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"2036 pourrait être une année charnière dans l’histoire du réchauffement climatique. Selon les calculs du climatologue Michael Mann, c’est en 2036 que la température à la surface de la Terre atteindra un seuil dangereux pour nous, humains. Il détaille ses recherches dans un article de Scientific American."
""Enfin un outil pour recenser les luttes écologiques et les espaces de résistances ! Ejolt, un réseau d’organisations, d’universités et de laboratoires de recherche sur la justice environnementale, a rendu public le 19 mars un « Atlas mondial » qui détaille plus de 900 conflits environnementaux. Via cette cartographe interactive et participative, il est possible en un clic d’avoir un aperçu à l’échelle mondiale des conflits relatifs à l’énergie nucléaire, à l’eau, à la fracturation hydraulique, au foncier, à la biodiversité, aux hydrocarbures ou à la gestion des déchets. Une recherche sur les méga-projets peut être effectuée par pays, entreprise, produit (huile de palme, gaz naturel, uranium...) ou type de conflits (accès à la terre, déforestation, etc.).
"La 9ème Semaine pour les alternatives aux pesticides aura lieu du 20 au 30 mars 2014. Pendant les dix premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, il s’agit d’informer les citoyens sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides. Mais aussi sur les alternatives aux produits phytopharmaceutiques, au travers de centaines de manifestations partout en France et dans 26 autres pays. Basta ! relaie l’appel."
"Qui a dit que le développement durable était incompatible avec le profit ? Le patron de la multinationale de l’agroalimentaire Unilever, Paul Polman, vient de se voir octroyer, pour la première fois en 2013, une prime complémentaire de 508 458 euros. Une prime censée récompenser sa contribution à la « performance » du groupe en termes de « développement durable ». Apparemment, le conseil d’administration a estimé que ses 1,18 million d’euros de salaire, ses 700 000 euros d’avantages divers, ses 1,3 million d’euros de bonus « normal » et ses presque 4 millions d’euros de rémunération en actions – presque 8 millions d’euros au total ! – n’étaient pas à la hauteur pour le remercier comme il se devait de sa dévotion à la construction d’un avenir plus radieux pour l’humanité."
"Il aura fallu attendre une semaine pour que le gouvernement se décide à prendre de timides mesures d'urgence, jeudi 13 mars, afin de lutter contre la pollution de l'air [...] qui plombe le ciel de plus de trente départements français.
Pourquoi un tel retard alors que ces nuages toxiques de particules fines, classés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme cancérigènes, réduisent l'espérance de vie [...] des populations et provoquent des maladies respiratoires et vasculaires ?
Tout simplement parce que le sujet est explosif, surtout à l'approche d'échéances électorales. S'y attaquer peut fédérer à la fois la colère des automobilistes qui refusent que leur liberté de circulation soit entravée et celle des constructeurs qui défendent le diesel, une particularité française puisque plus de 60 % des voitures particulières et des véhicules utilitaires roulent au gazole. A ce concert se joint aussi la voix des agriculteurs dont les engrais rejettent des oxydes d'azote, également toxiques."
"Quand une entreprise décide de développer des produits plus écologiques et respectueux de la santé, on se dit que c’est un pas dans la bonne direction. Quand en plus, il s’agit d’un acteur majeur du secteur des pesticides, on a doublement envie de se réjouir. D’abord parce que ce sont des produits à fort impact environnemental, ensuite parce que le potentiel effet de levier est d’autant plus énorme. Mais bizarrement, et même s’il n’est pas le premier à prendre cette voie, quand on découvre que Monsanto se met aux biopesticides, on hausse un sourcil plus que dubitatif.
[...]
Bref, on est sceptiques. Et ça ne s’améliore pas à la lecture du communiqué de Monsanto, qui précise que le but du partenariat avec Novozymes est d’« identifier, développer et vendre des solutions à base de micro-organismes qui permettent aux agriculteurs du monde entier d’augmenter les rendements des cultures en utilisant moins d’intrants » (3). C’est quand même drôle de lire cette préoccupation pour « moins d’intrants » de la part de l’entreprise qui a d’abord créé le Roundup puis les semences « Roundup Ready » qui vont avec…
Le communiqué précise encore que cela « aidera les agriculteurs à répondre globalement au défi de produire plus avec moins d’une manière durable » face à l’accroissement de la population mondiale. Tiens, j’ai déjà entendu ce discours quelque part… N’était-ce pas ce qu’ils disaient déjà il y a plus de 10 ans pour nous vendre le développement des OGM ? Et pourtant, la faim est toujours là…"
"À Saint-Dié, dans les Vosges, l’une des villes les plus froides de France, on construit des logements sociaux sans chauffage, ou équipés d’un simple poêle à bois. Objectif : réduire les charges des locataires et redistribuer des revenus grâce aux économies d’énergie. "
"La justice américaine a donné raison, mardi 4 mars, au groupe pétrolier Chevron, qui estimait que le jugement équatorien lui ayant infligé une amende record de 9,5 milliards de dollars pour pollution était entaché d'irrégularités. A l'issue de six semaines d'audience, le juge de district new-yorkais Lewis Kaplan estime en effet que les plaignants ont corrompu le juge équatorien chargé de l'affaire et ont falsifié certaines preuves."
