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"C’est une nouvelle pièce à charge dans le lourd dossier des pesticides. Dans une décision datée du 18 février, le médiateur européen recadre sèchement la Commission de Bruxelles, pour son laxisme en matière d’autorisation de mise sur le marché des produits phytosanitaires. Elle lui fixe un délai de deux ans pour remettre un rapport sur la mise en place de nouvelles pratiques."
"Dentifrice, shampooing, déodorant, crème pour le visage, après-rasage… L’Union fédérale des consommateurs (UFC)-Que choisir a fait d’inquiétantes découvertes en passant au peigne fin 185 produits cosmétiques du quotidien pour adulte et bébé. L’association de consommateurs a livré ses résultats, lundi 22 février, sous forme d’une base de données détaillant leur composition, dans laquelle « des substances préoccupantes du fait de leur caractère toxique, allergisant, irritant ou perturbateur endocrinien » ont été retrouvées."
"Allergènes, composés toxiques, perturbateurs endocriniens : l'UFC-Que Choisir alerte les consommateurs sur la présence de substances "préoccupantes" dans les produits cosmétiques courants."
"Forte de sa loi de transition énergétique, promulguée en août 2015, et auréolée du succès de la conférence sur le climat de Paris (COP21), en décembre, la France s’affiche volontiers comme le pays de « l’excellence environnementale », pour reprendre une formule chère à la ministre de l’écologie, Ségolène Royal. La réalité est moins rose, ou plutôt moins verte. En matière d’énergies renouvelables (EnR), l’Hexagone reste très en retard sur ses objectifs."
"L’enquête de Cash Investigation diffusée le 2 février rappelle un scandale sanitaire toujours à l’œuvre : les pesticides cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques qui sont déversés par milliers de tonnes chaque année, dans tous les départements. Qu’en est-il des alternatives à ces molécules chimiques de synthèse ? La loi d’avenir agricole de juillet 2014 devait favoriser la commercialisation des préparations naturelles comme le vinaigre blanc, le sucre ou l’argile. Or, le décret permettant leur mise sur le marché traîne au milieu des piles de dossiers du ministère... À ce jour, pulvériser sur ses cultures une tisane de plantes reste passible de poursuites. Quant à l’agriculture bio, sans pesticides, elle n’est pas suffisamment soutenue."
Mise à jour : La commission des lois a adopté hier l’amendement socialiste en vertu duquel l’utilisation des logiciels libres au sein de l’administration devra être « encourag[ée] » par les acteurs publics. Suite à l’avis défavorable du gouvernement et du rapporteur, les députés écologistes ont retiré leur amendement visant à donner carrément la « priorité » aux logiciels libres, mais pourraient travailler à une nouvelle rédaction d’ici les débats en séance publique de la semaine prochaine.
"Mediapart dévoile le plan du gouvernement pour encadrer le lobbying visant l'Élysée, les ministères ou la haute fonction publique. Le projet de loi de Michel Sapin crée un registre des représentants d'intérêts et leur impose des règles déontologiques. Mais leurs interventions resteront intraçables."
"Annoncé il y a plus d’un an par François Hollande, le registre gouvernemental de lobbyistes devrait prendre forme dans le projet de loi qui sera porté dans quelques semaines devant le Parlement par Michel Sapin. Selon une première version du texte consultée par Mediapart, le dispositif serait cependant largement perfectible."
"La commission des lois a rejeté jeudi 14 janvier un amendement défendu par le député Patrice Martin-Lalande visant à protéger les « lanceurs d’alertes » à l’aide d’exemptions de peine."
"97 % d’aliments contenant des résidus de pesticides ; les enfants exposés à près de 130 polluants chimiques chaque jour ; une industrie partagée entre six multinationales – Syngenta, Bayer, Dow, Monsanto, BASF et Dupont – qui règnent sur un marché de 50 milliards d’euros… Voici quelques chiffres glanés dans l’enquête édifiante de « Cash Investigation », diffusée mardi 2 février sur France 2, sur les pesticides et leurs dangers pour la santé."
