417 liens privés
Que faire après les révélations de « Cash Investigation » sur l’agriculture qui tue ? | Même pas mal
"Si vous faites partie des téléspectateurs du documentaire de "Cash Investigation" diffusé mardi 2 février sur France 2, vous devez sans doute vous demander comment limiter la quantité d'intrants chimiques dans votre alimentation et votre environnement. Voilà quelques solutions..."
"Les pesticides, nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Ils font la fortune de quelques géants de l’agrochimie – six, exactement – et ont des conséquences graves sur la santé publique. Le postulat de départ de l’équipe de « Cash investigation », sur France 2, est remarquablement illustré par ce documentaire percutant. Leur démonstration a des chances de secouer le public, encore loin de mesurer l’ampleur du problème."
"Pour chaque augmentation de la concentration de l’air en particules fines (PM2,5), le risque d’être hospitalisé pour une maladie neurodégénérative s’accroît. C’est ce qu’indique une vaste étude menée par une équipe de chercheurs de Harvard (Boston, Massachusetts) et publiée, vendredi 1er janvier, dans la revue Environmental Health Perspectives. Il s’agit de la première étude épidémiologique sur les effets d’une exposition à long terme aux PM2,5 sur la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. « Cette étude confirme que la pollution de l’air est l’un des problèmes de santé publique les plus importants », estime le Dr Maria Neira, directrice du département Santé publique et environnement à l’Organisation mondiale de la santé (OMS)."
"Courant avril 2015, quelques mois après l’achèvement du processus d’adoption de "l’opt-out" culture (renationalisation des autorisations) [1], la Commission européenne a fait une nouvelle proposition [2] : permettre aux États membres d’interdire sur leur territoire l’utilisation d’OGM pour l’alimentation humaine ou animale. Une proposition qui soulève de nombreuses questions quant à sa mise en œuvre pratique [3]. Le processus législatif lié à cette décision, qui s’avère en principe long de plusieurs années, pourrait tourner court tant il fédère contre lui d’opposition. Après l’opposition de ses commissions « Agriculture » et « Environnement », le Parlement européen a, le 28 octobre 2015, rejeté, en plénière, cette proposition de « re-nationaliser » l’interdiction d’OGM dans l’alimentation humaine et animale, suite à une autorisation au niveau européen."
"Les substances chimiques auxquelles les populations sont quotidiennement exposées ont des effets sur la santé de plus en plus manifestes. C’est le sens de l’alerte publiée jeudi 1er octobre dans l’International Journal of Gynecology and Obstetrics par la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO). Elle met en avant la responsabilité de certains polluants de l’environnement dans les troubles de la fertilité et souligne l’urgence d’agir pour réduire l’exposition aux pesticides, aux polluants atmosphériques, aux plastiques alimentaires (bisphénol A, phtalates…), aux solvants, etc."
"Il n’y a, bien sûr, pas de condamnation pécuniaire, mais le coup est rude. Le Tribunal de l’Union européenne a condamné la Commission européenne, mercredi 16 décembre, pour « avoir manqué à [ses] obligations » sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE)."
"90 scientifiques du monde entier mettent en cause l’étude du gouvernement allemand qui a servi de base à la décision de l’Agence européenne de Sécurité alimentaire et demandent à la Commission "DE NE PAS TENIR COMPTE DES CONCLUSIONS ERRONÉES DE L’AESA SUR LE GLYPHOSATE"."
"Une mise à jour arrive pour Google Fit. Au programme, des données plus précises sur les déplacements, une détection de certains exercices avec les montres connectées et l'intégration de données sur le régime et le sommeil via une sélection d'applications dédiées."
"Le glyphosate, molécule cancérigène ? « Improbable », a tranché l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), le jeudi 12 novembre. Le Roundup, désherbant le plus vendu au monde et dont le glyphosate est l’ingrédient principal, se retrouve ainsi blanchi de tout soupçon. Voilà qui va soulager Monsanto, l’industriel qui fabrique et commercialise le Roundup, mais qui contredit l’avis rendu en mars dernier par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il avait classé le glyphosate dans sa liste des substances « cancérogènes probables »."
"L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estime improbable le risque cancérigène du glyphosate, un élément chimique très utilisé dans les désherbants comme le Roundup de Monsanto."
"Sale temps pour le diesel. Honnie par les écologistes, fustigée par les grandes municipalités, objet de soupçons des autorités de contrôle, cette technologie vieille comme l’automobile subit aujourd’hui son attaque la plus grave. L’affaire Volkswagen met en lumière non seulement les pratiques cavalières d’un constructeur mais aussi le flou qui entoure les contrôles antipollution de ces véhicules. Comme le dernier clou dans le cercueil d’une technologie dont les constructeurs français et allemands sont les spécialistes mondiaux et ardents promoteurs. Accident industriel majeur en vue pour les PSA, Renault, Daimler et bien sûr Volkswagen."
