417 liens privés
Plusieurs municipalités envisagent d'utiliser la vidéosurveillance dite "intelligente" pour faire respecter le port du masque et la distanciation sanitaire..
EDITO. Au début du confinement, l’on se prenait à imaginer un monde plus écologique, plus solidaire. Puis est venue la crise économique, et le « vieux monde » a repris le dessus.
Quel point commun entre apprendre à coudre son propre masque sur Internet, aider à l’accueil des migrants ou donner au Téléthon ? C’est le règne du «do it yourself», qui révèle l’incurie de l’Etat.
Contrairement à ce qu'on peut lire et entendre depuis plusieurs semaines, la crise sanitaire provoquée par le coronavirus n’entraîne pas une diminution massive, ni « suffisante », des émissions de CO2. C’est ce que rappelle un article passionnant du média spécialisé Grist.
Cette crise du Covid aura provoqué beaucoup de conclusions hâtives. On crut par exemple le capitalisme à l’arrêt - avant de constater que l’on continuait un peu partout de travailler. Alors on imagina la chaîne de production asiatique au repos et prochainement démantelée - pendant qu’Apple annonçait un nouvel iPhone, vite disponible au magasin du coin. Et puis on déclara, vidéos de baleines à l’appui que c’était la pollution qui s’était soudainement arrêtée...
Selon certaines prévisions on pourrait en effet assister à la plus importante baisse des émissions (mondiales et annuelles) de CO2 de l’Histoire. Cette baisse pourrait être quatre fois supérieure à celle engendrée par la crise de 2008, et le double de 1944. On parle ici de 2000 million de tonnes de CO2 en moins, soit une baisse de ... attention.... 5,5%. D’autres estimations évoquent une baisse (vertigineuse) de 8%. Heureux hasard, ces deux chiffres correspondent à peu près aux bornes fixées par l’Accord de Paris (vers une hausse des températures située entre 1.5 et 2%). La situation n’est pas toujours aussi disruptive que l’on veut bien le croire. Surtout il n’a y rien d’affreusement radical dans la proposition de poursuivre l’arrêt de l’appareil de production. Il s’agit de bon sens. C’est justement ce à quoi nous invite ce texte de Philippe Huguenin (membre de Moins !, journal romand d’écologie politique) en tentant d’identifier par où commencer.
L’épreuve du confinement révèle l’incurie du développement urbain tous azimuts depuis un demi-siècle. Comme le rappelle le philosophe et urbaniste Thierry Paquot, la préoccupation de la santé a disparu des enseignements de l’urbanisme, au profit d’« une ville productiviste conçue pour un individu masculin en bonne santé, solvable et actif ». Avec le changement climatique, les villes actuelles doivent être repensées et entrer dans « l’âge post-béton ». Entretien.
Sur le site du gouvernement, une plateforme recense désormais certains articles de journaux jugés «sûrs et vérifiés». Est-ce son rôle? Pour le professeur de communication Arnaud Benedetti, lorsque l’État entend démêler le vrai du faux parmi les contenus publiés par la presse, sa démarche est nécessairement suspecte.
En pleine pénurie, les professionnels de la santé ne comprennent pas comment tant de stocks de masques vont pouvoir être mis en vente
Contrairement à ce qu'affirme l'exécutif depuis le début de la crise, la doctrine visant à détenir un stock stratégique d'un milliard de masques était inchangée depuis dix ans. Alerté dès 2018 sur la pénurie, le ministère de la Santé n'a pas réagi.
L'initiative du gouvernement, recensant des sites de vérification d'information de plusieurs grands médias, provoque malaise et critiques, de la profession et des oppositions.
Dans un nouveau projet de loi dont «Libération» a obtenu une copie, l'exécutif envisage de mettre en place de nouveaux «systèmes d'informations» médicales.
À l’heure où toutes les puissances de la planète se mettent à réfléchir à des solutions de traçage de contact (contact tracing), les GAFAM sautent sur l’occasion et Apple et Google proposent leur propre protocole.
On peut donc se poser quelques minutes et regarder, analyser, chercher, et trouver les avantages et les inconvénients de ce protocole par rapport à ses deux grands concurrents, NTC et DP-3T, qui sont similaires.
Commençons par résumer le fonctionnement de ce protocole. Je me base sur les documents publiés sur le site de la grande pomme. Comme ses concurrents, il utilise le Bluetooth ainsi qu’un serveur dont le rôle est de recevoir les signalements de personnes infecté·es, et de communiquer aux utilisateurices de l’application les listes des personnes infectées par SARS-Cov2 qu’elles auraient pu croiser.
#EtAprès. Pour réfléchir à la période qui succédera à la crise du coronavirus, franceinfo donne la parole à des intellectuels, experts et activistes. Premier grand entretien avec Valérie Masson-Delmotte, climatologue et coprésidente du groupe n°1 du Giec.
Depuis des semaines, je regarde geeks et codeurs s’empoigner sur l’affaire — à la recherche d’un peu de bluetooth dans le grand Bazar. Leur littérature est foisonnante, contradictoire, vertigineuse, comme si, sans coup férir, toute notre vie d’Après passait en ce moment même dans une centrifugeuse, RobotMix de nos déplacements de demain, hâchoir-hacking de nos futurs incertains, entre peste et choléra, Covid et Corona, entre « crédit social » à la chinoise et « capitalisme de surveillance » à la GAFA.
[...]
Dans Le Monde, une tribune revient sur l’application StopCOVID. Casilli (sociologue), Dehaye (mathématicien) et Soufron (avocat) écrivent : « Les pouvoirs publics, les entreprises et les chercheurs qui dans le courant des dernières semaines sont allés de l’avant avec cette proposition désastreuse, ressemblent à des apprentis sorciers qui manient des outils dont la puissance destructrice leur échappe. »
Nous reproduisons, avec l’accord de leurs auteurs, la tribune parue aujourd’hui dans le quotidien Le Monde concernant l’application StopCovid, écrite par Antonio Casilli, Paul-Olivier Dehaye, Jean-Baptiste Soufron, et signée par UGICT-CGT et La Quadrature du Net. Le débat au parlement se déroulera le 28 avril et nous vous invitons à contacter votre député⋅e pour lui faire part de votre opposition au projet et de lui demander de voter contre.
Le Conseil constitutionnel lui-même a autorisé une dérogation à la Constitution. Les nouvelles règles de fonctionnement des juridictions posent aussi question.
20 milliards d’euros : c’est la somme qui risque d’atterrir directement dans la poche des plus grands pollueurs si les député·es votent ce vendredi matin le projet proposé par le gouvernement.
Une surabondance d’offres, un ralentissement important de la demande et une chute brutale des prix du baril pourraient, à court-terme dissimuler, voire accentuer, les risques qui pèsent sur l’approvisionnement pétrolier, à moyen et long termes.
Le gouvernement réfléchit à la mise en place d’applications pour tracer les malades et alerter les personnes qu’ils auraient croisées.
Malgré la « modération » demandée par l’exécutif, le groupe pétrolier verse 1,8 milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires.