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Malgré les initiatives en faveur de la « zéro déforestation », la consommation européenne de soja et d’huile de palme continue de détruire des milieux tropicaux, selon une étude du WWF publiée mercredi 14 avril.
Un article paru vendredi 17 juillet dans la revue Science, intitulé The rotten apples of Brazil’s agribusiness (Les fruits pourris de l’agrobusiness brésilien), établit un lien entre de grandes chaînes d’approvisionnement en soja et en viande bovine — les principales exportations agricoles du Brésil — et les activités illégales de déforestation dans les régions de l’Amazonie et du Cerrado.
La production de soja « responsable » arrive sur le marché européen. Responsable ? Parce que certifié par la Table Ronde sur le Soja Responsable, lancée par le WWF. Une certification qui fournit aux entreprises une belle façade verte. Ou comment Monsanto, Glencore, Nestlé ou Carrefour, grâce à ce label, deviennent d’ardents défenseurs du développement durable, et pourraient toucher des « crédits carbone » pour une culture qui contribue à la déforestation, véritable désastre écologique et social en Amérique latine.
"Dans un communiqué du vendredi 22 juillet, Monsanto s’est réjoui d’avoir obtenu l’agrément européen pour la commercialisation de soja génétiquement modifié (OGM)."
" Les membres de la coalition No patents on seeds (NPoS) s'opposent juridiquement au brevet européen EP2134870 accordé en février 2014 et détenu par l'entreprise états-unienne Monsanto et dénoncent un acte de biopiraterie sur le soja.
Le brevet concerne la sélection de plantes de soja adaptées à certaines zones climatiques. Ces plantes pourraient être utilisées dans des travaux de sélections à l'avenir. Selon le brevet, plus de 250 plantes d'espèces « exotiques » proches du soja ont été passées au crible pour avoir une connaissant plus approfondie des caractères génétiques d'adaptation aux changements climatiques et de variations en terme de maturité."
"La coalition d'associations No patents on seeds (Nps) a déposé un recours contre un brevet européen sur le soja détenu par le géant américain des semences et de l'agrochimie Monsanto, dénonçant un « acte de biopiraterie sur le soja »."
"Les plantes transgéniques dites « Bt » produisent une toxine insecticide contre un ou plusieurs parasites. Mais quelle quantité de cette toxine produit donc la plante ? Et que devient-elle ensuite dans la chaîne alimentaire ? Ces questions font polémique. Récemment, une équipe de chercheurs s’est intéressée à l’exposition des arthropodes à la protéine insecticide Bt Cry1Ac exprimée par des sojas GM MON87701. Cette étude [1], précisent les auteurs, « est la première à renseigner les taux de protéine Cry1Ac dans des sojas [GM] et dans des insectes non cibles en Chine ». L’objectif de ce travail ? Suivre la protéine Cry synthétisée par un soja transgénique au sein de la chaîne alimentaire, permettant ainsi de mieux appréhender les potentiels impacts de cette protéine sur les insectes non ciblés."
"Les OGM permettent d'utiliser moins de pesticides et de produits chimiques: c'est l'argumentaire de l'industrie transgénique. Problème: il est faux et l'Argentine, massivement convertie au soja OGM, est en train d'en payer le prix fort sur le plan sanitaire et agricole. Le journaliste Paul Moreira en revient, avec un documentaire diffusé lundi sur Canal+. Enquête et extraits."
" Depuis des années, les lobbies de l’agrobusiness s’activent dans les coulisses des négociations sur le climat ! Alors que la quinzième Conférence des Parties (COP 15) sur les Climats, organisée par les Nations Unies à Copenhague, approche, un nouvel accord doit être signé pour la période post-2012. Il est de plus en plus évident que l’agrobusiness essaye de tirer profit de l’énorme marché des crédits carbone. Sous le terme d’ « agriculture de conservation », Monsanto et ses autres alliés des biotechnologies ont infiltré la FAO (l’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation) et la Convention Cadre sur les Changements Climatiques des Nations Unies (UNFCCC) dans le but d’obtenir des crédits carbone pour l’agrobusiness. La certification volontaire pour le soja Roundup Ready « responsable » sponsorisé par le WWF et une nouvelle méthodologie pour les Mécanismes de Développement Propre [1]. sont deux étapes importantes pour accéder à ce marché de trois milliards de dollars. "
"L’entreprise Dow Agrosciences a déposé en 2010 et 2011 trois demandes d’autorisations commerciales pour des plantes génétiquement modifiées (PGM) pour tolérer des herbicides à base de 2,4-D. En janvier 2014, le ministère de l’Agriculture a publié une évaluation des dites PGM et vient de la soumettre, comme l’exige la législation, à la consultation du public. Les oppositions ne se sont pas fait attendre."
"Les OGM peuvent-ils être bons pour la santé ? Le débat est relancé alors que le groupe américain d'agrochimie Pioneer, filiale du géant DuPont, est en train de lancer, sur le marché américain et peut-être bientôt en Europe, une graine de soja génétiquement modifiée et « saine », de marque Plenish. Son rival, Monsanto, développe de son côté un produit similaire, Vistive Gold."
" Plusieurs familles de petits producteurs de miel ont dû se déplacer vers le centre de l'Argentine face à la "marée verte" qui détruit les fleurs, les arbres et les plantes privant les abeilles leur source de nourriture. "
"Le géant américain de l'agrochimie Monsanto a indiqué mardi 26 février qu'il suspendait ses collectes de droits sur les graines OGM de soja Roundup Ready auprès des agriculteurs brésiliens en attendant qu'une "décision soit prise par les tribunaux" dans le procès qu'ils lui ont intenté."