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" Selon le ministère de l'écologie, seulement près d'un quart des écosystèmes rares ou menacés sont en bonne voie de conservation. Voici les tops et les flops du dernier bilan scientifique. "
"Des chercheurs du Centre des sciences de la conservation (Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS/UPMC) et de l'Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine de Seine-Saint-Denis démontrent pour la première fois les effets de l'emploi de pesticides par les particuliers en France."
"Dans les épisodes précédents, des regroupements d’apiculteurs portaient plainte contre Bayer et Syngenta, deux géants des pesticides. Le groupe Bayer, non content de nier fermement les faits, a déposé une plainte contre la Commission Européenne."
"Face à la disparition des abeilles qui frappe depuis le début des années 2000 de nombreuses ruches en Europe et aux Etats-Unis surtout, avec des effondrements de populations de 30 % à 90 % en raison des insecticides ou des parasites, une étude met au jour qu'un des facteurs majeurs de cette hécatombe : les abeilles les plus jeunes se trouvent contraintes de butiner trop précocement pour pallier l'insuffisance en nombre d'insectes adultes, ce qui provoque leur mort. L'organisation sociale des ruches s'en trouverait bouleversée."
"Il n'existe plus que cinq rhinocéros blancs du Nord dans le monde, une espèce quasi réduite à néant par le braconnage et les conflits. Et alors que plus aucune des quatre femelles encore en vie n'est apte à la reproduction, l'espoir réside désormais dans des méthodes de procréation artificielle. Scientifiques et travailleurs de réserve naturelle se sont donc rencontrés en urgence, mardi 27 janvier au Kenya, pour une tentative de la dernière chance afin de sauver l'espèce de l'extinction."
"Pour la première fois, une étude met en évidence l'impact global et alarmant des activités humaines sur la vie marine. Après la disparition, souvent irréversible d'une partie de la biodiversité terrestre, c'est au tour de la vie marine de connaître un dangereux basculement vers une véritable extinction massive."
"Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, perte de nutriments agricoles… jusqu’à quel point l’humanité peut-elle modifier son environnement sans risquer d’importants désagréments ? C’est en cherchant à répondre à cette question qu’une équipe de chercheurs internationaux a forgé, en 2009 dans Nature, la notion de « limite planétaire ». Leurs travaux, qui font date, identifiaient les seuils limite à ne pas franchir pour éviter que « le système Terre ne bascule dans un état très différent [de l’actuel], probablement bien moins favorable au développement des sociétés humaines »."
"Les plantes que nous mangeons se ressemblent de plus en plus. Selon la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), 150 variétés de plantes seulement nourrissent la plus grande partie de l’humanité, alors que l’homme a cultivé jusqu’à 10 000 variétés différentes de légumes. Depuis le début du siècle dernier, les trois quarts environ de la diversité génétique des plantes cultivées ont été perdus à tout jamais."
"Le félin a été tué par des bergers pour défendre leurs troupeaux dans la région de Hayaleb. C'était le dernier représentant en Égypte d'une sous-espèce de léopard en voie d'extinction."
"A perte de vue, les arbres longent les larges allées. « C’est une forêt de feuillus typique du Nord de l’Europe : on trouve du chêne, du hêtre, du frêne, des merisiers, des charmes, etc. », détaille Yvain. Originaire de Saint-Gobain, bourg de 2 300 habitants dans l’Aisne, il a une formation de technicien forestier et fait partie du collectif Forêt Vivra, constitué pour réfléchir à l’avenir des treize mille hectares de la forêt de Saint-Gobain.
Là où le promeneur ne voit qu’une étendue d’arbres, Yvain reconnaît un mode d’exploitation de la forêt. Il s’arrête devant une parcelle : les arbres font tous la même taille, les troncs sont bien droits et de même diamètre. La vue est dégagée, sans broussailles, taillis ou branches basses. « C’est une exploitation en futaie régulière, explique-t-il. Tous les dix ans, on coupe quelques arbres pour faire une éclaircie et laisser les plus beaux grossir. Puis on coupe tout et on replante. »"
"Le développement de la filière bois-énergie sonnera-t-il la fin du bois comme énergie écologique ? Méga-unités de production, valorisation en électricité seule, agrocarburants, concentration industrielle et accaparement de terres, Reporterre présente les risques qui pèsent sur la filière."
