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"Deuxième tour de piste pour le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Le texte, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale en mars 2015 et modifié par le Sénat en janvier 2016, arrive en deuxième lecture devant les députés, de mardi 15 à jeudi 17 mars, après avoir été amendé et voté le 9 mars par la commission du développement durable. S’il contient soixante-douze articles (sans compter les sous-articles), deux d’entre eux, sur le préjudice écologique et sur les néonicotinoïdes, focalisent l’attention par leur caractère emblématique."
"Osons le dire, nous sommes technologiquement époustouflants, mais affligeants à bien des égards. Nous croulons sous l’avalanche de rapports qui pointent du doigt les impacts sanitaires et environnementaux de nos modes de vie, mais le sujet santé-environnement reste le parent pauvre de l’action publique. Plusieurs dizaines de milliards d’euros par an sont consacrés à la santé, mais les actions de prévention n’en représentent que 2,3 %, une part dérisoire. Pourtant, appliquer plus scrupuleusement le principe de prévention générerait des bienfaits sanitaires, écologiques et économiques."
"C’est un échec si patent et prévisible qu’il en devient presque risible. Depuis 2008 et les engagements du « Grenelle de l’environnement », non seulement les gouvernements successifs n’ont pas réussi à faire baisser l’usage des pesticides en France, mais ils ont aussi échoué, avec une égale constance, à tirer la leçon de leurs échecs. L’inflexion de cette courbe-là semble, elle aussi, impossible."
" D'après une étude franco-américaine, les imprimantes 3D rejettent des particules fines dans leur environnement proche qui pourraient être nocives pour leurs utilisateurs."
"Des chercheurs américains et français ont publié une étude qui démontre l'importance des dégagements de particules fines et d'émissions de composés organiques volatiles potentiellement dangereux pour la santé, lors de l'utilisation d'une imprimante 3D."
"Vos données personnelles ne sont pas seulement la cible d’agences d’espionnage bien ou mal intentionnées. Les compagnies d’assurance se sont lancées dans une véritable course pour tenter de collecter le plus d’informations possibles sur votre mode de vie. Les réseaux sociaux, les objets connectés ou les applications loisirs présentes sur les smartphones, sont autant de sources de renseignements sur votre état de santé ou votre régime alimentaire. Et une mine d’or pour évaluer les risques qu’assurances et mutuelles doivent couvrir ainsi que la prime que vous devrez acquitter. Votre assureur vous dictera-t-il demain la manière dont vous devez vivre pour ne pas payer plus cher ? Enquête."
"Des chercheurs en médecine de l'Université de Chicago élaborent des algorithmes qui doivent améliorer la fiabilité des objets connectés qui surveillent l'activité des patients et consommateurs, pour éviter les fraudes à l'assurance lorsque des réductions sont offertes à ceux qui suivent un certain comportement dicté par l'assureur."
"Si vous habitez à proximité de vignes, de vergers ou de champs de céréales, pensez à passer régulièrement l’aspirateur : il est en effet fort probable que la poussière qui traine chez vous soit chargée en pesticides, et notamment en perturbateurs endocriniens – ces substances qui inter-agissent avec notre système hormonal et sont à l’origine de maladies graves et de malformations. C’est l’association Générations futures qui vient de révéler cette pollution intérieure dans son sixième rapport « Expert » (pour exposition aux pesticides perturbateurs endocriniens)."
"Le retrait des médicaments dangereux du marché mondial n'est pas aussi systématique que l'on pourrait le penser. L'Afrique est touchée de plein fouet par ce fléau."
"Les nanomatériaux, faits de particules « lilliputiennes » dont la taille se mesure en milliardième de mètre (50 000 fois moins que l’épaisseur d’un cheveu), sont de plus en plus présents dans notre univers quotidien. Y compris dans les déchets où ils terminent leur vie, avant de retourner dans la nature. Cela, sans que leurs dangers soient encore bien connus."
"Les premiers résultats de la commission Royal chargée, à la suite du scandale Volkswagen, de tester les émissions polluantes de cent véhicules diesel, sont tombés : ils sont « alarmants », selon les deux ONG membres du panel. Alors que ces travaux n’ont encore donné lieu à aucune communication officielle, le Réseau action climat (RAC) et France nature environnement (FNE) ont décidé, jeudi 11 février, de révéler l’analyse des tests réalisés sur les 22 premiers véhicules."
