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"Rarement le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) aura rendu évaluation potentiellement aussi lourde de conséquences. Dans la dernière édition de la revue The Lancet Oncology, publiée en ligne le 20 mars, l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce avoir classé trois pesticides dans la catégorie 2A – c’est-à-dire « cancérogènes probables » –, dernier échelon avant la qualification de « cancérogène certain »."
"Une nouvelle étude fait le lien entre résistance aux antibiotiques et pesticides couramment utilisés. Le glyphosate, le 2-4 D, le Dicamba peuvent affecter les bactéries et favoriser la résistance à des antibiotiques courants."
"Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières.
Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.
Dans son évaluation – publiée après un travail d’un an mené par dix-sept experts internationaux indépendants qui ont recensé l’ensemble des études scientifiques sur le sujet – le Circ a classé ce produit comme « probablement cancérogène ».
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Le journaliste termine son article par ces mots :
« L’histoire fait au moins comprendre une chose : l’état de notre environnement est souvent celui de notre démocratie. »"
"Le partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (TAFTA ou TTIP) est un énorme traité en cours de négociation entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Ses conséquences sur nos normes alimentaires pourraient être particulièrement désastreuses.
Toutes les lois qui contrôlent la sécurité de nos aliments, qui minimisent les risques pour les humains et la planète, et qui garantissent le choix du consommateur, sont directement menacées, si le TAFTA/TTIP se concrétise.
La production alimentaire européenne et de nombreux règlements l’encadrant sont souvent plus stricts qu’aux Etats-Unis. L’agrobusiness états-unien fait pourtant le forcing pour que ses produits - actuellement interdits sur le marché européen, mais en vente aux Etats-Unis - soient automatiquement autorisés en Europe, grâce au TAFTA/TTIP.
Voici quelques uns des aliments qui posent particulièrement problème et qui pourraient se retrouver dans vos assiettes si un accord sur le TAFTA/TTIP est conclu."
"Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Union. Frappante, cette estimation est le principal résultat d’une série d’études conduites par une vingtaine de chercheurs américains et européens, à paraître dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et qui devaient être présentées à San Diego (Californie), jeudi 5 mars, au congrès annuel de l’Endocrine Society – la principale société savante dévolue à l’endocrinologie. Les auteurs, qui ne font pas mystère des marges d’incertitudes inhérentes à ce genre de calculs, placent la fourchette haute de leur estimation à quelque 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen."
"L'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (IARC), basée à Lyon, dans le Rhône, a classé, vendredi 20 mars, cinq pesticides comme cancérogènes « probables » ou « possibles » pour l'homme.
L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon entrent ainsi dans cette première catégorie. Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, entrent dans la deuxième catégorie."
"Le Centre de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé vient d’affirmer que l’herbicide le plus utilisé dans le monde est « probablement carcinogène pour les humains », de quoi alarmer l’industrie agrochimique et les jardiniers amateurs."
"Au moins une vingtaine de perturbateurs endocriniens (PE) – avérés ou suspectés – seraient présents dans les cheveux des femmes urbaines en âge de procréer. C’est le principal message d’une étude rendue publique jeudi 12 mars par l’association Générations futures, financée par le Conseil régional d’Ile-de-France. Ces résultats se fondent sur l’analyse des cheveux d’une trentaine de jeunes femmes de 20 à 35 ans, vivant principalement à Paris et en banlieue parisienne – échantillon toutefois non-représentatif de cette population."
"Véritable poison insidieux pour notre santé, l’aluminium est partout dans notre environnement quotidien. L’alimentation est l’une des voies d’exposition les plus simples et les plus récurrentes. Les personnes souffrant de maladies du tube digestifs sont directement concernées par ce problème. Comment y remédier ?"
"Vous reprendriez bien un peu de Chocapic entre deux dessins animés ? Cinq ans après la signature d'une charte "de bonne conduite" qui avait stoppé net un projet de loi censé interdire les publicités de produits gras pendant les émissions pour enfants, Kellog's, Nestlé et leurs amis de l'agroalimentaire continuent à squatter les écrans pub des émissions pour la jeunesse. Un constat accablant dressé par France 5 dans un documentaire intitulé "Céréales, pas de bol pour le petit-déj". Et en 2015, le lobbying des industriels est toujours aussi efficace : le code-couleur sur les paquets de céréales, censé indiquer les produits trop gras et trop sucrés, ne sera que facultatif. Une victoire de Kellog's avec le soutien du ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Stéphane Le Foll."
