417 liens privés
"L'humanité aura consommé lundi 8 août 2016 la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an et vivra donc "à crédit" jusqu'au 31 décembre, a calculé l'ONG Global Footprint Network."
"L’institut de recherche international Global Footprint Network (GFN) mène régulièrement cette campagne d’information axée sur ce jour fatidique (Earth Overshoot Day, en anglais). Ses experts estiment qu’au rythme actuel, les humains auraient besoin de l’équivalent de 1,6 Terre pour assouvir leur surconsommation globale annuelle."
"Oui, vous avez bien lu : lundi 8 août, nous aurons consommé toutes les ressources naturelles de la Terre. Ou plutôt, toutes les ressources naturelles que la Terre peut renouveler en un an. Nous vivrons donc à crédit à partir de lundi."
"Déversements sauvages de déchets toxiques, contamination des réseaux d’eau urbains, séismes... La ville de Youngstown dans l’Ohio fait l’expérience cruelle des problèmes environnementaux associés à l’expansion du gaz de schiste. Aussi bien la fracturation hydraulique que la pratique – peu connue en Europe – qui consiste à réinjecter ses eaux usées dans le sous-sol, représentent un risque majeur de contamination des ressources en eau. Une question qui concerne aussi les Européens, alors que la Bruxelles envisage d’ouvrir davantage le continent aux importations de gaz de schiste américain. Deuxième volet de notre reportage sur l’industrie du gaz de schiste dans l’Ohio."
"Au sud de Vientiane, le Mékong est pillé pour alimenter en matériaux les immenses chantiers chinois. Une exploitation non encadrée qui affecte la vie des Laotiens, déjà en proie à la pauvreté, et a de graves répercussions écologiques."
"Un rapport de l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) révèle qu’un million de professionnels de l’agriculture sont exposés aux pesticides. Ainsi que leurs familles et les riverains des exploitations agricoles…"
"Les grands projets ne connaissent pas l’austérité : un stade à 600 millions d’euros, une autoroute à 2 milliards, une gare à 4 milliards, une centrale nucléaire à 6 milliards, un tunnel à 8 milliards, un parc de loisirs à 26 milliards... De Nantes à Moscou en passant par les Alpes ou Berlin, tour d’horizon de ces chantiers pharaoniques jugés inutiles."
"Un projet d’autoroute reliant Lyon à Saint-Etienne est relancé par le président du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. Chiffrée à 1,2 milliard d’euros, l’A45 viendrait doubler une autre autoroute déjà existante entre ces deux agglomérations, au tracé quasi parallèle. Elle traverserait également les Monts du Lyonnais, un territoire riche d’agriculture paysanne et de circuits courts. Pour les partisans de l’A45, la création de cette nouvelle autoroute permettra un regain d’activité économique. Pour les opposants, mieux vaut améliorer l’existant et le transport ferroviaire."
"Déversements sauvages de déchets toxiques, contamination des réseaux d’eau urbains, séismes... La ville de Youngstown dans l’Ohio fait l’expérience cruelle des problèmes environnementaux associés à l’expansion du gaz de schiste. Aussi bien la fracturation hydraulique que la pratique – peu connue en Europe – qui consiste à réinjecter ses eaux usées dans le sous-sol, représentent un risque majeur de contamination des ressources en eau. Une question qui concerne aussi les Européens, alors que la Bruxelles envisage d’ouvrir davantage le continent aux importations de gaz de schiste américain. Deuxième volet de notre reportage sur l’industrie du gaz de schiste dans l’Ohio."
"L’alarme n’est pas tirée par des zadistes opposés à la destruction d’une zone humide. Ni par des militants de la Ligue de protection des oiseaux, inquiets de la disparition des volatiles. C’est une étude publiée dans la revue Science, qui conclut que 58 % de la surface terrestre, habitée par 71 % de la population mondiale, connaît une chute de la biodiversité terrestre remettant en cause la capacité des écosystèmes à subvenir aux besoins humains."
