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Une récente étude consacrée à la baisse des impôts de production conclut que les entreprises bénéficiaires n’ont rien fait de ce gain. Malgré ce résultat, le gouvernement veut poursuivre dans cette voie.
Gabriel Zucman rappelle, sur France inter, la levée de boucliers des milliardaires de l'époque contre l'impôt sur les grandes fortunes.
La « taxe Zucman » est de plus en plus présente dans le débat public ces derniers mois, et suscité des critiques de plus en plus nombreuses. Mais pourquoi cet impôt plancher de 2% sur les plus hauts patrimoines suscite-t-il un tel engouement ?
Salomé Saqué reçoit Gabriel Zucman, et l’interroge sur les critiques auxquelles il fait face depuis plusieurs mois. « Communiste », « absurde » voire carrément « dangereux pour l’économie » : de Bernard Arnault à Patrick Martin (le président du MEDEF) en passant par Marine Le Pen, de plus en plus de figures du débat médiatique attaquent ce jeune économiste et son idée de taxe avec une virulence rarement connue récemment sur des questions économiques.
Alors qu’est ce que cette taxe exactement ? Va-t-elle trop ou au contraire pas assez loin ? Que disent ces attaques du traitement réservé aux universitaires dans le débat public ?
Réponses dans cette nouvelle émission pour Blast.
Milliardaire singulier, Matthieu Pigasse estime que « le système capitaliste, à bout de souffle, conduit à une dislocation de la société ». Il appelle à un sursaut politique pour réduire les inégalités et éviter le chaos.
La nouvelle taxe sur les holdings patrimoniales proposée par le gouvernement de Sébastien Lecornu ne séduit pas du tout Gabriel Zucman.
Le magnat du luxe voit le prélèvement de 2 % comme une attaque « mortelle contre l’économie française ». Elle ne serait pourtant que le rattrapage d’une anomalie fiscale persistante : les plus riches paient en réalité une part d’impôt inférieure à celle des classes moyennes et populaires.
Alors que la taxe qui vise à taxer les patrimoines des ultra-riches, s’impose dans le débat public, le patronat monte de plus en plus violemment au front pour s’indigner de cette proposition. Signe d’une panique croissante.
La proposition d’un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultrariches, devenue le symbole de la bataille pour une meilleure équité fiscale, provoque l’ire du camp du capital. Pourtant, certains économistes pro-business commencent à la défendre, non sans arrière-pensées.
Un contribuable français, quand il paye ses impôts (impôt sur le revenu, TVA, cotisations sociales), ça représente 50 % de son revenu. Un milliardaire français, quand il paye ses impôts, ça ne représente que 25 % de son revenu.
La vidéo à 3 mois mais reste pertinente...
Plus débattue que jamais, la taxation des ultrariches affole les gardiens de l’ordre fiscal, qui vont jusqu’à recourir à des arguments biaisés et à des données erronées.
Le Conseil d’analyse économique et l’Insee viennent de publier des études qui montrent une réalité bien différente de celle émanant du récit idyllique de l’Élysée et du gouvernement quant au succès de la politique fiscale menée depuis 2017.
Ce taux était de 21,4% pour les PME en 2022, contre 17,8% pour les entreprises de taille intermédiaire et 14,3% pour les grandes entreprises.
Une nouvelle étude du Conseil d’analyse économique (CAE) se penche sur l’exil des plus riches en cas de hausse de la fiscalité les concernant. Elle conclut que le phénomène est très marginal.
En cas de hausse des impôts sur le patrimoine, l'expatriation des plus fortunés resterait faible et aurait un effet modeste sur l'économie nationale, conclut une étude du Conseil d'analyse économique. L'optimisation fiscale réduit davantage les recettes que les départs à l'étranger.
Les Etats-Unis sont en train de découvrir une relation économique de base : plus on baisse les impôts, plus on creuse les déficits et plus la dette publique s’envole ! Ainsi, l’estimation du Congressional Budget Office publiée il y a quelques jours montre que le projet de réduction massive d’impôts voulu par Donald Trump augmenterait la dette de 2 400 milliards de dollars sur les dix prochaines années pour l’emmener à des niveaux jamais vus en temps de paix et même supérieurs à ceux de la Seconde Guerre mondiale. Quand on coupe les freins en pleine descente…
« Mais qui aurait pu prévoir ? » Il y a un an, Macron feignait l’étonnement face aux symptômes de la crise climatique. Aujourd’hui, c'est Bruno Le Maire qui joue la surprise face à un déficit plus élevé que ce que lui prévoyait, malgré les avertissements de tous les experts.
Le débat sur les hausses d’impôts resurgit dans la majorité après le dérapage du déficit
Selon Oxfam, un impôt annuel sur la fortune (ISF) allant jusqu'à 5% pour les multimillionnaires et les milliardaires du G20 pourrait rapporter près de 1 500 milliards de dollars par an.
Auteur du « Ministère du Futur », Kim Stanley Robinson y décrit une réponse à l’urgence écologique qui passe par une violence politique contre les riches. À Reporterre, il confie la redouter et lui préférer la voie légale.
Apple et le gouvernement irlandais ont subi un revers majeur dans la campagne de longue haleine menée par la Commission européenne pour que le fabricant de l'iPhone paie à la République plus de 13 milliards d'euros d'arriérés d'impôts présumés.