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Sur le papier, Nestlé, Danone et Coca multiplient les actions pour estomper leur image de prédateurs de ressources en eau. En réalité, ces trois immenses producteurs mondiaux d’eau en bouteille placent leurs partenaires en situation de conflit d’intérêts, font taire des élus locaux et exagèrent leur impact.
La mobilité et le développement durable sont des enjeux universels que Mac Lesggy abordera tout l’été avec les jeunes générations. À travers le podcast « En voiture vers le futur », il donnera la parole aux enfants et répondra à leurs questions avec savoir et pédagogie.
Usines, véhicules, fournisseurs... les constructeurs automobiles sont de plus en plus nombreux à promettre la "neutralité carbone". Malgré les efforts, la promesse est pourtant trompeuse.
L’assemblée générale du géant pétrolier a approuvé la grande majorité des résolutions présentées par sa direction, y compris la résolution 14 concernant sa faible stratégie climat. Total distribuera 7,6 milliards d’euros de dividendes.
Journée noire pour la crise climatique et la finance verte. Ce matin, lors de l’assemblée générale de Total, une large majorité des actionnaires a voté pour la stratégie climaticide de la major pétrolière et gazière. Ce soutien massif en faveur d’un plan qui permet à Total d’accroître sa production d’hydrocarbures, à rebours des recommandations de la science et de l’AIE, est indéfendable. Surtout lorsque parmi les soutiens au plan climaticide de Total, on retrouve des investisseurs comme AXA, BNP Paribas, Amundi qui mettent (trop) souvent en avant leurs engagements pour le climat et la finance verte. Si plusieurs investisseurs ont eu le courage de tenir tête à Total, l’histoire se souviendra surtout des actionnaires qui continuent de faire l’autruche face à l’urgence climatique.
L’assemblée générale de Total ce vendredi 28 mai a été, au mieux, une vaste opération de greenwashing, au pire, un terrible aveuglement. Les actionnaires ont voté massivement pour un plan « climat » qui maintient les projets d’expansion pétrolière et gazière du groupe.
Déguisés en vaches ou en arbres, les militants de XR ont pénétré à l’intérieur des hypermarchés de l’enseigne pour alerter les clients sur le « double jeu » du groupe Casino. « Derrière ses engagements “verts”, le groupe Casino serait responsable de 56.000 hectares de déforestation [en Amazonie], soit cinq fois la surface de Paris », peut-on lire sur le compte Twitter de l’organisation écologiste.
Ce billet résume Recyclage : le grand enfumage de Flore Berlingen (ex-directrice Zero Waste France). Le livre est paru à l'été 2020, avec le sous-titre : Comment l'économie circulaire est devenue l'alibi du jetable.
Le concept est simple. Pas besoin de taxe carbone comme celle qui a suscité la création et la révolte des Gilets Jaunes.
Une société intitulée “FuelforPlanet” basée à Vitrolles en PACA lance des stations-services qui vendent comme toutes les stations du gazole et de l’essence ; seule différence, le carburant y est un peu plus cher, la société s’engageant à compenser à 100 % du CO2 que vous avez glissé dans votre réservoir.
Les débats se multiplient sur la façon de relancer l’économie alors que la crise sanitaire sévit encore dans nombre de pays. Il est essentiel de poser clairement les enjeux sous-jacents à la reprise.
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La priorité n’est pas de verdir la croissance à grand coup de « green deal », mais de créer une prospérité sans croissance des flux physiques carbonés.
Un communiqué de Pierre Ozer Chargé de recherche, Climatologue, The Hugo Observatory, ULiège.
Il met en perspective de façon magistrale le décalage entre le discours de l’industrie automobile, qui demande aujourd’hui une aide à l’Etat pour relancer le marché, et la réalité en ce qui concerne les émissions de CO2 des véhicules neufs.
Les plans de soutien ou de relance seront verts, assurent les responsables politiques et européens. Pourquoi n’assument-ils pas clairement que des activités doivent disparaître ? s’interroge Florence Jany-Catrice, économiste qui plaide pour des plans de reconversion, plutôt que de relance.
Cela fait maintenant quelques temps que la youtubeuse Marie Lopez —alias Enjoyphoenix— développe une certaine conscience écologiste, ce qui est à saluer pour une personne aussi influente qui évolue dans des milieux particulièrement consuméristes. [...] Pour autant, certains points de son discours sont critiquables, et récemment, Marie a fait une vidéo « Une journée avec » … Brune Poirson, secrétaire d’état au ministère de la « transition écologique et solidaire ».
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Se concentrer sur les choix de consommation en revient à chercher le moins pire sans remettre en question l’essentiel.
Yanis Varoufakis, cofondateur de DiEM25 (Democracy in Europe Movement 2025) et David Adler, coordinateur politique du mouvement, alertent sur l'imposture du Green Deal européen porté par Ursula Von der Leyen, un «plan de conservation, et non de transformation». Le pacte vert de la Commission européenne «récupère les slogans de l’activisme pour le climat en les vidant de son contenu».
Ses annonces relatives aux énergies vertes et à la neutralité carbone sont l'arbre qui cache la forêt de puits de pétrole.
Entre mer et montagne, la plaine du Var, ancien potager de la Côte d’Azur, a souffert d’une urbanisation effrénée. Christian Estrosi, député maire de Nice, mène aujourd’hui un projet estampillé écologique qui vise à bétonner encore davantage au nom du développement durable.
Face à l’atonie des pouvoirs publics, la société civile a raison de demander des comptes aux entreprises sur le « greenwashing », estime le journaliste Olivier Petitjean, dans une tribune au « Monde ».
L’entreprise américaine affiche pourtant régulièrement des positions de défense de l’environnement.
Selon une étude de l'organisation InfluenceMap, les géants pétroliers sont très impliqués dans le lobbying pour bloquer les mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Plus on creuse les questions environnementales, plus on réalise que l'ampleur de la catastrophe est pire qu'on ne l'imaginait. Et que les solutions sont elles aussi plus exigeantes et radicales que prévu. C'est en tout cas le constat d'Hélène Grosbois, lectrice d'Usbek & Rica, qui a entrepris de changer son mode de vie pour être en accord avec cette prise de conscience. Elle nous livre ici le témoignage de sa transition : passée d'une grande banque à une ONG écolo puis à la permaculture et la quête d'autonomie, son parcours est riche d'enseignements. La croissance « verte » est un mirage, dit-elle, et pour mener une vie compatible avec la nécessaire décroissance, la meilleure solution serait de quitter la ville. Un mouvement massif vers une telle transition serait possible, et Hélène Grosbois a quelques idées pour y parvenir.