"Cela commence par des programmes vous incitant à davantage marcher que votre patron ou vos collègues de travail. Pour votre santé. Puis, certains passent aux capteurs qui mesurent avec qui vous parlez. En France, la Cnil s'inquiète du risque d'émergence de nouvelles formes de discrimination."
"Les tétines, couches, tapis de sol ou bodys sont-ils aussi inoffensifs qu’ils n’y paraissent ? En testant en laboratoire 68 produits pour bébés, l’UFC Que Choisir révèle dans un communiqué que plus d’un sur six contient des perturbateurs endocriniens. Ces molécules chimiques, telles que les phtalates ou le bisphénol A, perturbent le système hormonal et peuvent avoir des effets très nocifs sur l’organisme, même à faible dose : malformations des organes sexuels, puberté précoce, diabète, cancers...
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« Une interdiction pure et simple devrait être la règle pour tous les perturbateurs endocriniens », affirme l’association qui demande aux législateurs français et européens d’adopter sans délai une réglementation bien plus ambitieuse, en particulier pour les produits destinés aux enfants.
Les récent signaux envoyés par l’Europe sont assez mauvais en la matière."
"La bataille autour du sofosbuvir, médicament révolutionnaire contre l’hépatite C, se poursuit. Mardi 10 février, l’organisation médicale humanitaire Médecins du monde (MDM) a attaqué le brevet de ce traitement, commercialisé depuis 2013 sous le nom de Sovaldi, auprès de l’Office européen des brevets. Tout en reconnaissant une avancée thérapeutique majeure, MDM conteste que cette molécule du laboratoire américain Gilead Sciences soit suffisamment innovante pour être couverte par un brevet. Surtout, elle juge son prix « exorbitant » et dénonce l’absence de génériques."
"Google prépare une mise à jour de son moteur de recherche afin de fournir des réponses précises vérifiées aux questions médicales que peuvent se poser les internautes. L'entreprise a fait vérifier les informations, mais prévient que ce service n'est qu'une encyclopédie : il ne donne pas de conseils médicaux et ne remplace pas une consultation auprès d'un professionnel de la santé."
"Encore inconnue du grand public, la start-up Rally Health dirigée par un ancien cadre de Twenga a déjà recruté plus de 200 employés. Son but : fournir aux assurances des applications et des données permettant de motiver les assurés pour qu'ils entretiennent leur santé, sous la surveillance des objets connectés."
"Attendue depuis deux ans, la loi encadrant l'exposition du public aux ondes électromagnétiques générées par les technologies sans fil (antennes-relais, téléphones mobiles, tablettes...) a été adoptée par les députés, jeudi 29 janvier en fin de matinée, à la faveur d'une niche parlementaire du groupe écologiste. Elle a été votée par l'ensemble de la majorité, tandis que l'UDI s'est abstenue – à l'exception de Bertrand Pancher (Meuse) qui s'est prononcé pour – et que l'UMP a voté contre, y voyant une entrave au développement des industries du numérique."
"L'Autorité européenne pour la sécurité des aliments vient de trancher : l'exposition actuelle des consommateurs au bisphénol A est sans risque pour leur santé."
"Avec l'interdiction étendue du bisphénol A aux récipients alimentaires, on pensait être débarrassé de ses risques sur la santé. Que nenni ! Le bisphénol F et le bisphénol S, substituts du bisphénol A dans certaines applications, ont le même effet négatif sur le testicule fœtal humain que celui du bisphénol A. C'est ce que viennent de démontrer des chercheurs de l'Unité mixte de recherche 967 « Cellules souches, Radiations et instabilité génétique » (CEA/Inserm/université Paris Diderot)[1] avec la même méthode in vitro qui avait permis à l'équipe d'analyser, en 2012, l'effet négatif du bisphénol A sur le testicule[2]."
"Remplacer le bisphénol A (BPA), mais par quoi ? L’affaire pourrait vite tourner au casse-tête toxicologique et industriel. Alors que depuis le 1er janvier le BPA n’est plus autorisé dans les contenants alimentaires en France, de nombreuses questions demeurent ouvertes sur les risques présentés par ses substituts. Et, en particulier, par les bisphénols versions « S » (BPS) et « F » (BPF). Des travaux français publiés dans la dernière édition de la revue Fertility & Sterility montrent que ces deux produits qui ont été, ou sont encore, utilisés en remplacement du BPA présentent les mêmes effets négatifs sur le développement de l’appareil génital masculin."
"Ce titre volontairement provocateur évoque une problématique qui revient régulièrement au sujet des vignobles bio : peut-on éviter totalement les pesticides ? Bio ne suppose-t-il pas justement « sans pesticide » ? Qu’en est-il réellement ?"