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"Le réchauffement climatique ne fait pas seulement fondre les glaciers : il fait aussi tomber les montagnes. Depuis vingt ans, le dégel du « ciment de glace » provoque ainsi des écroulements dans les Alpes, mais 2015 devrait, à ce titre, être une année record."
"Ce chiffre fait peur à voir, la pollution de l’air représenterait plus de 100 milliards d’euros par an à la France, que ce soit en dépenses de santé, d’absentéisme dans les entreprises ou par une baisse des rendements agricoles. Ce chiffre astronomique est le résultat de l’évaluation d’une commission d’enquête du Sénat."
"ruxelles, juin 2014 : l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) organise, en grande pompe, un colloque international consacré à « l’évaluation des risques des plantes génétiquement modifiées à l’aide d’ARNi ». Par ARNi, il faut entendre : technique d’interférence à ARN. Une nouvelle technique ? Pas vraiment puisque des OGM utilisant l’interférence à ARN sont déjà en cours de demandes d’autorisation dans l’Union européenne depuis 2010 et qu’en 1994 déjà, la tomate Flavr/Savr, modifiée pour exprimer un ARN spécifique, était commercialement autorisée. Vingt ans plus tard, il était temps que les experts européens creusent le sujet..."
"Les insectes peuvent-ils tirer profit de plantes génétiquement modifiées (PGM) insecticides ? Cette question n’est pas soulevée par de tâtillons militants anti-OGM, loin de là. Elle est issue d’un article scientifique publié en 2014 dans la revue Bulletin of Entomological Research par des chercheurs brésiliens... et Monsanto !
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Dans cet article, les chercheurs, dont ceux de Monsanto, montrent que le maïs MON87701*MON89788 génétiquement modifié pour produire une protéine insecticide n’a, ô surprise !, aucun impact sur Spodoptera eridania, un lépidoptère non cible. Bien au contraire, et curieusement, il favorise son développement !
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Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés."
"Selon une recherche récente de l'agence météorologique anglaise (Met Office), le réchauffement climatique en cours multiplie par dix le risque d'étés extrêmement chauds en Europe, alors que le risque était seulement doublé il y a dix à quinze ans. Résultat : la canicule de 2003 deviendra commune à la fin du siècle."
"Les doses de pesticides dans les champs de France n'ont jamais été aussi élevées. La France en est le troisième pays consommateur au monde, malgré les risques encourus en termes de santé, de pollution de l'eau, de biodiversité et d'émissions de gaz à effet de serre. L'objectif fixé par le plan Ecophyto, lancé en 2008 dans le cadre du Grenelle de l'environnement, était de réduire de moitié les herbicides, fongicides et autres insecticides pulvérisés sur les plantes d'ici à 2018. Six ans après son lancement, c'est un constat d'échec : le recours aux pesticides a crû de plus de 10 % entre 2009 et 2013, avec un bond de 9,2 % entre 2012 et 2013."
"Vous ne verrez bientôt plus de téléphone tenu à l'oreille dans les publicités. C'est l'une des mesures de la loi sur l'exposition aux ondes électromagnétiques adoptée jeudi par le Parlement, dont l'ambition a été fortement réduite par rapport au texte initial présenté en 2013."
"Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, perte de nutriments agricoles… jusqu’à quel point l’humanité peut-elle modifier son environnement sans risquer d’importants désagréments ? C’est en cherchant à répondre à cette question qu’une équipe de chercheurs internationaux a forgé, en 2009 dans Nature, la notion de « limite planétaire ». Leurs travaux, qui font date, identifiaient les seuils limite à ne pas franchir pour éviter que « le système Terre ne bascule dans un état très différent [de l’actuel], probablement bien moins favorable au développement des sociétés humaines »."
"L'Homme est aujourd'hui la principale force gouvernant l'état, le fonctionnement et l'évolution de la planète. Et cette prise de contrôle a commencé dans les années 1950. Telles sont les deux conclusions, aux implications vertigineuses, d'une étude qui sera publiée lundi 19 janvier dans le journal The Anthropocene Review. Ces résultats seront présentés, en même temps que ceux d'une autre étude, parue jeudi 15 janvier dans la revue Science, sur les « limites planétaires », lors du Forum économique mondial de Davos, du 22 au 25 janvier."
"Un tiers des sols sont déjà dégradés dans le monde. Rappelons, à l'occasion de la journée mondiale des sols, que l'agriculture conventionnelle est un véritable fléau à la fois pour les milieux et notre santé. Claude et Lydia Bourguignon nous éclairent sur ses conséquences pour nos terroirs dont les sols sont littéralement morts."
