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Un rapport de l’ONU révèle que 53,6 millions de tonnes métriques de déchets électroniques ont été produites l’année dernière. Un chiffre record et en hausse de 21% en seulement cinq ans.
Moins d’un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques, alerte un rapport de l’ONU, relevant que ces « e-déchets » augmentent cinq fois plus vite que la quantité recyclée.
Moins d'un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques, alerte un rapport de l'ONU.
Moins d’un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques
On est allé trop loin dans l’utilisation des tablettes, ordinateurs et smartphones dans les classes, estiment les autorités suédoises, danoises et norvégiennes. En témoignent les résultats insatisfaisants des élèves scandinaves dans les classements internationaux. L’heure est au retour au papier.
Pourquoi des députés ont-ils proposé de supprimer les VPN ou de lever l’anonymat à l’occasion du projet de loi SREN ? Outre les méconnaissances technique et juridique déplorées par des spécialistes, ces deux idées seraient un savant mix de plusieurs éléments : l’absence d’auditions d’experts, une culture du compromis inexistante, la volonté de se faire un nom… le tout mettant en danger nos libertés fondamentales.
Le projet de loi « sécuriser et réguler l’espace numérique » (SREN) qui débute à l’Assemblée nationale ressemble furieusement à la loi hadopi, en 2009. Mêmes postures politiques, même ignorance crasse des réalités du numérique (à quelques rares exceptions), ce qui donne des amendements où le pathétique le dispute au ridicule, avec des vraies attaques contre les libertés fondamentales.
Et si bonheur rimait avec sobriété ? Pour la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux, autrice de l’essai Être heureux avec moins, le temps est venu pour les aurevoirs. Capitalisme, productivité et course au numérique doivent laisser place à une reconnexion au vivant et au temps long, pour préserver l’environnement et notre bien-être. Entretien.
Si l’éco-conception permet de réduire l’impact environnemental du numérique, elle implique cependant un réel effort de priorisation et de frugalité. Mais à l’ère du Web 3 et de l’obésité numérique, il n’est pas rare de croire qu’elle nécessite de faire un pas en arrière dans un monde où l’innovation et l’inventivité sont de rigueur.
Dans cette tribune pour Usbek & Rica, Sterenn Leconte, directrice conseil, revient sur le concept d’écoconception et propose de déconstruire l’amalgame qui est parfois fait entre éco-conception et dénaturalisation.
L’Arcom vient de mettre en ligne sa recommandation aux services audiovisuels et numériques afin qu’ils puissent « mieux informer les consommateurs sur l’impact environnemental de la consommation de contenus audiovisuels ». Le régulateur souhaite aussi « leur donner accès à des solutions ». Les idées ne sont pas nouvelles, mais un rappel est toujours bon à prendre.
Est responsable, d’après le Larousse, ce « qui s’emploie à respecter les valeurs du développement durable ». Exemples : le tourisme responsable, l’économie responsable, la consommation responsable1 (sic), la publicité responsable2 (re sic). Et bien sûr, le numérique responsable.
Le réchauffement climatique ainsi que l’épuisement progressif des ressources fossiles et minérales sont aujourd’hui des réalités incontestables. Ces phénomènes présagent une modification durable de nos modes de vie, particulièrement sur le plan économique.
Le numérique est souvent présenté comme immatériel, comme s’il était indépendant de toute infrastructure, et que son développement était par conséquent peu polluant. Il est même perçu comme une « solution » au changement climatique : les mails qui remplacent les documents imprimés, les bilans carbone « neutres » des GAFAM ; c’est une vision omniprésente.
Prévenir les canicules, gérer les feux... Les masses de données manipulées par l’intelligence artificielle peuvent être utiles à la transition. Mais l’outil, ultrapolluant, n’est pas un remède miracle à la crise climatique.
Pour développer le metavers et l'intelligence artificielle, le géant américain Meta souhaite implanter un nouveau centre de données en Espagne, dans la région de la Castilla-La Mancha. Un projet très gourmand en eau qui pose question dans cette province régulièrement touchée par la sécheresse.
Physical buttons are increasingly rare in modern cars. Most manufacturers are switching to touchscreens – which perform far worse in a test carried out by Vi Bilägare. The driver in the worst-performing car needs four times longer to perform simple tasks than in the best-performing car.
Dans cette première édition de son enquête annuelle « Pour un numérique soutenable », l’Arcep publie 3 premières catégories d’indicateurs collectés auprès des quatre principaux opérateurs télécoms pour suivre l’évolution de leur empreinte environnementale.
Si le numérique permet d'économiser certaines matières premières, il est aussi, et de plus en plus, source de pollution. Comment mesurer son impact écologique ? En pleine course à l'innovation, comment ralentir pour préserver l'environnement ?
Surfer sur le Net, envoyer un email, télécharger des documents, les partager : toutes ces actions ont un poids pour la planète, d’autant plus important que nous sommes actuellement 1,5 milliard d’internautes à naviguer sur le Web quasi quotidiennement, tant pour notre vie professionnelle que personnelle.
La dématérialisation nous a libérés du tout-papier. Malheureusement, même nos e-mails sont gourmands en énergie et de nouvelles mauvaises habitudes viennent vite remplacer les anciennes. Par exemple, nos courriers électroniques sont devenus très énergivores. Voici comment et pourquoi.