Que faire après les révélations de « Cash Investigation » sur l’agriculture qui tue ? | Même pas mal
"Si vous faites partie des téléspectateurs du documentaire de "Cash Investigation" diffusé mardi 2 février sur France 2, vous devez sans doute vous demander comment limiter la quantité d'intrants chimiques dans votre alimentation et votre environnement. Voilà quelques solutions..."
"Les pesticides, nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Ils font la fortune de quelques géants de l’agrochimie – six, exactement – et ont des conséquences graves sur la santé publique. Le postulat de départ de l’équipe de « Cash investigation », sur France 2, est remarquablement illustré par ce documentaire percutant. Leur démonstration a des chances de secouer le public, encore loin de mesurer l’ampleur du problème."
"Le contesté accord de « partenariat » entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale continue de faire des vagues. Un collectif d’associations de promotion du logiciel libre vient de tenter un recours gracieux auprès de la Rue de Grenelle, dans l’espoir que celui-ci soit annulé."
" Sans le moindre appel d'offres, Microsoft vient de s'offrir 850 000 enseignants et plus de 12 millions d'élèves. "Une affaire !" juge Brighelli."
"Professeur de mathématiques et vice-président de l’Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (April), Rémi Boulle milite depuis des années pour le logiciel libre à l’école. Il témoigne de l’intense lobbying du géant américain à toutes les échelles du ministère. "
"Le Canard Enchaîné a publié, dans son numéro du 30 décembre 2015, page 4, un article intitulé « Le lobbying d'enfer de Microsoft pour se payer l'école ». L'article analyse le récent partenariat signé entre Microsoft et le ministère de l'Éducation nationale.
Pour Jean-François Julliard, auteur de l'article, l'objectif de Microsoft consiste à « formater » les élèves à l'utilisation de ses produits, avec, en prime pour Microsoft, « un accès aux données personnelles de millions d'élèves et de milliers de fonctionnaires ». Il poursuit en rappelant que la consultation sur le projet de loi pour une République numérique avait pourtant mis en évidence une véritable tendance de fond en faveur du logiciel libre, notamment dans l'éducation."
"Lors de la conférence COP21, 195 nations sont arrivées à un accord sur le climat. Ensemble, elles tenteront le limiter l'élévation de la température mondiale à un niveau «bien inférieur» à 2 degrés Celsius, mais sur la base d'une action volontaire plutôt que sous la pression de sanctions. Les scientifiques ont des avis mitigés sur les résultats, certains d'entre eux criant à l'escroquerie, d'autres qualifiant l'accord de «bon début».
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D'autres scientifiques, comme Kevin Anderson, directeur adjoint du Tyndall Centre for climate change research de Manchester, n'ont pas hésité à dire que «pour les pauvres du monde entier, en particulier ceux de l'hémisphère sud, le texte a des conséquences qui vont de dangereuses à mortelles»."
"Le projet de budget 2016 sur l'écologie organise l'exact contraire de ce que dit Ségolène Royal. Combien de temps François Hollande et le gouvernement pourront-ils continuer à prétendre promouvoir une France « exemplaire » sur le climat et faire, chaque jour, l’inverse ?"
"Le biodiesel serait-il encore plus polluant que les carburants classiques d’origine fossile ? C’est ce qu’affirme le Réseau Action Climat : selon ses calculs, 1,2 litre de pétrole serait parfois nécessaire pour faire un litre d’agrocarburants [1]. A quelques jours de l’ouverture de la conférence internationale sur le climat, le groupe Avril-Sofiprotéol dont le diester est le cœur de métier, réagit aux critiques. Il présente sur la plateforme « Solutions COP21 » sa démarche pour réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre du biodiesel de colza d’ici 2017. « Augmenter le rendement agricole et les performances environnementales, c’est possible », indique le groupe. Comment ? « En augmentant les rendements en graines tout en ajustant les quantités d’intrants apportés »."
"Au départ de l’alerte sur le climat, il y a 20.000 études réalisées par 800 scientifiques. À l’arrivée, il reste un texte de 55 pages amené sur un plateau à des chefs d’Etat. Pour eux, il a fallu simplifier, corriger, raturer, caricaturer le contenu des rapports à travers une chaîne de réunions complexe et secrète."