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Alors que le gouvernement compte s’appuyer sur le géant américain pour stocker les données de santé, un collectif initié par des professionnels du secteur et de l’informatique médicale s’inquiète, dans une tribune au « Monde », de ce choix du privé.
Le rapport Longuet sur "le devoir de souveraineté numérique" regrette l'absence de doctrine de l'Etat en matière de logiciels libres, et l'incite à "engager rapidement une réflexion au niveau interministériel sur ce sujet".
La DGSI n'a pas les moyens d'analyser l'ensemble des données récoltées par le biais de ses systèmes de surveillance. Elle va déléguer à Palantir, cofondée par un membre du cabinet Trump, le traitement de ces données.
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
A l’occasion du Paris Open Source Summit, un membre de l’équipe de développement de la ville de Munich est venu (un peu) expliquer, en son nom propre, la situation qui a conduit la mairie à débrancher LiMux pour revenir à Windows.
Le rêve open source de la ville de Munich est mort. La municipalité a voté le projet de migration du parc de PC vers Windows 10 et Office. Elle dépensera ainsi 49,3 millions d'euros pour revenir au tout-Windows.
La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam (LR) a demandé mercredi la création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière «sur les liens» entre le géant américain Microsoft et le ministère des Armées à la suite du renouvellement d’un accord d’exclusivité entre ces deux parties.
Quelques jours après la confirmation du renouvellement du contrat « Open Bar » Microsoft/Défense pour encore quatre années, la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam a déposé le lundi 16 octobre 2017 une « proposition de résolution relative à la création d'une commission d'enquête sur les contrats cadres passés entre le ministère de la Défense et Microsoft ». Depuis le 24 octobre 2016, prenant acte des révélations de l'émission Cash Investigation, l'April appelle à la création de cette commission. L'association de défense du logiciel libre salue donc la proposition salutaire de la parlementaire et appelle l'ensemble de ses collègues à la soutenir.
Des documents publiés par WikiLeaks révèlent que l’agence a fourni, en 2009, des ordinateurs et des logiciels de biométrie à certains services de renseignement amis. Ces derniers ignoraient que la CIA avait équipé ses cadeaux d’un outil permettant de récupérer, à leur insu, les données biométriques ainsi collectées.
"Titre : Marchés publics : pourquoi l'armée italienne a choisi des logiciels libres et pas Microsoft.
Intervenants : Général Claudio Graziano - Général Camillo Sileo - Loïc Tanant
Lieu : Vidéo Bonus - Cash Investigation
Date : Octobre 2016
Durée : 3 min 18"
"Le directeur des affaires publiques de Microsoft France, Marc Mossé, a annoncé devant les caméras de Cash Investigation qu’un « accord de sécurité » avait été noué entre le géant américain du logiciel propriétaire et le gouvernement français. L’April demande par conséquent la publication de ce document."
" L'émission Cash Investigation consacrée à l'Open Bar Microsoft/Défense, diffusée le 18 octobre 2016, a mis au jour de nouvelles révélations concernant les relations privilégiées entre Microsoft et l'État français. L'April va s'adresser aux parlementaires pour leur demander la création d'une commission d'enquête. Il est indispensable que toute la lumière soit faite sur les conditions de la signature du contrat « Open Bar » Microsoft/Défense et sur le périmètre exact de l' « accord de sécurité » entre l'entreprise américaine et l'État. "
"Hier l’émission Cash Investigation est revenue sur le contrat Open Bar signé entre Microsoft et le ministère de la Défense. Un contrat lourd de millions d'euros qui pose de sérieuses questions stratégiques et d'indépendance militaire. "
"Microsoft et l'Éducation nationale auront rendez-vous le 8 septembre prochain au tribunal de grande instance de Paris, où ils sont assignés par le collectif Edunathon qui reproche à l'État d'avoir écarté abusivement des acteurs du logiciel libre d'un marché public dissimulé."
"La convention de « partenariat » liant le ministère de l’Éducation nationale et Microsoft sera bientôt débattue devant la justice. Le collectif EduNathon, pour qui il s’agit en réalité d’un marché public déguisé, a déposé aujourd’hui un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris. Une audience est prévue pour le 8 septembre."
"L’accord conclu l’année dernière entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale continue de faire des vagues. Alors qu’un parlementaire interpelle l’exécutif, le dossier s'apprête à prendre un tournant judiciaire."
"La réponse du ministère de la Défense à notre demande de communication de document sous-entend que la décision politique de renouveler le contrat dit Open Bar Microsoft/Défense pourrait avoir déjà été prise alors que ce dossier a pourtant fait polémique jusque dans les rangs des militaires."
"Un investissement de 10,7 millions d’euros, ce n’est pas rien. Le gouvernement Français se lance dans le libre, pour se libérer de Google Docs et Office 365. Quelle belle initiative, à encourager. Je dirais même plus, il serait grand temps ! Ce projet vise à créer un bureau virtuel accessible en ligne, avec diverses applications (bureautique, tableur, messagerie…) et tout cela en mode décentralisé en plus. C’est un beau projet, et vraiment utile puisqu’il vise à reprendre en main l’informatique gouvernementale, en cherchant à ne plus être dépendant des GAFAM.
Ce projet (dépendant d’un consortium) sera mené à bien par le groupe Linagora, société Française spécialisée dans les technologies open source. Il devrait être disponible d’ici 1 à 2 ans."
"Petits fours, ministre, PDG américains et Medef se sont donnés rendez-vous cette semaine dans la capitale pour parler des nuages. Eh oui, ce lundi 6 juillet commence la première CloudWeek Paris.
Côté « data centers », la France peut se vanter d’être plutôt bien équipée, avec la quatrième place mondiale. Pour ce qui est des logiciels et de la souveraineté de ces données stockées, c’est une autre histoire."
"Le professeur de droit Tim Wu, qui a popularisé l'expression de "neutralité du net", s'inquiète pour l'Europe. Le Vieux Continent pourrait se retrouver dans une situation d'assujettissement face aux services américains, si des règles très solides en matière de neutralité du réseau ne sont pas adoptées."