"Entre état d’urgence et loi travail, la biodiversité a finalement réussi à se frayer un chemin au Parlement. Quarante ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature, l’Assemblée nationale a définitivement adopté, mercredi 20 juillet dans la soirée, le projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Avec un signal fort : l’interdiction des insecticides « tueurs d’abeilles ». Toute la gauche a voté pour, alors que Les Républicains et l’UDI ont voté contre."
"Les députés ont fortement revu à la baisse la surtaxation de l'huile de palme, la fameuse "taxe Nutella" suite aux protestations des deux principaux producteurs mondiaux, l'Indonésie et la Malaisie."
"La taxe sur l’huile de palme ne disparaît pas, mais elle sera beaucoup moins élevée que prévu. Initialement fixée à 300 euros par tonne en 2017, 500 euros en 2018, 700 en 2019 et 900 euros à partir de 2020, elle a finalement été abaissée à 90 euros par les députés. Une décision qui devrait satisfaire les deux principaux pays exportateurs, la Malaisie et l’Indonésie, qui avaient fait part de leur colère. Cette réduction drastique a obtenu le soutien du gouvernement."
"Vous souvenez-vous de la « taxe Nutella » ? Elle visait à décourager l’importation et la consommation d’huile de palme, en raison de ses effets sur la santé et du terrible impact de sa production dans les pays du Sud (voir notre enquête). Des motifs qui ont conduit le Sénat à réintroduire une taxe supplémentaire sur l’huile de palme, en première lecture du projet de loi sur la biodiversité. Cette taxe devait être progressive : de 300 euros la tonne en 2017, elle atteindra 900 euros en 2020. Coup de théâtre ce 17 mars à l’Assemblée nationale : la taxe supplémentaire a finalement été réduite à 90 euros la tonne, avec l’accord du gouvernement. Une décision qui intervient alors que l’Indonésie venait d’annoncer vouloir porter l’affaire devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
[...]
Plutôt que de désobéir aux règles de l’OMC – et de mener bataille pour faire modifier des règles qui sont des entraves à la protection de l’environnement et de la santé – le gouvernement et les parlementaires français ont donc préféré s’y conformer. Comme nous l’écrivions en clôture de la COP21, même sur une planète morte, le commerce international devra se poursuivre sans entraves."
"La consommation de viande mondiale a quintuplé depuis 1950 et sa production s’est industrialisée. La « Journée sans viande » est l’occasion de faire le point sur l’impact environnemental de cette industrie."
"« Victoire » ou du moins « avancée » pour ses défenseurs, l’inscription du préjudice écologique dans le code civil a été votée mardi 15 mars au soir à l’Assemblée nationale, lors du deuxième passage du projet de loi sur la biodiversité."
"Côté écologie, l’AfD veut en finir avec la politique de soutien aux énergies renouvelables. Il se prononce aussi contre la réduction des émissions de CO2 – donc en faveur du réchauffement climatique... –, veut rallonger la durée de vie des centrales nucléaires, poursuivre l’exploitation du charbon, et freiner la construction d’éoliennes, qui gâchent les beaux paysages."
"La production française, en chute libre depuis vingt ans, est repartie à la hausse l'an dernier. Mais pas assez pour rassurer les apiculteurs qui dénoncent une surmortalité due aux pesticides. Une manifestation est prévue le 15 mars."
"Plus d’un million de signatures récoltées dans une quinzaine de pays européens. C’est avec sa pétition pour interdire les néonicotinoïdes, les pesticides tueurs d’abeilles, que l’association Pollinis s’est installée au Parlement européen à Strasbourg, du 7 au 10 mars. Le but : sensibiliser les eurodéputés aux risques de l’utilisation de ces pesticides, notamment pour les abeilles. Nicolas Laarman, directeur général de Pollinis, s’en explique..."
"Le Chili dépend fortement de ses exportations de cuivre. Mais le revers de la médaille est désastreux. Les multinationales minières ont dévasté des territoires, pompant et polluant l’eau, asséchant fleuves et lagunes, poussant à l’exil l’entière population de villages. Et ce, en toute impunité, l’État chilien n’ayant pas rompu avec certaines pratiques initiées sous la dictature de Pinochet. La société civile résiste malgré tout, et fait parfois reculer les géants miniers."