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La Suisse vient de faire un grand pas en avant avec une loi révolutionnaire qui impose l'utilisation de logiciels libres dans le secteur public du pays. Explications.
La directrice interministérielle du numérique (Dinum), Stéphanie Schaer, a exposé au Conseil national du numérique comment le logiciel libre participe à la stratégie de l’État.
L'armée suisse passe chez Microsoft pour son organisation hors service. Un choix emblématique de la légèreté de la Confédération en matière de souveraineté numérique, brocarde notre journaliste Grégoire Barbey, qui couvre l'actualité cyber.
C’est par l’intermédiaire d’une réponse à une question écrite du député Modem Philippe Latombe que le ministère de l’Éducation Nationale officialise publiquement l’arrêt dans les établissements scolaires du déploiement ou extension de Microsoft Office 365, « ainsi que celle de Google, qui seraient contraires au RGPD ».
Le ministère de l'Éducation nationale estime que les solutions Office 365 de Microsoft (dont Word, Excel, Power Point...) et celles de Google Workspace ne sont pas conformes aux exigences européennes sur la protection des données et à la doctrine « cloud au centre » de l’État . Il demande aux écoles, collèges et lycées « d'arrêter tout déploiement ou extension » des solutions des deux géants américains, déjà très déployées. Ravies, les alternatives françaises se positionnent pour prendre le relais.
Le gouvernement a affirmé mardi avoir « demandé [qu’on arrête] tout déploiement » des outils de Microsoft et Google, omniprésents dans les classes françaises. La préoccupation grandit en matière de souveraineté numérique et de protection des données personnelles.
Google et Facebook ont une place de choix dans la stratégie numérique de Carrefour à l’horizon 2026. Sous quels angles ?
L'Etat français a annoncé un plan ambitieux pour le cloud européen. Mais cette manne pourrait bien aboutir dans les mains des géants américains du secteur. Les acteurs européens sont très inquiets et dénoncent la légèreté des décisions.
Une dizaine de jeunes ingénieurs de moins de 35 ans, travaillant pour des fleurons du cloud français, appellent dans une tribune le gouvernement à revenir sur sa nouvelle doctrine cloud en abandonnant son prisme "pro-Gafam". Surtout, ils appellent l'Etat à faire confiance aux "jeunes entreprises" et aux "jeunes talents" français pour relever le défi technique et économique d'un "cloud de confiance". Un enjeu tech pour 2022 ?
« Je suis désolé que cela se soit passé de cette manière », a expliqué Sundar Pichai à propos d'un document interne appelant à « contrer » le commissaire européen pour affaiblir un règlement.
Si l'Europe a infligé des amendes financières importantes aux géants du Net ces dernières années, leur efficacité s'est révélée bien limitée. La Commission européenne a donc opté pour une stratégie plus offensive, tant sur le plan de la concurrence que du contrôle des données. Une stratégie qui doit se matérialiser dans le prochain « Digital Service Act » de Thierry Breton. Il ne reste plus qu'à passer de la parole aux actes.
Le géant américain Microsoft a été choisi pour héberger une grande plateforme regroupant l’ensemble des données de santé des Français. Un choix qui fait débat à l’heure où le gouvernement plaide pour le retour d’une souveraineté en matière de santé.
Aujourd’hui, notre gribouilleur Gee nous cause de la « Plateforme » (aussi nommée Health Data Hub), une nouvelle porte ouverte aux GAFAM sur nos données de santé…
Sur le Vieux Continent, plusieurs experts et gouvernements s'inquiètent de la multiplication des partenariats que signent de grandes entreprises européennes avec des géants américains pour accélérer dans le cloud computing.
L’État a accéléré sa mise en place pendant l’épidémie : le Health Data Hub, ou plateforme des données de santé, doit regrouper un très large éventail de données sur les soins, l’assurance maladie, les pharmacies, les Ehpad… L’esprit du projet étant que l’intelligence artificielle fera avancer la médecine. Le géant Microsoft en est l’hébergeur.
Le gouvernement français a pris la décision d'héberger les informations de santé de millions de Français sur les serveurs de l'américain Microsoft, au détriment d'OVH, une société française.
La tendance à l'utilisation de logiciels libres sur les ordinateurs du gouvernement s'accélère en Allemagne. Au cours des négociations de coalition dans la ville-État de Hambourg, les responsables politiques ont déclaré qu'ils étaient prêts à commencer le remplacement des logiciels de Microsoft par des logiciels open source dans la fonction publique. Cette déclaration s'inscrit dans le cadre d'un accord de coalition de 200 pages entre le parti social-démocrate et le parti Vert. Elle définira la manière dont Hambourg sera gérée pour les cinq prochaines années.
Au nom de l’état d’urgence, le gouvernement a accéléré la mise en place du Health Data Hub, une plateforme devant centraliser la quasi-totalité de nos données de santé. Dans un avis, la Cnil relève, notamment, que le contrat « mentionne l’existence de transferts de données en dehors de l’Union européenne ». La directrice du projet dément.
C’est terminé pour ce qui est de la prise en charge de Windows 7 depuis le 14 janvier dernier. Pour le gouvernement sud-coréen, la solution à court terme a été de se résoudre à passer à Windows 10, mais si l’on en croit des rapports de médias locaux, ça ne peut pas continuer ainsi ; il faut trouver un moyen de se débarrasser de Windows…
J’observe une surreprésentation des solutions de cloud américaines et propriétaires. N’y a-t-il pas de cloud en dehors des 3 gros ? N’y a-t-il pas de solution française ? Le cloud libre n’est-il pas assez bien pour nos entreprises ou nos start-up ?