"Ah, qu’il est difficile d’être écologiste ! A peine avancez-vous une solution pour répondre à la crise écologique que le capitalisme s’en empare, et la détourne au service de son système, aggravant encore le problème. La biomasse, qui désigne l’ensemble des matières organiques d’origine végétale, animale ou fongique pouvant devenir source d’énergie par combustion, après méthanisation ou transformation chimique en est un bon exemple. Aujourd’hui l’une des principales énergies renouvelables, pourra-t-elle le rester longtemps si la pression qu’elle fait peser sur le bois-énergie se maintient ? Depuis longtemps, face à l’impasse énergétique, et parce que le vent et le soleil ne peuvent suffire à répondre à celle-ci, les écologistes rappellent l’importance du bois : il a été la source d’énergie essentielle de l’histoire de l’humanité, il pourrait le redevenir après la longue parenthèse des fossiles."
"L’apparente disponibilité de la forêt est un leurre. Décryptage des Amis de la Terre qui alertent sur la diminution du gisement et les arbitrages à faire dans le cadre d’une transition écologique."
"« C’est une victoire de la mobilisation citoyenne ». Ce sont les premiers mots de soulagement lancés par Emmanuel Giboulot à la sortie du palais de justice de Dijon ce 4 décembre. La Cour d’appel vient de prononcer sa relaxe au terme d’une bataille remontant à juin 2013. A l’époque, ce viticulteur bio refuse de se plier à un arrêté préfectoral l’obligeant à épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée (lire l’article de Basta ! ayant révélé l’affaire). Aucun foyer de la maladie n’est à ce moment là identifié dans son département, la Côte d’Or. Mais le vigneron encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. "
"La sauvegarde des zones humides et de la biodiversité est le principal argument utilisé par les opposants à plusieurs projets contestés, comme le barrage de Sivens."
"La Commission européenne a annoncé mardi aux parlementaires européens sa décision d'abandonner la réforme des règles de « commercialisation des semences », affirme le Réseau semences paysannes (RSP) dans un communiqué du 17 décembre.
Proposé en mai 2013, ce règlement avait été rejeté en avril 2014 par le Parlement. La Commission devait présenter une nouvelle copie mais aurait finalement décidé de mettre cette proposition de côté.
Pourtant, selon le réseau, ce règlement refermait quelques ouvertures pour tenter d'enrayer l'érosion actuelle de la biodiversité cultivée. « Le droit des agriculteurs d'échanger leurs semences, le droit des petites entreprises de moins de 2 million d'euros de chiffre d'affaires de commercialiser toute la diversité disponible sans obligation d'enregistrement au catalogue, ou encore l'ouverture du catalogue à moins de standardisation des semences et donc de notre nourriture, sont renvoyés aux oubliettes », estime le réseau."
"Après Suni en octobre, Angalifu est mort dimanche. En deux mois, la population mondiale des rhinocéros blancs du nord a perdu un tiers de ses individus. Désormais, il n'existe plus que cinq animaux de cette sous-espèce, décimée par le braconnage."
"Voici un projet intéressant, original et qui s’inscrit dans les principes du développement durable ! Mené par un groupe d’ingénieurs et de scientifiques de San Francisco, ce projet devrait permettre de remplacer les lampadaires des rues par des arbres phosphorescents afin d’économiser de l’électricité. Ce projet est-il réalisable ?"
Durable, vraiment ?!?
"L’Union Européenne est le 1er importateur de poisson de la planète. Elle a donc mis en place une politique commune de la pêche destinée à satisfaire les besoins – énormes – de ses consommateurs : 22,3 kilos par an et par personne, contre 16 kilos en moyenne pour le reste du monde. De là, découle un immense carnage : celui des navires usines. Enquête au coeur d’un phénomène désastreux."
"Le projet CIGEO est de retour dans le projet de loi pour la croissance et l’activité d’Emmanuel Macron transmis lundi 17 novembre au Conseil d’État. Une nouvelle manipulation honteuse d’un Gouvernement qui avait déjà introduit CIGEO en douce dans le projet de Loi de transition énergétique en juin dernier avant de reculer. La société civile avait annoncé sa détermination et entend toujours maintenir la pression. Cette Loi Macron va-t-elle devenir le nouveau symbole des dérives et des manœuvres du système, dans le but d’imposer des projets inutiles à une population qui n’en veut pas ?"