à s’enfermer dans la spirale infernale des plans d’ajustement structurels imposés par le FMI. Décryptage."