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"Le verdict du tribunal correctionnel de Dijon est tombé le 7 avril. Emmanuel Giboulot, viticulteur biologique ayant refusé de se plier à un arrêté préfectoral l’obligeant à épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée, est condamné à 1000 euros d’amende, dont moitié avec sursis. Le juge a donc décidé de suivre les réquisitions du procureur. Le viticulteur compte faire appel de ce jugement qu’il qualifie d’« injustifié ». « L’amende est seulement symbolique mais elle est de trop », réagit le viticulteur, contacté par Basta !. « On sous-entend dans cette décision que l’arrêté est justifié, motivé par l’urgence, alors que la maladie n’est pas présente. »"
"Open Food Facts a débuté il y a maintenant 2 ans, le temps passe vite ! Jusqu'à présent tous les efforts ont porté sur le fond plutôt que sur la forme : le projet se développe bien, la base de produits grandit et s'internationalise, mais il n'existe pas encore de structure juridique dédiée à Open Food Facts (le projet est pour l'instant "abrité" par l'entreprise unipersonnelle du fondateur dont l'activité principale est l'édition du site Recettes de Cuisine)."
"Plus de 500 000 signatures recueillies en moins de quinze jours pour soutenir Emmanuel Giboulot ! Le buzz créé par l'affaire du viticulteur bio poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter ses vignes a surpris l'intéressé lui-même. « C'est bien au-delà de ce que l'on avait imaginé. Cela montre que c'est un sujet qui fait vraiment écho dans la société », nous confiait Emmanuel Giboulot, juste avant son audience à Dijon (voir notre reportage)."
"Le parquet aura finalement requis 1 000 € d'amende, dont 500 € avec sursis, pour Emmanuel Giboulot, le vigneron qui avait refusé de traiter préventivement ses vignes contre la cicadelle, comme l'ordonnait un arrêté préfectoral. On est bien loin des 30 000 € et six mois de prison que l'homme encourait au départ pour cette infraction. Le jugement est mis en délibéré au 7 avril, mais le procès qui s'est tenu le 24 février à Dijon est déjà perçu comme une victoire pour la biodynamie. L'affaire fut très médiatisée et le vigneron avait à ses côtés plus d'un demi-million de pétitions pour le soutenir. Le pot de terre (bio) qui l'emporte sur le pot de fer (du lobby phytosanitaire) ? Du point de vue des blogs et des réseaux sociaux, la situation est moins manichéenne qu'il n'y paraît. Et surtout, le débat n'est pas seulement là."
"Quand il apparaît sous le grand soleil de la fin de matinée, c'est une salve d'applaudissements et de hourras qui résonne devant le tribunal correctionnel de Dijon. Emmanuel Giboulot prend la parole face à une foule de plus d'un millier de personnes venue le soutenir dans son procès.
Le viticuleur de 51 ans comparaissait, lundi 24 février, pour avoir refusé de traiter ses dix hectares de cépages, exploités en biodynamie à Beaune (Côte-d'Or), contre une maladie très contagieuse et mortelle pour la vigne, la flavescence dorée. Une infraction pénale passible de six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende."
"Le web a son héros, et c’est un viticulteur bio. Fatalement, vous l’avez croisé dans vos journaux ces derniers jours. Son fait d’armes ? Emmanuel Giboulot, installé à Beaune, en Bourgogne, s’est rebellé contre un arrêté préfectoral qui sommait les vignerons de traiter leurs ceps contre la flavescence, une maladie contagieuse. L’homme a refusé pour préserver la biodiversité de ses terres et lundi se tenait son procès à Dijon. Il encourait une grosse amende et une peine de prison. Sa rébellion a été soutenue sur le web notamment via une pétition qui a recueilli plus de 470 000 signatures. Un succès garanti bio."
"Alors que le viticulteur bio divise toujours la profession et les écologistes, une amende de 1000 euros a en tout cas été requise contre Emmanuel Giboulot, en attendant le jugement du 7 avril."
"Emmanuel Giboulot, viticulteur en biodynamie en Bourgogne, comparaissait le 24 février au tribunal correctionnel de Dijon. Poursuivi pour avoir refusé de polluer, en n’appliquant pas un insecticide sur ses vignes, Emmanuel Giboulot défend une autre approche de la viticulture sans recours systématique aux produits chimiques. Son combat a trouvé un écho incroyable auprès des citoyens, simples consommateurs, viticulteurs ou victimes des pesticides. Pour la profession viticole, ce procès pourrait marquer un tournant. Basta ! était à Dijon. Reportage."
"Un vignoble bio peut-il être forcé d'utiliser des pesticides pour lutter contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurté Emmanuel Giboulot, qui exploite 10 hectares en biodynamie sur la côte de Beaune et la haute-côte de Nuits, en Bourgogne.