"Quelque 44 000 tonnes de mercure, arsenic et amiante, non recyclables, gisent dans un centre unique en France, StocaMine, situé dans une ancienne mine de potasse du Haut-Rhin. Le problème est que le sous-sol se révèle instable. Déstockage ou confinement des déchets : que faire de cette bombe à retardement ?"
"Rex Tillerson adore le gaz de schiste, mais pas chez lui. Sous sa direction, l'entreprise ExxonMobile, la plus grande compagnie pétrolière du monde, a investi pas moins de 22,5 milliards d'euros dans son extraction, par la méthode de la fracturation hydraulique (dont @si vous parlait ici). Mais voilà, ce PDG aime beaucoup moins les vilains chateaux d'eau que nécessitent les puits d'extraction, raconte Le Monde.fr, surtout quand ils sont construits... à proximité de son ranch au Texas."
"C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Celle d'un château d'eau que Rex Tillerson ne veut pas voir aux portes de son ranch, situé à Bartonville, au Texas. Avec une poignée de ses concitoyens, le citoyen américain s'oppose au projet depuis des mois. L'édifice est destiné, en particulier, à alimenter en eau les puits d'extraction de gaz de schiste situés à proximité de cette petite ville prospère proche de Dallas, selon la méthode contestée de la fracturation hydraulique."
"Fin des subventions aux énergies fossiles, participation citoyenne obligatoire aux projets d'énergies renouvelables, limitation de la vitesse à 30 km/h en ville et 110 sur l’autoroute : des associations présentent leur projet de loi de la transition énergétique. "
"Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, vient d’annoncer la création d’une compagnie nationale des mines avec des ambitions tant sur le territoire national, que dans les pays du Sud. Cette décision vient donner un élan majeur à une stratégie du gouvernement centrée sur la sécurisation de l’accès aux matières premières, quel qu’en soit le prix humain et écologique. Les Amis de la Terre s’étonnent que, face à la pénurie, la France néglige la piste des mines urbaines et le recyclage des métaux et s’indignent de cette politique qui vise à faire de notre pays un acteur central de l’industrie minière, une des plus destructrices au monde, responsable notamment de déforestation, accaparement des terres, pollutions, maladies, répression, conflits armés"
"Alors que les Jeux Olympiques de Sotchi battent leur plein et que le biathlon connait un grand succès, une polémique est née. Le point qui fait débat concerne l’utilisation du plomb dans les épreuves de tir qui constitue une source de pollution « méconnue et négligée » par tous."
"La planète change, et nous en sommes fortement responsables. Si certaines évolutions sont naturelles (comme par exemple les éruptions volcaniques), l'activité humaine, du fait de l'urbanisation galopante, de l'industrialisation polluante ou de la déforestation massive, accélère grandement le changement climatique, n'en déplaisent aux climatosceptiques. C'est ce que montre la NASA américaine dans des séries d'images satellite, World of Change, qui documente comment les terres, les océans, l'atmosphère et le soleil de notre planète évoluent année après année. Un projet tant captivant qu'édifiant."
"Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont déposé, lundi 3 février, des nouveaux recours au tribunal administratif contre les arrêtés préfectoraux du 21 décembre 2013. La riposte était attendue et, à moins de trois semaines de la manifestation nationale du samedi 22 février qui doit accueillir dans le bocage nantais des milliers de participants écologistes, altermondialistes et anticapitalistes, elle vise à empêcher tout démarrage du chantier."
"C'est le dernier exemple en date du peu de crédit que le gouvernement australien actuel accorde à l'environnement : Canberra a approuvé, vendredi 31 janvier, le rejet, dans les eaux de la Grande Barrière de corail, de déchets de dragage provenant des travaux d'extension d'un port d'exportation de charbon. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande Barrière a déjà perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des vingt-sept dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels."
"Un rapport du sénat propose de "confier l'interprétation de la loi aux élus locaux" afin de "poursuivre le développement du littoral"."
"Le choix du site d’enfouissement des déchets radioactifs ultimes est contesté car il renferme d’importantes réserves géothermiques, selon des experts. Ces derniers reprochent à l’État d’avoir tronqué ses recherches. La querelle est désormais portée devant la justice."
"L’idée d’enrayer la perte de biodiversité via la compensation a de plus en plus bonne presse auprès de l’Union européenne et certains de ses Etats membres. Début janvier, le Ministre britannique de l’environnement suggérait de compenser la destruction d’arbres de plus 400 ans par la plantation de nouveaux arbres (1). Au contraire, loin d’être une solution à la diminution de la biodiversité, la compensation biodiversité est pour les Amis de la Terre une autorisation à détruire toujours plus. L’association relaie ici le travail de Fern (2) qui explique les failles et limites de cette fausse bonne solution."