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"Le développement de la filière bois-énergie sonnera-t-il la fin du bois comme énergie écologique ? Méga-unités de production, valorisation en électricité seule, agrocarburants, concentration industrielle et accaparement de terres, Reporterre présente les risques qui pèsent sur la filière."
"Ah, qu’il est difficile d’être écologiste ! A peine avancez-vous une solution pour répondre à la crise écologique que le capitalisme s’en empare, et la détourne au service de son système, aggravant encore le problème. La biomasse, qui désigne l’ensemble des matières organiques d’origine végétale, animale ou fongique pouvant devenir source d’énergie par combustion, après méthanisation ou transformation chimique en est un bon exemple. Aujourd’hui l’une des principales énergies renouvelables, pourra-t-elle le rester longtemps si la pression qu’elle fait peser sur le bois-énergie se maintient ? Depuis longtemps, face à l’impasse énergétique, et parce que le vent et le soleil ne peuvent suffire à répondre à celle-ci, les écologistes rappellent l’importance du bois : il a été la source d’énergie essentielle de l’histoire de l’humanité, il pourrait le redevenir après la longue parenthèse des fossiles."
"L’apparente disponibilité de la forêt est un leurre. Décryptage des Amis de la Terre qui alertent sur la diminution du gisement et les arbitrages à faire dans le cadre d’une transition écologique."
"« C’est une victoire de la mobilisation citoyenne ». Ce sont les premiers mots de soulagement lancés par Emmanuel Giboulot à la sortie du palais de justice de Dijon ce 4 décembre. La Cour d’appel vient de prononcer sa relaxe au terme d’une bataille remontant à juin 2013. A l’époque, ce viticulteur bio refuse de se plier à un arrêté préfectoral l’obligeant à épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée (lire l’article de Basta ! ayant révélé l’affaire). Aucun foyer de la maladie n’est à ce moment là identifié dans son département, la Côte d’Or. Mais le vigneron encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. "
"La sauvegarde des zones humides et de la biodiversité est le principal argument utilisé par les opposants à plusieurs projets contestés, comme le barrage de Sivens."
"La Commission européenne a annoncé mardi aux parlementaires européens sa décision d'abandonner la réforme des règles de « commercialisation des semences », affirme le Réseau semences paysannes (RSP) dans un communiqué du 17 décembre.
Proposé en mai 2013, ce règlement avait été rejeté en avril 2014 par le Parlement. La Commission devait présenter une nouvelle copie mais aurait finalement décidé de mettre cette proposition de côté.
Pourtant, selon le réseau, ce règlement refermait quelques ouvertures pour tenter d'enrayer l'érosion actuelle de la biodiversité cultivée. « Le droit des agriculteurs d'échanger leurs semences, le droit des petites entreprises de moins de 2 million d'euros de chiffre d'affaires de commercialiser toute la diversité disponible sans obligation d'enregistrement au catalogue, ou encore l'ouverture du catalogue à moins de standardisation des semences et donc de notre nourriture, sont renvoyés aux oubliettes », estime le réseau."
"Après Suni en octobre, Angalifu est mort dimanche. En deux mois, la population mondiale des rhinocéros blancs du nord a perdu un tiers de ses individus. Désormais, il n'existe plus que cinq animaux de cette sous-espèce, décimée par le braconnage."
"Voici un projet intéressant, original et qui s’inscrit dans les principes du développement durable ! Mené par un groupe d’ingénieurs et de scientifiques de San Francisco, ce projet devrait permettre de remplacer les lampadaires des rues par des arbres phosphorescents afin d’économiser de l’électricité. Ce projet est-il réalisable ?"
Durable, vraiment ?!?
"L’Union Européenne est le 1er importateur de poisson de la planète. Elle a donc mis en place une politique commune de la pêche destinée à satisfaire les besoins – énormes – de ses consommateurs : 22,3 kilos par an et par personne, contre 16 kilos en moyenne pour le reste du monde. De là, découle un immense carnage : celui des navires usines. Enquête au coeur d’un phénomène désastreux."
