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De nouvelles données citées par le quotidien britannique The Guardian détaillent précisément les émissions de CO2 des SUV, et leur impact grandissant sur la crise climatique. Aux États-Unis, les ventes de SUV atteignent des niveaux records et échappent largement aux critiques qu’ils affrontent en Europe.
Ineos va lancer une branche automobile avec le développement d'un SUV nommé Grenadier, et souhaiterait racheter l'usine Smart de Hambach où devaient être produites les citadines électriques.
Malgré la montée en puissance de l'électrique, les rejets de CO2 des voitures neuves ont augmenté sur le Vieux Continent pour la troisième année consécutive, revenant aux niveaux de 2014.
Les modèles de voitures SUV ne seront bientôt plus les bienvenus en Région Bruxelloise. Ces modèles qualifiés de 4X4 urbain devraient être plus taxés que les autres véhicules. Actuellement, la taxe de mise en circulation est fédérale mais en janvier prochain ce ne sera plus le cas, raison pour laquelle la Région bruxelloise va adapter sa politique.
Lundi, le secteur a été choyé par un Bercy acquis à sa cause, ignorant l’aberration écologique du géant des routes.
Écolo, le « sport utility vehicle » de demain ? Bien sûr, puisque sa taille permet d’embarquer de grosses batteries. Eh bien non, pas sûr du tout.
Si les émissions de gaz du parc automobile stagnent au lieu de diminuer, c’est en bonne partie la faute au « sport utility vehicle ».
Selon une récente mise en garde de l'Agence internationale de l’énergie (AIE), les SUV, ces véhicules aux faux-airs de 4x4 de plus en plus appréciés par les conducteurs urbains, vont provoquer une consommation accrue de pétrole dans les années à venir.
Alors qu’une nouvelle étude confirme le caractère polluant des SUV, les députés ont rejeté l’idée d'un malus sur le poids de ces voitures.
A la mode, mais polluants : les SUV, en plein boom dans les villes, menacent de réduire à néant les tentatives du secteur automobile de réduire ses émissions de CO2, a prévenu mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Ces populaires véhicules ont été la deuxième source d’augmentation des émissions de dioxyde de carbone dans le monde entre 2010 et 2018.
Ces dix dernières années, les SUV ont été la deuxième source de croissance des émissions de CO2, après le secteur de l'énergie, mais avant l'industrie lourde, les poids lourds ou l'aviation.
Devant l'industrie lourde de l'acier ou du ciment, les poids lourds et l'aviation.
Selon une étude de Greenpeace, l'industrie automobile a émis près d'un dixième des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2018.
Carton rouge. En Europe, au cours des dix dernières années, la part de marché des SUV a été multipliée par quatre passant en 32% en 2018. L'organisation écologiste Greenpeace évoque une catastrophe et tire la sonnette d'alarme. Dans un récent rapport, elle estime que ces véhicules font grimper les émissions de gaz à effet de serre, car ils sont plus lourds et plus gros que la moyenne. En effet, ils pèsent entre 1,5 tonne et plus de 2 tonnes de plus qu'une berline classique.
Dans un rapport dévoilé mardi, Greenpeace affirme que les gros véhicules 4x4 "tirent les émissions de gaz à effet de serre vers le haut". Parmi les plus gros pollueurs, Volkswagen qui arrive en tête, devant Renault-Nissan, Toyota et General Motors.
À rebours de l’histoire, le lourd et polluant « sport utility vehicle » domine le marché actuel. Dernier sursaut avant la fin d’un monde.
Les professionnels de l’automobile, réunis au Mondial de l’automobile de Paris (jusqu’au 14 octobre), mettent en avant leurs efforts en faveur de l’électrique et d’autres innovations technologiques en vue de produire des véhicules plus propres. Les Français, eux, ont un faible pour les véhicules tout-terrain, pourtant polluants et voraces en énergie.
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Sur les onze premiers mois de l'année, les SUV ont représenté 15 % des ventes (contre 13 % en 2011). Jusqu'alors archétypes de la familiale moderne, les monospaces (12 %) tels le Scénic de Renault ou le Picasso de Citroën sont distancés par ces nouvelles coqueluches du marché. Des concurrents qui coûtent de 2 000 à 5 000 euros de plus, consomment davantage à cause de leur poids et proposent une habitabilité ainsi qu'un volume de chargement sensiblement moins avantageux et des possibilités de modularité bien moindres.
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Et pourtant les gens achètent...