"Le Nicaragua a inauguré lundi 22 décembre 2014 la construction d'un canal interocéanique visant à concurrencer celui du Panama. Un projet controversé."
"Le Nicaragua a annoncé lundi 22 décembre le début des travaux d'un canal qui doit relier les océans Pacifique et Atlantique. Ce projet, appuyé par la Chine, vient concurrencer le canal du Panama. Il a pour objectif de ranimer la deuxième économie la plus pauvre du continent américain."
"Protéger les populations de la montée du niveau des océans, de la recrudescence des inondations et des sécheresses, financer des actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre… L'adaptation au changement climatique a un coût et celui-ci a été réévalué par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE)."
"Utiliser un papillon et le modifier génétiquement pour compromettre sa descendance et protéger les cultures de choux et autres crucifères : c’est l’idée développée par une entreprise américaine. Zoom sur cette pratique, qui risque de faire bien des vagues ou d’enthousiasmer…."
"L’État de New York étudie la possibilité de lâcher à titre expérimental des papillons génétiquement modifiés en milieu ouvert, rapporte le site Inf’OGM, qui assure une veille d’informations sur les OGM. Pour le ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), il s’agit de lutter contre un papillon sauvage (Plutella xylostella) qui ronge les surfaces inférieures des feuilles. Les dégâts occasionnés sur les cultures industrielles de choux, de colzas et d’autres plantes de la famille des Brassicacées, s’élèveraient entre 4 et 5 milliards de dollars. L’enjeu d’un lâcher de papillons génétiquement modifiés ? Rendre les papillons « sauvages » progressivement incapables de se reproduire."
"Le lait, c’est le champion des produits agro-alimentaires français. En bouteilles, en crèmes ou en fromages, il auréole les terroirs. En plus il rapporte et s’exporte. En consommer est vivement conseillé en matière de santé. Cette blanche réalité comporte pourtant des coûts cachés, ignorés des marchés, liés à un modèle de plus en plus intensif. Pollutions de l’eau, réchauffement climatique, précarité de l’emploi… L’économie du lait coûte cher à la société et à l’environnement. Une étude inédite tente d’en calculer les impacts et de lancer le débat. Car, en bio ou en AOC, produire du lait bien moins cher est tout à fait possible. Enquête et animation vidéo à l’appui."
"Le ministère de l’Agriculture des États-Unis (APHIS - USDA) vient de conduire une étude d’impact environnemental suite à la demande, en 2011, de l’entreprise Oxitec, de lâcher dans l’environnement, à titre expérimental, un papillon génétiquement modifié (Plutella xylostella, OX4319), un parasite important des choux, colzas et autres plantes de la famille des Brassicacées. Cette étude est désormais mise en consultation, et quelques ONG (GeneWatch, Center for Food Safety, et d’autres...) dénoncent une étude d’impact globalement incomplète. Après les moustiques transgéniques, les mouches du fruit, voici donc une nouvelle innovation de l’entreprise Oxitec, à l’affiche en ce moment, malgré des évaluations toujours aussi défectueuses et une opacité totale."
"Les hommes de science se sont depuis l'Antiquité intéressés aux relations entre le climat et la ville, que ce soit tout d'abord dans la prise en compte des conditions climatiques d'un site pour l'implantation et la conception architecturale des cités ou, plus tard, dans l'influence de la ville sur ses habitants et son environnement, notamment en matière de pollution de l'air. Cependant, la mise en évidence d'un climat spécifiquement urbain n'intervient qu'au début du XIXe siècle, lorsque le pharmacien britannique Luke Howard publie entre 1818 et 1820 Le climat de Londres, ouvrage qui étudie, à partir d'une série de relevés météorologiques d'une période de neuf ans, la température, les précipitations et le brouillard, le fameux smog, de la capitale anglaise. Il note ainsi une différence des températures nocturnes de l'ordre de 3,70 °C entre le centre de Londres et sa campagne, ce que l'on nomme aujourd'hui "îlot de chaleur urbain" (ICU)."
Au revoir la mer d'Aral: comment un des plus grands lacs du monde s'est quasiment asséché | Slate.fr
"La mer d'Aral –du moins, une grande partie de la mer d'Aral– n'existe plus. Selon la Nasa, «pour la première fois dans l'histoire moderne, le bassin oriental de la Grande Aral s'est complètement asséché»."
"On n’en finit pas de découvrir les dégâts des pesticides sur l’environnement et la santé. Cette fois, c’est une nouvelle « méta-analyse » qui dresse une synthèse très large. Elle décrit sur quelles espèces les pesticides étendent leurs néfastes influences. Autrement dit, c’est un tableau de l’impact des pesticides sur la biodiversité qui nous est proposé. Pas rassurant."