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"Les économistes atterrés dénoncent dans un nouveau manifeste les ravages des politiques libérales imposées en Europe. D’autres voies sont possibles, assurent-ils. Allant de l’écologie à la finance en passant par l’Europe, ils avancent des propositions, moins convaincantes que leurs analyses."
"Bernard Maris, alias Oncle Bernard, menait un combat contre l’économisme. Ses adversaires, partisans de l’économie "science dure", appuyés pour l'occasion par Najat Vallaud-Belkacem, sont en passe d’emporter une victoire… posthume !"
"Un documentaire d’Arte revient en six épisodes sur l’histoire et les mécanismes du capitalisme. Repartant des origines, il démonte les idées et les théories, rappelant combien ces principes parfois discutables ou faux pèsent sur notre vie. Une superbe démonstration."
"Le prix Nobel d'économie a été attribué lundi au Français Jean Tirole, président et fondateur de l’École d’économie de Toulouse. Comme toujours, le récipiendaire est un néolibéral. Mais il est aussi l'un des principaux promoteurs en France de l'OPA du monde de la finance sur l'enseignement et la recherche économique de pointe à l'université.
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Mais, une autre série de conséquences est également prévisible : ce ne sont plus les critères académiques, ou en tout cas plus seulement eux, qui président aux choix de l’attribution des financements à tel ou tel pôle. Désormais, les sponsors privés détiennent une bonne partie de la décision. Même entre les différents pôles d’excellence, ils peuvent ainsi privilégier un type de recherche plutôt qu’un autre. Avantager par exemple la recherche sur toutes les thématiques qu’affectionne le monde de la finance et désavantager les recherches liées à une meilleure régulation de l’économie.
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Triste mais logique ! Réputée plus à gauche et plus attachée à la régulation, l’École d’économie de Paris a trouvé beaucoup moins d’argent que Toulouse, réputée plus à droite et plus ouverte aux thèses libérales sinon ultralibérales. Imagine-t-on que le très réactionnaire patron d’Axa, Henri de Castries, subventionne de gaieté de cœur l’École d’économie de Paris et, du même coup, les travaux de Thomas Piketty qui dressent un formidable réquisitoire contre le monde inégalitaire dont le même Henri de Castries est l’un des symboles ?
"L’Allemagne, seul pays de l’eurozone qui semblait surnager, grâce à ses exportations, est subitement prise de vertige. Le PIB du « modèle » a reculé au second trimestre (de 0,8 en rythme annuel) ; si le troisième trimestre s’avère de la même eau (comme le prévoient les économistes), le pays sera officiellement déclaré en récession."
"Elle est là, tout près, certains la voient même venir de loin : la croissance. Paradigme des économies capitalistes, elle est devenue un fétiche des politiques modernes que l'on agite régulièrement pour calmer des peuples impatients. Dans sa dernière livraison, le mensuel "Alternatives économiques" se demande si les périodes dîtes glorieuses n'ont pas été seulement des accidents dans une histoire longue à la croissance très molle."
"Alors que le PIB stagne en France depuis le début de l’année, les penseurs et militants de «l’après croissance» gagnent en audience. Ils ambitionnent de produire de nouveaux modèles macroéconomiques adaptés à la crise écologique. Une conférence internationale se tient en Allemagne autour du slogan «Votre récession n’est pas notre décroissance»."
"Dans le futur proche imaginé par l'économiste Tyler Cowen, les technologies permettront aux usagers de noter des services, mais l'inverse sera possible... Autant le dire tout de suite: tout le monde ne sera pas premier de la classe."
"Nicolas Namias, ex-conseiller de Jean-Marc Ayrault pour le financement de l’économie, à Matignon, va être nommé directeur de la stratégie de la banque d’investissement Natixis, filiale du groupe BPCE. Révélée par Les Échos, l’information est loin d’être anecdotique. Au contraire, elle prend valeur de symbole : alors que François Hollande avait promis de faire de la finance son ennemie mais a finalement pactisé avec elle, ce pantouflage révèle la totale porosité qui existe entre le monde de la banque et les sommets de l’appareil d’État."
"La traduction du livre de l'économiste français Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle figure en 16e position dans la liste des meilleurs ventes du New York Times.
L'économiste français séduit les Américains. Le livre de Thomas Piketty (invité de notre émission, ici) sorti en français en 2013, connait le succès aux USA, en dépit (ou grâce à ?) ses 700 pages. Il est en rupture de stock sur le site Amazon, bien que sa version numérique soit, elle, toujours disponible. Il faut dire que la critique l'a globalement encensé.