"Une enquête de 60 millions de Consommateurs, publiée ce jeudi, confirme la présence de nombreux composants indésirables pour la santé dans les produits cosmétiques. Grandes marques ou produits bon marché sont logés à la même enseigne. Acheter "cher" ne veut pas dire "sûr". Seules les marques bio s'inscrivent dans une vraie démarche de qualité. "
"La fraude opérée par Volkswagen relance le débat sur l'impact des véhicules qui roulent au gazole sur l'environnement."
"On connaît le traité transatlantique. On en sait moins sur son cousin du Pacifique, le TPP. Dans un article paru au courant du mois d’août, le média américain "Politico" montre comment l’industrie du tabac s'est invitée à la table des négociations de cet autre traité de libre-échange..."
"Les parties civiles saluent une décision "historique" qui va faire jurisprudence. La firme américaine dénonce un verdict "contraire aux principes du droit""
"« Cette victoire est dédiée à tous ceux qui ne sont plus là aujourd’hui pour se battre et est un message d’espoir pour les autres. » C’est un combat commencé il y a 8 ans contre le géant Monsanto qui s’achève pour Paul François, céréalier en Charente. Le 10 septembre, la Cour d’appel de Lyon a donné raison à l’agriculteur en concluant à la responsabilité de la firme multinationale dans le préjudice de Paul François suite à l’inhalation de monochlorobenzène, un composant du Lasso, un herbicide fabriqué et par Monsanto. Pour la documentariste Marie-Monique Robin, auteure de plusieurs films et ouvrages sur Monsanto, cette condamnation est réellement « historique ». « C’est la première fois qu’un agriculteur fait condamner Monsanto », souligne t-elle."
"A trois mois de la conférence mondiale sur le climat (COP21), la mesure se veut exemplaire : le premier ministre français, Manuel Valls, a annoncé, jeudi 10 septembre, la suppression « immédiate » des aides de l’Etat pour l’exportation de centrales à charbon dépourvues de dispositif de capture et de stockage du CO2, qui bénéficiaient à Alstom. Elles seront redistribuées au groupe de transports et d’énergie pour investir dans les énergies renouvelables. Le gouvernement honore ainsi la promesse faite par le chef de l’Etat en novembre 2014, l’une des principales mesures annoncées par la France en matière de réduction des énergies fossiles."
"Plus aucun risque de trouver des animaux clonés dans son assiette ? C’est ce que souhaite le Parlement européen. Le 8 septembre, les eurodéputés ont voté à une large majorité en faveur d’une proposition interdisant le clonage de tous les animaux de ferme [1]. Cette interdiction s’étend aux descendants des animaux clonés, aux produits qui en sont dérivés et aux importations sur le territoire européen. « Le Parlement a renforcé considérablement le texte proposé par la Commission européenne passant d’une mise à niveau d’un moratoire à une interdiction pure et simple, s’est réjouie l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi. Les parlementaires se sont assurés que cette interdiction vaudra non seulement pour la viande et le lait obtenus à partir de clones mais aussi de leurs descendants, là où réside la véritable menace »."
"C’est un coup de plus porté aux biotechnologies par l’Europe. Mardi 8 septembre 2015, le Parlement européen a adopté en première lecture, à une grande majorité (529 voix contre 120), une législation interdisant le clonage d’animaux à des fins d’élevage et d’alimentation dans l’Union européenne mais aussi l’importation sur le territoire européen de leurs descendants et de produits qui en sont issus (viande, lait, matériel reproducteur, etc.). Les pays tiers devront par ailleurs garantir, via un système de certificats, que les produits qu’ils exportent en Europe ne sont pas issus de clones. Car la technique, déjà répandue outre-Atlantique afin de conserver un patrimoine génétique avantageux – des bêtes « d’élite » produisant plus de viande ou de lait –, soulève des questions d’éthique et de bien-être animal."
"Suite à une action judicaire, plusieurs associations canadiennes ont réussi à obtenir le rapport préliminaire sur l’évaluation des risques du saumon transgénique AquAdvantage de l’entreprise AquaBounty réalisé en 2013. Et là, surprise, ce pré-rapport du ministère canadien des Pêches et des Océans met en exergue des résultats étonnants quant aux impacts de ce saumon transgénique. Parmi ses faiblesses, citons une plus grande susceptibilité de ce saumon GM face aux infections liées à la bactérie Aeromonas salmonicida, et des taux de croissance des saumons observés dans les équipements commerciaux d’AquaBounty non seulement plus faibles que ceux observés en station expérimentale – ces taux auraient-ils été annoncés pour attirer les investisseurs et obtenir l’autorisation commerciale ? - mais encore extrêmement fluctuants, laissant planer le doute quant à la prédictibilité et la stabilité du transgène codant pour l’hormone de croissance... Récemment, en juin 2015, trois membres de ce ministère publiaient un article qui détaillait les multiples effets liés à la surexpression de l’hormone de croissance : problèmes immunitaires, mais aussi respiratoires, le tout engendrant une viabilité réduite de ces poissons. Le plus surprenant, soulignent les associations, est que ces éléments n’ont jamais été pris en compte par l’agence voisine, la Food & Drug administration des Etats-Unis [1]. La science [2] reste délibérément à géométrie variable en fonction des intérêts défendus."