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Trois ans à peine après avoir annoncé leur conversion, les fonds durables sont en train d’abandonner toute référence aux critères environnementaux et sociaux. Certains ont même décidé de fermer. Motif ? Ils ne rapportent pas assez et sont devenus des repoussoirs pour les clients.
Noami Oreskes vient de publier avec Erik M. Conway Le grand mythe. Comment les industriels nous ont appris à détester l’Etat et à vénérer le marché (Les Liens qui libèrent, 2024), un livre qui raconte comment le fondamentalisme de marché s’est imposé aux Etats-Unis.
Cette spécialiste de l’histoire des sciences en est arrivée à écrire sur ce sujet par un drôle de parcours, qu’elle nous raconte lors de son passage à Paris début février.
Envisagé comme outil d’aide à la supervision des banques et agents financiers, l’intelligence artificielle pourrait, si elle est utilisée à mauvais escient, renforcer les risques de crise et de déstabilisation du secteur.
Malgré la « modération » demandée par l’exécutif, le groupe pétrolier verse 1,8 milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires.
Une étude de l’ONG Majority Action montre que le gestionnaire d’actifs a tendance à refuser les résolutions liées au climat dans les assemblées générales. UBS s’en sort mieux
Georges Ugeux, spécialiste de la finance mondiale et auteur du livre La descente aux enfers de la finance (Odile Jacob, 2019), nous explique pourquoi tous les signaux sont au rouge, et en particulier comment le surendettement des États pourrait déclencher un tsunami financier imminent.
Pour le sociologue et altermondialiste suisse, la démission de Nicolas Hulot illustre la faiblesse des institutions démocratiques face au capitalisme financier globalisé. Une absence de contre-pouvoir qui entraîne mépris du bien commun et destruction progressive de la planète et de la biodiversité.
"La bourse chinoise a perdu 30% de sa valeur en moins d’un mois. La cause ? Une panique des petits porteurs qui se s’étaient mis à boursicotter en grand nombre : l’équivalent d’un peu plus de la population de l’Allemagne, tout de même. C’est donc un krach qui est en cours, avec Hong-Kong, Tokyo et d’autres bourses asiatiques fortement touchées. Jusque là, tout le monde s’en moque un peu, parce que ça reste contenu là-bas, mais si ça commence à se répandre, ça risque de faire très mal. Parce que 3000 milliards d’euros qui font pschiiiiit, c’est un truc difficile à maîtriser. Certains parlent même de malversations : dans le milieu de la finance ? Allons donc, pas chez ces gens là, quand même."
"La folie boursière qui avait saisi les Chinois ces derniers mois se termine dans le drame. Cette bulle boursière n’est que l’ultime manifestation de l’immense bulle de crédit, soutenue par la finance de l’ombre. Le gouvernement communiste est sous tension."
" Le projet de loi biodiversité débattu en mars en première lecture à l'Assemblée nationale se montre impuissant face la biopiraterie.
La diversité de la vie est insupportable parce qu'elle se reproduit gratuitement. Comment enrichir les riches si aucun argent n'est utilisé pour produire les biens essentiels que nous offre la nature ? En 1992, la Convention sur le diversité biologique (CDB, 1) a mis fin à ce scandale en faisant rentrer la biodiversité dans le marché. Si les peuples indigènes qui vivent de leur immersion au sein de la biodiversité sauvage sont les plus menacés, les paysans qui cultivent et élèvent la biodiversité végétale, animale, des micro-organismes des sols et des transformations fermières sont aussi la cible des marchés."
"Le monde de la finance prend de plus en plus au sérieux les risques que le dérèglement climatique fait peser sur les investissements. Mines de charbon et champs de pétrole pourraient perdre toute valeur si les Etats s'engagent contre le réchauffement global. Pour le réseau militant international 350, le « désinvestissement » des énergies fossiles vers les renouvelables a commencé."
"Il est des fraudes quasiment indolores. Par exemple, si quelqu’un prélevait sur chaque canette de soda une fraction de centime, le consommateur ne s’en rendrait pas compte. Mais lui s’enrichirait chaque année de centaines de millions d’euros.
Eh bien ce quelqu’un existe, rapporte le New York Times. Il s’agit de Goldman Sachs, gigantesque banque d’affaires américaine dont la transparence est inversement proportionnelle à la taille. Selon le quotidien new-yorkais, Goldman Sachs et quelques autres acteurs financiers manipulent le marché de l’aluminium à leurs profits."
"Voici un court-métrage d’animation sur la mainmise des marchés financiers sur la nature et les réelles alternatives portées par la société civile. Il s'agit d'une initiative de : SOMO, European Attac Network, Food&Water Europe, Friends of Earth Europe, Les Amis de la Terre France, Carbon Trade Watch, WEED, Ecologistas en Acción, Aitec and Campagna per la riforma della Banca Mondiale. Produit par La Antena, AttacTV. Animé par Desarme s.c. Malheureusement, malgré une forme vraiment didactique cette réalisation nous semble bien trop conceptuelle et bien trop théorique pour intéresser un très large public."