"Les Amis de la Terre Autriche (Global 2000) ont annoncé mercredi à Vienne qu’ils déposaient une plainte relative à l’herbicide glyphosate, contre le producteur de semences Monsanto, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Office fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR). L’association écologiste constate que de graves manquements dans la procédure ont amené à la conclusion que ce produit « ne serait pas cancérigène »."
"Des échantillons de poussière collectés dans une vingtaine de maisons situées à proximité de cultures contiennent des résidus de pesticides affirme l'ONG Générations futures."
"Alors que la Commission européenne s’apprête à renouveler pour 15 ans l’autorisation du principal composant du désherbant Roundup, un collectif d'ONG porte plainte contre l'entreprise qui le produit, Monsanto, et l'Autorité européenne de sécurité des aliments."
"« Quand on voit notre voisin agriculteur sur son tracteur traiter ses pommiers sans protection particulière, on se dit que ça va. Mais quand il arrive en tenue de cosmonaute, on se dépêche de faire rentrer les enfants ! » C’est ainsi que Marie Pasquier résume la cohabitation quotidienne de sa famille avec les arboriculteurs du Rhône, au sud de Lyon, dont les vergers les plus proches sont à cinq mètres de ses fenêtres. Elle dénombre « 20 épandages par saison, entre mars à septembre », qui la dissuadent d’avoir son propre jardin, car « ce n’est pas la peine d’essayer de cultiver des légumes bio par ici. » Elle ne sait pas quelle est la teneur des pulvérisations qui laissent un dépôt jaune sur sa terrasse. Sa famille a toujours vécu là, et elle a commencé à se documenter sur la question des pesticides après le décès de son père, mort d’un lymphome."
"Dentifrice, shampooing, déodorant, crème pour le visage, après-rasage… L’Union fédérale des consommateurs (UFC)-Que choisir a fait d’inquiétantes découvertes en passant au peigne fin 185 produits cosmétiques du quotidien pour adulte et bébé. L’association de consommateurs a livré ses résultats, lundi 22 février, sous forme d’une base de données détaillant leur composition, dans laquelle « des substances préoccupantes du fait de leur caractère toxique, allergisant, irritant ou perturbateur endocrinien » ont été retrouvées."
"Allergènes, composés toxiques, perturbateurs endocriniens : l'UFC-Que Choisir alerte les consommateurs sur la présence de substances "préoccupantes" dans les produits cosmétiques courants."
"Quatre ans de procédures auront été nécessaires pour que des riverains corréziens soient reconnus « victimes des pesticides » par le tribunal correctionnel de Brive, en Corrèze. « Nous ne pouvions laisser poursuivre ces pratiques d’épandages aériens consistant à arroser notre environnement de produits dangereux sans réagir », soulignent Philippe Bravard et Laurent Deyzac, deux des trois plaignants. « C’est pour nous une grande victoire et un signe d’espoir pour l’avenir de nos enfants mais aussi la preuve que chacun d’entre nous peut faire changer les choses ». C’est en octobre 2011 qu’ils se constituent partie civile contre des épandages d’insecticides réalisés par voies aériennes sur des châtaigneraies à la fin de l’été. Si ces épandages sont interdits depuis 2009 par une directive européenne comme le rappelle notre enquête, ils se poursuivent en France grâce à des dérogations préfectorales."
"L’enquête de Cash Investigation diffusée le 2 février rappelle un scandale sanitaire toujours à l’œuvre : les pesticides cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques qui sont déversés par milliers de tonnes chaque année, dans tous les départements. Qu’en est-il des alternatives à ces molécules chimiques de synthèse ? La loi d’avenir agricole de juillet 2014 devait favoriser la commercialisation des préparations naturelles comme le vinaigre blanc, le sucre ou l’argile. Or, le décret permettant leur mise sur le marché traîne au milieu des piles de dossiers du ministère... À ce jour, pulvériser sur ses cultures une tisane de plantes reste passible de poursuites. Quant à l’agriculture bio, sans pesticides, elle n’est pas suffisamment soutenue."
"97 % d’aliments contenant des résidus de pesticides ; les enfants exposés à près de 130 polluants chimiques chaque jour ; une industrie partagée entre six multinationales – Syngenta, Bayer, Dow, Monsanto, BASF et Dupont – qui règnent sur un marché de 50 milliards d’euros… Voici quelques chiffres glanés dans l’enquête édifiante de « Cash Investigation », diffusée mardi 2 février sur France 2, sur les pesticides et leurs dangers pour la santé."