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Mediapart s’est procuré le film de l’interview de Ziad Takieddine, dont BFMTV n’avait publié qu’un court extrait, déjà peu convaincant, pour voler au secours de Nicolas Sarkozy. Le reste de l’entretien, qui n’a jamais été montré par la direction au reste de la rédaction, est pire. Nous le diffusons en intégralité.
L’ancien chef de l’État a été reconnu coupable de « financement illégal » pour sa campagne électorale de 2012, mercredi devant la cour d’appel de Paris. Il écope d’une peine d’un an de prison dont six mois avec sursis.
Mediapart a pris connaissance de l’arrêt rendu mercredi dans l’affaire Bygmalion. Les attendus sont sévères pour l’ancien chef de l’État, considéré comme le bénéficiaire de la fraude aux dépenses électorales en 2012. La cour pointe son « rôle moteur ».
Une lettre, non datée et adressée à Nicolas Sarkozy, a été découverte lors d'une perquisition au domicile de Christine Lagarde, au mois de mars. L’ancienne ministre de l’Économie promet dans cette missive une totale allégeance à l’ex-président.
L’ancien chef de l’État a touché 300 000 euros au moment où il vantait, fin 2018, les mérites de Vladimir Poutine lors d’une soirée à Moscou du principal fonds souverain russe. L’argent a été versé par une société qui porte le même nom qu’une filiale de ce fonds.
Dans un entretien accordé à France 5, le 6 septembre, Nicolas Sarkozy a affirmé que les populations africaines sont responsable de la crise climatique en cours. Des propos qui ont indigné de nombreux scientifiques.
Mediapart a pu prendre connaissance de l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, le document judiciaire qui, après dix ans d’enquête, réclame la tenue d’un procès dans l’affaire des financements libyens. Nous en publions de très larges extraits.
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans cette affaire, notamment pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens".
Le Parquet national financier a demandé, dans un réquisitoire définitif signé le 10 mai, le renvoi devant le tribunal correctionnel de treize personnes, dont l’ancien président de la République et ses ex-ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, dans l’affaire des financements libyens, révélée en 2011 par Mediapart.
L’association anticorruption a porté plainte notamment pour «trafic d’influence» et «corruption d’un agent public étranger». L’ancien président de la République aurait fait financer par le Qatar en 2011, les services de communication non déclarés réalisées par François de la Brosse pendant sa campagne électorale de 2007, puis pour l’Elysée.
La justice enquête pour savoir si Mimi Marchand n’a pas influencé l’intermédiaire Ziad Takieddine, afin qu’il dédouane Nicolas Sarkozy dans l’affaire d’un possible financement libyen de sa campagne de 2007. Pour la première fois, un des protagonistes de l’affaire s’exprime.
Mediapart vous explique les dessous de l’affaire Mimi Marchand-Nicolas Sarkozy, un scandale digne d’un polar, où il est question du financement libyen du clan Sarkozy, d’une très bonne amie du couple Macron, de violences... et de valises de cash.
Pour la seconde fois en six mois, un ancien président a été condamné. Que nous dit cet événement historique ? On ne peut que constater que la justice a tenu sans trembler. Mais il est à craindre qu’une fois de plus l’on se désole du peu de conséquences dans le débat public français d’un tel jugement.
De nouveaux documents, dont Mediapart a pu prendre connaissance, révèlent l’ampleur inédite des dessous de la fausse rétractation de Ziad Takieddine dans le scandale Sarkozy-Kadhafi. Une « entreprise visant à influencer les déclarations d’un témoin et à tromper voire décrédibiliser publiquement les magistrats instructeurs en charge d’une affaire d’une particulière sensibilité », d'après les juges d'instruction.
Choix éditoriaux "incompréhensibles" qui mettent à mal la crédibilité du journal dans l'affaire Takieddine, dialogue inexistant avec le directeur de la publication Hervé Gattegno, chiffres "pourris" et ambiance "pire que délétère" : à Paris Match, rien ne va plus. Récit.
La rétractation de Ziad Takieddine dans l’affaire libyenne n’était pas sincère. De nouveaux documents judiciaires consultés par Mediapart démontrent l'ampleur de la manipulation au profit de Nicolas Sarkozy. Son rôle est au cœur de l'enquête. Comme celui de « Mimi » Marchand, qui a expliqué aux enquêteurs sa mission : « Tuer Mediapart. »
La patronne de l’agence Bestimage Michèle Marchand et ses quatre complices présumés, poursuivis pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs », ont l’interdiction de rencontrer Nicolas Sarkozy, son avocat Me Thierry Herzog et le directeur de Paris Match et du JDD Hervé Gattegno.
Au terme de 48 heures de garde à vue dans les locaux de la police anticorruption, la femme d’affaires Michèle Marchand, papesse de la presse people et confidente des couples Sarkozy et Macron, a été mise en examen, samedi 5 juin, pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » dans un volet de l’affaire des financements libyens. Quatre autres personnes ont été mises en examen.
Une fuite massive de documents au Qatar révèle les largesses financières de l'émirat. En France, des personnalités et une ONG auraient bénéficié de cadeaux de plusieurs millions d'euros. Blast révèle en exclusivité l'histoire de ces liens troubles.
Selon des témoignages recueillis par Mediapart à Beyrouth et à Paris, la rétractation de l’intermédiaire dans l’affaire libyenne est liée à des promesses financières venues d’intermédiaires proches des réseaux sarkozystes, mais aussi à un climat de menaces entretenues autour de lui.