"Le nouveau livre de Thomas Piketty, Capital in the Twenty-First Century, a été présenté par un journal français comme un buldozer politique et théorique, il met en cause l'orthodoxie de la droite et de la gauche en estimant que l'augmentation des inégalités est une conséquence inévitable du capitalisme et de la liberté du marché." écrivait le 28 janvier dernier un chroniqueur du New York Times
"Et il ne s'arrête pas là. Il ajoute que les forces inhérentes au capitalisme menacent les sociétés démocratiques" ajoute le New York Times.
Dans un autre article du New York Times, le 23 mars, Paul Krugman considère que "cet ouvrage est le plus important livre économique de l'année et peut-être de la décennie""
" Une étude réalisée par Dice montre que l'intérêt des recruteurs pour les spécialistes de Linux ne cesse de croître. Les salaires suivent évidemment cette hausse. "
"L’accès administratif aux données de connexion et de géolocalisation, prévu dans un projet de loi actuellement en discussion au Parlement, fait réagir le Syntec Numérique. Qui demande que le Conseil National du Numérique rende un avis sur la question."
"Si les principaux organismes du gouvernement américain connaissent l'existence du Bitcoin et suivent de près son évolution, tous n'ont pas le même regard sur cette monnaie électronique et décentralisée. Le département de la sécurité intérieure se montre particulièrement méfiant, évoquant un risque de blanchiment d'argent de grande envergure. Il plaide pour une "posture agressive" vis-à-vis de ces nouvelles monnaies."
"Un bien commun peut servir à tout le monde. Mutuel et réciproque, il est partagé par différents êtres ou différentes choses. A l'heure du numérique et de l'économie du partage, cette notion longtemps cantonnée au monde des logiciels libres sort maintenant des écrans pour offrir des solutions à l'ensemble des ressources partagées par les citoyens dans les villes."
"Voilà la conclusion d'une nouvelle étude sur l'impact du secteur financier sur l'économie des pays développés, menée par des chercheurs suisses."
"Estimant que les Fab Labs sont au coeur d'un "changement de paradigme de notre système économique", avec une mise en valeur du partage des ressources et des savoirs, le Gouvernement a lancé mercredi un appel à projets visant à financer la création de nouveaux Fab Labs, ou l'amélioration d'ateliers existants."
"Avec des participations dans KissKissBankBank, La Ruche Qui Dit Oui !, A Little Market et Sculpteo, le fonds français Xange s’est spécialisé dans des startups de l’économie collaborative. Rencontre avec Rodolphe Menegaux et Nicolas Debock, deux investisseurs visionnaires et pionniers de l’économie collaborative."
"Alain Madelin, ancien ministre et avocat notoire du libéralisme en France, anticipe une économie fondée sur la coopération et la créativité et où les richesses seront avant tout non-marchandes et immatérielles."
"Le hic, aujourd'hui, c'est que l'économie se conçoit encore trop souvent sans l'écologie. Elle se conçoit hors-sol, avec de vieux modèles, et il est indispensable que ce nouveau regard abandonne le dogme de la croissance et du "toutes choses égales par ailleurs", qu'elle réalise enfin que les ressources et les matières premières ne sont pas inépuisables, que toutes les richesses ne sont pas estimables en termes comptables, que l'humain comme le capital ne peuvent rester les deux seules variables isolées de l'environnement, des pollutions, des différents désastres et autres incohérences que les meilleurs économistes n'ont pas su prévoir ni anticiper.
L'économie de demain, passé cette longue transition dans laquelle nous sommes, devra intégrer de nouveaux indicateurs de richesses, elle minimisera la quantité de ressources utilisées, fera la promotion d'une société plus économe, plus circulaire, plus transversale, plus innovante, plus ascendante aussi, réparatrice et véritablement à l'écoute de la société civile en intégrant les contributions de chacun. Il existe des modèles alternatifs aux modèles agricoles et industriels actuels : pour peu que l'on veuille bien s'y pencher et oser les imaginer puis les mettre en oeuvre, on se rendra facilement compte de la façon dont ils peuvent recréer de l'emploi tout en (re)localisant l'économie dans un "village global"."
"Et si, de la même manière que le suffrage universel est venu récompenser notre capacité à tous participer à la chose publique, un salaire à vie venait consacrer notre capacité à tous produire de la valeur? C'est l'idée mise en avant par l'économiste et sociologue Bernard Friot."