417 liens privés
"ArcelorMittal, EDF, Total, E-ON et GDF Suez sont, de loin, les industriels les plus émetteurs de CO2 en France. Alors que se profile la loi sur la transition énergétique, Mediapart a établi le palmarès des plus gros pollueurs climatiques. Surprise : EDF, pourtant producteur à 80 % d’électricité d’origine nucléaire, y occupe la deuxième place."
"L'Europe pourrait nous imposer une amende de plusieurs dizaines de millions d'euros. Près de 19.000 communes françaises sont considérées comme des zones vulnérables aux nitrates."
"Détruire un arbre vieux de plus 400 ans à condition d’en planter 100 autres ailleurs, voilà ce que vient d’autoriser début janvier le Ministre britannique de l’environnement. C’est ce qu’on appelle la compensation biodiversité, planter ici pour pouvoir détruire là bas."
"« Non, je n’ai pas besoin de sac, merci. » Vous avez arrêté de compter le nombre de fois où vous prononciez cette phrase. Vous prenez votre mal en patience, pensant secrètement « Vivement que ces sacs jetables soient interdits. »
En 2010, la France s’est engagée à les taxer, afin d’aboutir à l’« éradication » (sic) du milliard de sacs plastique jetables distribués en France. Eradication à retardement, toutefois, puisque cette taxe de six centimes d’euros par sac devait entrer en vigueur ce 1er janvier 2014.
Quatre ans plus tard, le jour J est enfin arrivé. Et pourtant, rien n’a changé, vous continuez à prononcer la petite phrase, la loi n’est finalement pas appliquée. Mais que s’est-il donc passé ? "
"La France n'a toujours pas correctement transposé dans sa législation la loi européenne sur les nitrates et s'expose ainsi à de lourdes sanctions financières, a estimé jeudi 16 janvier l'avocate générale de la Cour de justice de l'Union européenne, Juliane Kokott. « Cette directive [loi européenne] est très importante pour la qualité de l'eau dans l'Union européenne », a souligné Mme Kokott dans ses conclusions."
"En réaction au Forum Mondial sur le Capital Naturel (Edimbourg, Ecosse, 21-22 novembre 2013), 136 organisations ont publié une Déclaration internationale pour défendre les biens communs et s’opposer aux mécanismes de compensation biodiversité."
" Infinity se dressera près de l'aéroport de Séoul. Avec cette faculté inédite, malgré ses 453 mètres de haut, de pouvoir être invisible.
[...]
Le principe repose sur un ensemble de caméras et d'écrans qui rendront visibles sur une façade ce qui se trouve juste à l'opposé: circulation, mobilier urbain, constructions, paysage."
Des écrans sur toute la hauteur d'une tour... Non mais allô quoi !!
"Indiscutablement, le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a repris des couleurs. Sur le papier du moins. Le préfet de région, Christian de Lavernée, a publié samedi 21 décembre les arrêtés relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, conditionnant le démarrage de ce chantier controversé. Les premières actions de transferts d'espèces vivantes et de défrichage seront menées « au cours du premier semestre 2014 », selon le préfet. L'aéroport du Grand Ouest entrerait en service en 2019 au plus tard."
"On ignore toujours quand démarreront les travaux de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, mais les arrêtés autorisant le début du chantier devraient être signés « très prochainement », selon le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée. Ils sont actuellement « en cours de relecture », a affirmé lundi 16 décembre le fonctionnaire, ajoutant que l'autorité publique chercherait « à choisir un calendrier sans se laisser imposer de contraintes ni dans le sens d'un retardement ni dans le sens d'une accélération du projet »."
"Déclaration internationale pour défendre les biens communs et s’opposer aux mécanismes de compensation biodiversité"
"Un petit tour par le plancher des vaches pour revigorer nos envies mutuelles de tout faire péter. Cela fait trente ans que l’establishment nous bassine les oreilles du besoin inéluctable d’«aménager le territoire» pour mieux déménager les objecteurs de croissance. Les « Grands Projets d’Infrastructure » sont autant de grands projets inutiles qui continuent de servir les intérêts des multinationales et de desservir l’esprit collectif. Le greenwashing transforme les projets destructeurs en chantiers HQE — « haute qualité environnementale ». Les équations économiques sont habillées pour traduire « développement durable » ce qui ne sont que constructions avides en ressources naturelles et en énergie fossiles.
