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"Si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent au rythme actuel, une espèce animale sur six risque de disparaître sous les effets du réchauffement climatique. Voilà la mise en garde d'une étude américaine publiée dans la revue Science jeudi 30 avril."
"C’est une première : la famille d’un viticulteur décédé d’une maladie causée par les pesticides a décidé de porter plainte contre X, pour « homicide involontaire, omission de porter secours, abstention délictueuse et délit de tromperie ». James Bernard Murat, vigneron du Bordelais, est décédé en 2012 d’un cancer bronchopulmonaire. Le caractère professionnel de sa maladie a été reconnu en 2011 : il a traité ses vignes avec de l’arsénite de sodium, pendant 42 ans."
"Pour avoir refusé de traiter sa vigne avec des insecticides, contrairement aux injonctions préfectorales pour lutter contre une maladie mortelle pour la plante, un vigneron bio de Bourgogne est convoqué devant la justice. Thibault Liger-Belair est viticulteur de nuits-saint-georges et de moulin-à-vent, cette dernière appellation étant à cheval entre le Rhône et la Saône-et-Loire, où la réglementation n'est pas la même."
"Bis repetita. Après « l’affaire Emmanuel Giboulot » – un vigneron poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide [1] – un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair, est convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) le 19 mai prochain. Son délit ? « Refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce : lutte insecticide contre le vecteur de la flavescence dorée », selon la convocation consultée par Basta !."
"Plus une semaine ne passe sans que de nouvelles pierres soient déposées dans le jardin des néonicotinoïdes, ces insecticides suspectés d’être un élément déterminant dans le déclin récent des abeilles domestiques, des insectes pollinisateurs et des oiseaux. Après la publication, début avril, d’un rapport des académies des sciences européennes critiquant sévèrement les « impacts négatifs sévères » de ces molécules sur l’environnement, la revue Nature publie, jeudi 23 avril, deux nouvelles études qui assombrissent encore le bilan de ces pesticides introduits sur le marché au milieu des années 1990."
"75 % du marché mondial de semences est contrôlé par dix multinationales. Face à cette mainmise sur le premier maillon de la chaine alimentaire, des citoyens organisent des trocs de graines et de plants partout en France. Dans ces espaces autogérés, les jardiniers amateurs échangent semences et conseils afin de contribuer à préserver la biodiversité cultivée. Une biodiversité libre de tout droit de propriété intellectuelle. Reportage sur un troc de graines, à Pélussin, dans la Loire."
"« Créer une nouvelle harmonie entre la nature et les humains. » C'est le sens que la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, donne au projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, qui a été voté en première lecture à l'Assemblée nationale, mardi 24 mars, à une large majorité, par 325 voix contre 189."
"Des milliers de variétés de semences pourraient être privatisées. Cela se passe en Inde, où les multinationales Monsanto, Syngenta, ou la française Limagrain, tentent de s’accaparer ce bien commun. De quoi mettre en péril la souveraineté alimentaire de l’Inde, dont les variétés végétales ancestrales seraient brevetées et privatisées par les multinationales de biotechnologies. L’écologiste indienne Vandana Shiva sonne la contre-attaque."
"Les méthodes de Pascal Poot, loin de l’agriculture moderne, sont aussi hyperproductives que naturelles et peu coûteuses. Des scientifiques pensent y trouver des réponses au changement climatique."
"Le projet de loi sur la biodiversité, actuellement discuté à l’Assemblée Nationale, prévoit d’instituer des « obligations de compensation écologique ». C’est-à-dire la possibilité de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. Déplacement des espèces protégées, reconstitution de nouvelles zones humides : tout serait-il « compensable » ? Ce projet généralise la création de banques de biodiversité et donne les clés de la protection de la nature à des entreprises privées, dénoncent des associations. Il institue également un « droit à détruire », facilitant le développement de nouveaux grands projets inutiles, comme à Sivens et Notre-Dame-des-Landes."
" Les députés ont voté jeudi 19 mars 2015 l'interdiction de toute une famille d'insecticides réputés toxiques pour les butineuses. "
"L'Assemblée nationale a voté mercredi 18 mars la création de l'Agence française pour la biodiversité (AFB), élément central du projet de loi sur la biodiversité de la ministre de l'écologie Ségolène Royal, actuellement examiné à l'Assemblée nationale."
"L'Assemblée nationale a voté jeudi 19 mars l'interdiction à compter de janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, réputés toxiques pour les abeilles, en adoptant un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho. Un vote contre l'avis du gouvernement, défavorable à la mesure au motif notamment que « le cadre européen ne permet pas une interdiction stricte », selon la ministre de l'écologie, Ségolène Royal."
" Une liste rouge des animaux habitant sur ce territoire outre-mer français vient d'être publiée. Selon les experts, le tiers des espèces qui y vivent sont menacées. "
"Biodiversité en déclin, écosystèmes dégradés, sols et ressources naturelles sous pression, milieux aquatiques souillés, pollution atmosphérique alarmante, déchets mal recyclés... C'est un tableau plus noir que vert que dresse le rapport 2015 de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), rendu public mardi 3 mars. « Notre analyse montre que les politiques européennes ont relevé avec succès beaucoup de défis environnementaux au fil des années. Mais elle montre aussi que nous continuons à malmener les systèmes naturels dont dépend notre prospérité », commente Hans Bruyninckx, directeur général de l'agence de l'Union européenne (UE)."
"Le Salon de l’agriculture vient de fermer ses portes. Comme chaque année, il aura été marqué par la ruée de centaines de milliers de visiteurs et la farandole de responsables politiques voulant battre le record d’heures passées à titiller le cul des vaches."
"Jugeant l’action de l’Etat et la protection des parcs naturels peu efficaces pour protéger la faune et la flore, des associations rachètent du foncier pour constituer des réserves de vie sauvage où la nature est laissée en évolution libre. Des espaces interdits à la chasse et à la pêche mais laissés en accès libre aux randonneurs. D’ici 2020, l’objectif est de rendre, en Europe, un million d’hectares à la vie sauvage, soit l’équivalent de la région Île-de-France. Reportage dans la Drôme."
"Ecologiste, écrivain et féministe Indienne, Vandana Shiva s’est fait un nom dans la lutte pour une semence libre en Inde. Mais elle est également porteuse d’un message fort à l’attention des femmes, dont le rôle est d’être gardiennes de la fertilité de la Terre. Portrait d’une femme engagée."
"Ce lundi, la Confédération paysanne a manifesté sur les stands du Centre international de la recherche agronomique pour le développement (Cirad), de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et du ministère de l’Agriculture."
"Aider les chercheurs à cataloguer des semences, et se retrouver ensuite privé du droit de les planter : c’est la menace qui pèse sur les paysans français. Des entreprises privées nouent des partenariats avec des instituts de recherche publique pour collecter des graines dans les champs des éleveurs et des cultivateurs. Puis déposent des brevets, qui privatisent l’utilisation future de ces plantes et de leurs vertus, grâce à des failles réglementaires qui permettent aux multinationales de s’accaparer la biodiversité. « Aujourd’hui, un paysan qui partage ses ressources génétiques avec la recherche n’est plus protégé », dénonce la Confédération paysanne. Enquête sur ces nouveaux risques de biopiraterie."