Le viticulteur de 51 ans comparaît, lundi 24 février, devant le tribunal correctionnel de Dijon pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir contre la flavescence dorée. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. L'affaire, largement médiatisée, divise militants écologistes et profession viticole."
"Il paraît que je devrais pavoiser, moi le restaurateur indépendant, que je devrais faire des bonds. Depuis le 28 janvier, des journalistes m’interpellent. Ils m’invitent à saluer une législation au terme de laquelle les cuisiniers exemplaires – ces héros qui proposent des plats mitonnés sur place à base de produits bruts – seront tenus de le stipuler sur leurs cartes et menus.
Las, au risque de pourrir l’ambiance, je suis au regret d’expliquer que l’inscription du « fait maison » dans la loi ne consacre en rien mon combat pour la pleine information des consommateurs."
"C’est une histoire édifiante ! Celle d’un préfet qui décide que les viticulteurs doivent épandre un pesticide pour une hypothétique épidémie de cicadelle, celle d’un viticulteur bio qui refuse de le faire et celle d’un tribunal correctionnel qui doit juger celui-ci pour complaire à celui-là. Une affaire édifiante qui risque d’instaurer un fâcheux précédent.
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Rappelons qu’en octobre 2013, une enquête de Que Choisir révèle des taux de pesticides dans les vins jusqu’à 3 500 fois supérieurs à la norme de potabilité de l’eau"
"Samedi 22 février était le jour international des données ouvertes (Open Data Day), durant lequel « dans de nombreuses villes à travers le monde, des citoyens se rassembleront pour développer des applications, libérer des données, créer des visualisations et publier des analyses utilisant des données ouvertes ». L'Open Data Day est une très bonne occasion pour faire découvrir l'open data au grand public, pour leur montrer comment ils peuvent bénéficier des données ouvertes (y compris dans des domaines qu'on n'associe pas immédiatement aux données, comme ce qu'on mange !), et pour expliquer comment chacun peut prendre une part active au mouvement de libération des données !"
"Après que des révélations aient été faites en Grande-Bretagne sur la forte présence d’aluminium dans les laits pour bébés, c’est Le magazine 60 millions de consommateurs français qui a confirmé qu’il en est de même en France : nombre de marques de laits infantiles offrent des taux d’aluminium importants. Faut-il pour autant s’alarmer ?"
"Après des révélations concernant la présence d’aluminium dans du lait pour nourrissons au Royaume-Uni, 60 millions de consommateurs a souhaité savoir ce qu’il en était en France. Dans son dernier numéro paru jeudi 20 février, le magazine met en évidence une présence importante d’aluminium dans plusieurs références de laits infantiles.
Comme à son habitude, 60 millions de consommateurs a passé au banc d’essai plusieurs produits disponibles en grande surface. 47 références ont ainsi été analysées."
"Ce sont des documents secrets qui lèvent un peu plus le voile sur le recours, excessif et souvent incontrôlé, aux médicaments dans les élevages. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a ainsi maintenu l'autorisation de plusieurs dizaines d'antibiotiques dans l'alimentation du bétail américain, même après avoir découvert « les risques élevés » qu'ils représentaient pour la santé humaine."
"Les OGM peuvent-ils être bons pour la santé ? Le débat est relancé alors que le groupe américain d'agrochimie Pioneer, filiale du géant DuPont, est en train de lancer, sur le marché américain et peut-être bientôt en Europe, une graine de soja génétiquement modifiée et « saine », de marque Plenish. Son rival, Monsanto, développe de son côté un produit similaire, Vistive Gold."
"«Les animaux OGM nourriront-ils la planète?», se demandait Terra Eco en juin 2012. Le journal se penchait sur les modifications génétiques d'animaux et sur le cas particulier d'«un saumon qui grossit deux fois plus vite» (qui grandit toute l'année et pas seulement au printemps), suite à un remaniement de son patrimoine génétique. Il est commercialisable plus rapidement, et permet donc de produire à moindre coût."
"Nous nous attardons aujourd’hui sur un nouveau produit de consommation courante : le jambon sous vide. Pour l’exemple, nous avons choisi un jambon Herta de « qualité supérieure« . Comme d’habitude, il ne s’agit pas de fustiger une marque mais bien d’examiner la différence entre la publicité/l’emballage et le produit réel. Dans ce cas précis, un marketing assez classique pour un produit pas très naturel."
"Qu’est-ce qui ressemble à du fromage, a le goût du fromage, la texture du fromage mais qui n’est pas du fromage ? Ce vrai faux fromage est du « fromage analogue » que l’on trouve dans tous les plats préparés type lasagnes, pizza ou gratins."
"Open Food Facts est un peu le OpenStreetMap de la nourriture. Le but principal d'Open Food Facts est de récolter une base de données des ingrédients et informations nutritionnelles de tous les produits qu'on peut trouver sur le marché. La base de données est entretenue grâce au système de crowdsourcing, c'est à dire que chaque personne peut modifier ou ajouter des données."