Ainsi se justifie le projet d’«Aéroport du Grand Ouest», blase grandiloquent du présumé nouvel aéroport de Nantes que son ex-maire et premier ministre Jean-Marc Ayrault revendique pour entrer dans le club des grandes métropoles européennes. Il s’agit de déménager celui du sud de l’agglomération vers le bocage verdoyant du nord de la ville, du côté de Notre Dame des Landes.
[...]
Ces processus de « compensation écologique » — barbarisme dont seul le libéralisme triomphant est capable — sont aussi démago qu’illusoires. Vinci, en tant que premier concessionnaire d’autoroutes, sait de quoi il s’agit. Le groupe se gargarise d’équilibrer ses bilans comptables et de verdir ses rapports annuels en transférant artificiellement des zones au biotope unique pour ne pas contrecarrer ses tracés de béton."
"Le sommet de Varsovie sur l’environnement est un nouvel échec, aucun financement ni aucune feuille de route claire n’ayant été établis à l’horizon 2020. Il faut dire que l’événement était déjà mal embouché, du fait même de sa présidence et de l’effacement des pays comme la France qui auraient dû rompre l’inertie. Revenons sur nouveau sommet décevant. Un de plus…"
"Elles ont coûté 200 milliards de dollars par an depuis une décennie, soit 4 fois plus que dans les années 80. "
"78 sites, comprenant 137 aires protégées dans 34 pays, ont été déclarés "irremplaçables" pour la conservation des espèces. "
"Des politiques, des scientifiques et des responsables associatifs lancent, samedi 9 novembre, un appel aux autorités politiques à agir pour la réduction, voire la suppression quand cela est possible, de l’usage des pesticides."
"Le nouveau round de négociations sur la création de sanctuaires marins en Antarctique, qui s'est achevé, vendredi 1er novembre, en Australie, s'est encore conclu par un échec. La Chine et la Russie ont fait obstacle à la protection des eaux de l'océan austral."
"L'appel sur la préservation du milieu marin, lancé samedi 26 octobre par dix-neuf ministres, quelques ambassadeurs et nombre de représentants d'organisations internationales réunis en Corse, a un nom qui sonne bien : le message d'Ajaccio. Cela l'aidera-t-il à être entendu ?"io
"Le mouvement écologique citoyen est en grande difficulté. Cet article que vous lisez est aussi un appel à l’aide. La course éhontée vers les ressources naturelles creuse de jours en jours encore plus les inégalités entre les pays du Nord qui profitent des richesses et les pays du Sud qui s’en voient dépourvus.
Dans une indifférence quasi générale, cet été, nous avons atteint le 20 août le jour du dépassement. Vivre à crédit sur le dos de notre belle planète et sur le dos des générations futures, ne semble pas poser problème à nos dirigeants.
En effet, l’impératif du court-terme économique qui les guide ne leur laisse que pour seuls objectifs les relances de la croissance, du PIB, de la compétitivité et du pouvoir d’achat. Et la relance de l’écologie, elle est pour quand ? Pas pour maintenant si l’on en juge les déclarations et décisions d’un Gouvernement qui voit encore la protection de l’environnement comme un "coût supplémentaire"."
"François Hollande a salué, vendredi 11 octobre, la décision du Conseil constitutionnel confirmant la loi interdisant la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste. "Il était important que le Conseil constitutionnel lui donne maintenant toute sa place et toute son autorité, a-t-il déclaré. Cette loi était plusieurs fois contestée, elle est maintenant incontestable.""
"Pour le Conseil constitutionnel, la loi interdisant la fracturation hydraulique est conforme à la constitution. Elle ne pourra donc plus être contestée. Pour autant, cette décision n’apporte pas au principe de précaution la reconnaissance institutionnelle qu’attendaient les défenseurs de l’environnement."