"Le projet CIGEO est de retour dans le projet de loi pour la croissance et l’activité d’Emmanuel Macron transmis lundi 17 novembre au Conseil d’État. Une nouvelle manipulation honteuse d’un Gouvernement qui avait déjà introduit CIGEO en douce dans le projet de Loi de transition énergétique en juin dernier avant de reculer. La société civile avait annoncé sa détermination et entend toujours maintenir la pression. Cette Loi Macron va-t-elle devenir le nouveau symbole des dérives et des manœuvres du système, dans le but d’imposer des projets inutiles à une population qui n’en veut pas ?"
"La sixième extinction massive de la biodiversité est bien en marche : en seulement 30 ans, 421 millions d'oiseaux ont disparu, non pas sur Terre mais seulement en Europe ! C'est l'estimation édifiante réalisée par une étude publiée dans le journal scientifique Ecology Letters."
"Les récentes manifestations du monde agricole pour revendiquer le droit de polluer davantage, alors même que la biodiversité est justement de plus en plus menacée par l'agriculture, doivent nous conduire à nous interroger sur la validité de notre système politique et social dans son ensemble."
"Face à l'hécatombe exceptionnelle d'abeilles l'hiver dernier, deux organisations apicoles ont lancé, mercredi 12 novembre, un appel inédit aux dons d'essaim pour aider les apiculteurs de l'Ariège et des Pyrénées-Orientales."
"Il n’y a pas que la montée des eaux. Que l’on épouse les thèses du Giec ou qu’on les critique, l’acidification des eaux des océans n’est plus contestée. Le phénomène menace la chaîne alimentaire. Ce qui, au-delà des polémiques, devrait pousser à la réduction des émissions de CO2. Ce qui serait favorable à la lutte contre le réchauffement climatique."
"Jeudi 6 novembre se tient à Paris une rencontre entre les experts français impliqués dans le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et ceux récemment sélectionnés pour contribuer à la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, le « GIEC de la biodiversité »). Le caractère un peu obscur d’une telle information ne doit pas occulter des enjeux importants."
"L’équipe du P. Burgos, de l’université d’Arkansas aux États-Unis, s’est intéressée aux cultures de riz tolérant des herbicides (TH), qu’ils soient transgéniques ou mutés, et à la dissémination de cette tolérance à des riz qualifiés de « mauvaises herbes » (weed rice) ou adventices. Et sa conclusion est que les riz adventices apparus depuis les premières cultures de riz TH sont différents des riz adventices dits historiques, tant dans leur morphologie que dans leur physiologie. Une problématique importante selon les auteurs puisque qu’elle interfère potentiellement avec les stratégies de gestion de ces adventices dans le cadre d’une agriculture « industrielle »."
"Des mesures urgentes s'imposent faute de quoi de nombreuses espèces d'oiseaux pourraient s'éteindre."
"C'est une hécatombe : avec 421 millions d'oiseaux de moins en trente ans, la gestion actuelle de l'environnement en Europe apparaît incapable d'enrayer la disparition de nombreuses espèces récemment encore considérées comme communes, révèle une étude publiée, lundi 3 novembre, par le journal scientifique Ecology Letters, qui critique les méthodes modernes d'agriculture et la disparition de l'habitat."
"La transition énergétique n’est pas une simple opération économico-écologique visant à basculer d’un mode de production d’électricité basé sur le nucléaire ou le charbon vers des énergies « propres » ou « vertes », respectueuses de l’environnement et sans danger. La centrale E.ON de Gardanne, bientôt en production, en est l’illustration parfaite. Premier aperçu d’une affaire qui risque de tourner très mal, enrichir des actionnaires et des propriétaires tout en ruinant écologiquement les (fragiles) vallées cévenoles dont beaucoup sont pourtant… « protégées »."
"Dans le procès opposant l’entreprise Graines Baumaux à l’association Kokopelli, la Cour d’Appel de Nancy a rendu sa décision le 9 septembre 2014. Elle y rejette l’essentiel des demandes de la société Graines Baumaux, et en particulier celle fondée sur une prétendue faute de concurrence déloyale liée à l’absence d’enregistrement des variétés distribuées par Kokopelli. Mais sans condamner Kokopelli sur cette question (puisqu’elle n’était pas directement interrogée sur cela), elle y dévoile une interprétation restrictive de la réglementation semences…"