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Avec la progression continue de nos usages, l’impact environnemental du numérique prend toute sa place dans la problématique de la transition énergétique.
La France s’attaque à l’empreinte carbone du numérique et enjoint aux acteurs et utilisateurs de devenir plus vertueux car l’écosystème mondial lié à Internet, énergivore, contribue de manière de plus en plus importante au réchauffement de la planète.
Préciser la quantité de gaz à effet de serre générés par la consommation de données : voilà la nouvelle information que les opérateurs auront l’obligation de préciser chaque mois en 2022. Une idée qui provoque une levée de boucliers dans le secteur du numérique.
Quelles sont les principales menaces numériques et comment s’en protéger ? Comment fonctionne la surveillance numérique ? Que penser de Signal ? Des mails ? Des smartphones ? Comment gérer ses mots de passes ? Que faire des réseaux sociaux ? Comment utiliser son ordinateur ? Ce guide de survie tente de présenter de manière synthétique des éléments de réponses à toutes ces questions.
"En finir avec l'anonymat sur internet", "Rendre les réseaux sociaux responsables de ce qui y est publié"... depuis l'assassinat de Samuel Paty, nombreux sont ceux qui pointent la responsabilité des grandes plateformes. Mais à écouter les professionnels du droit et des réseaux, la réalité est plus contrastée... et moins brillante pour les décideurs publics.
Alors que la pandémie mondiale de COVID-19 est pour les GAFAM une opportunité de marché en or, les grandes entreprises des nouvelles technologies font face à des contestations venues de différents pans de la société américaine.
Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, répond aux critiques faites au numérique et à son impact sur l’environnement.
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Tous les contenus de Netflix n’ont probablement pas besoin d’être regardés en 4K. Je ne plaide pour autant pas pour la limitation des forfaits télécoms. Je ne suis pas pour une approche coercitive. Je préfère miser sur la prise de conscience pour favoriser les comportements vertueux.
Selon notre étude, le couple Windows 10 et Office 2019 nécessite 171 fois plus de mémoire vive (RAM) que Windows 98 et Office 97.
Pourtant, en 20 ans, nos usages n’ont pas changé. Nous continuons à écrire les mêmes textes et courriels, faire des additions et des multiplications, préparer des présentations qui sont pratiquement identiques aux contenus que nous produisions il y a 20 ans. Et nous ne le faisons pas 171 fois plus vite qu’il y a 20 ans.
Aujourd'hui, le numérique est partout : on peut regarder des vidéos sur nos téléphones, écouter la radio avec nos ordinateurs ou prendre rendez-vous avec notre médecin via une application. Bref, difficile d'y échapper. Mais avons-nous vraiment conscience de l'empreinte écologique du numérique ?
Les GAFA se voient comme des leaders dans les énergies renouvelables, alors même que l’empreinte énergétique du numérique est de plus en plus importante.
Le Sénat a publié ce mercredi un rapport qui chiffre pour la première fois l'impact environnemental du digital en France. Si rien n'est fait, le numérique pourrait représenter 7 % des émissions de gaz à effets de serre en 2040, contre 2 % aujourd'hui.
Une analyse parue en mars a correctement pointé une erreur du Shift Project concernant l’impact sur le climat de la vidéo en ligne. Cette erreur est apparue au cours d’une interview. Elle n’a pas d’impact sur les résultats publiés dans nos rapports, résultats qui ne sont pas contestés. Voici notre explication détaillée, qui appelle à la poursuite de la discussion scientifique.
Aujourd’hui dans #DéconfinonsLesIdées, nous interrogeons Hugues Ferreboeuf, spécialiste des questions numériques pour The Shift Project, think tank qui milite pour une économie décarbonée. Selon l'expert, il faudrait mieux sensibiliser les consommateurs pour qu'ils prennent conscience qu'une simple vidéo visionnée, émet aussi du CO2.
Le combat pour une informatique émancipatrice échoue le plus souvent à expliquer les effroyables coûts écologiques et humains du numérique, expliquent les auteurs de cette tribune. Qui proposent des pistes pour un internet low-tech afin de nous émanciper des sphères technocratiques et industrielles.
Les controverses liées au numérique se multiplient. Cependant, prises unes à unes, elles ne permettent pas de voir un enjeu plus global : le cruel manque de démocratie dans ces décisions.
Oubliez la dématérialisation, le virtuel. Le numérique pèse bel et bien sur l’environnement : il consomme de l’électricité, rejette des gaz à effet de serre, incite à l’exploration minière... Les empreintes sont multiples mais pas si évidentes à mesurer.
De plus en plus, Internet et le secteur du digital sont pointés du doigt pour leur impact environnemental. Au point que certains affirment aujourd’hui qu’un individu « connecté » serait le pire des pollueurs. Voici pourquoi cette idée est fausse.
Après neuf mois de travail avec l’institut de recherche Bifa d’Ausbourg, Fujitsu vient de présenter l’empreinte gaz à effet de serre (GES) de son ordinateur de bureau Esprimo E9900. Cette étude a été réalisé en respectant les standards internationaux ISO 14040 et ISO 14044 qui définissent la méthodologie à suivre pour réaliser une analyse de cycle de vie (ACV). Les résultat ont été vérifié par un tiers indépendant, l’institut Fraunhofer IZM. On peut donc considérer que ces résultats sont sérieux.
Alors que le numérique envahit notre quotidien, les impacts environnementaux associés ne cessent de croître. Mais dans quelles proportions ? Quelle est précisément notre empreinte numérique ? De quoi est-elle constituée ? Et quelle est sa dynamique ?
Depuis les deux rapports du shift project, sur la sobriété numérique et la vidéo en ligne, et avec de plus la semaine dernière la sortie de l’étude de GreenIT.fr, on entend beaucoup parler de la pollution due au numérique. Ces études sérieuses sont là pour rappeler que le numérique n’est pas immatériel, et qu’il doit, comme les autres secteurs, s’intérroger sur sa croissance, son efficacité et ses usages dans un monde fini.