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Georges Ugeux, spécialiste de la finance mondiale et auteur du livre La descente aux enfers de la finance (Odile Jacob, 2019), nous explique pourquoi tous les signaux sont au rouge, et en particulier comment le surendettement des États pourrait déclencher un tsunami financier imminent.
Croissance verte ou décroissance ? L’économie peut-elle passer d’un modèle dégénératif à un modèle régénératif ? Les taxes peuvent-elles vraiment changer les comportements ? Autant de questions auxquelles Kate Raworth apporte de passionnantes réponses dans son ouvrage La théorie du donut, paru le 15 novembre aux éditions Plon. Nous avons rencontré cette économiste britannique qui dénonce les dogmes qui façonnent nos politiques en se drapant dans une légitimité scientifique que l'on peut remettre en question. Elle propose surtout une nouvelle vision qui replace l’économie au coeur du vivant et tente de remplacer l’obsession du PIB par un indicateur bien plus croustillant - et pertinent : le donut.
Le changement climatique affecte déjà les économies américaine et mondiale et ses conséquences ne feront que s'aggraver si des mesures drastiques ne sont pas prises, selon un rapport gouvernemental américain publié vendredi.
L'Insee a annoncé ce mardi 30 janvier qu'il comptabiliserait désormais l'achat et la vente illégale de drogues comme une production de richesses. De quoi souligner encore plus les limites du PIB, un indicateur économique qui ne fait pas de différence entre les bienfaits et les nuisances pour nos sociétés.
Le montage offshore de Google a permis à l'entreprise de ne pas soumettre à l'impôt près de 16 milliards d'euros gagnés en 2016, selon des documents déposés par l’entreprise américaine.
Quand bien même la croissance reviendrait dans les pays développés, elle empêcherait d’atteindre les objectifs climatiques. D’autres chemins vers le progrès humain méritent d’être explorés.
« L’humanité devrait passer d’une économie de cow-boys à une économie de cosmonautes. » C’est avec ces mots, empruntés à l’économiste américain Kenneth Boulding, que Nicolas Hulot, alors fraîchement intronisé …
"Responsable de plus d’un décès sur dix dans le monde, la pollution de l’air a coûté 225 milliards de dollars à l’économie en 2013. La Banque Mondiale a tenté de faire réagir en publiant jeudi 8 septembre une évaluation du fardeau financier induite par la mauvaise qualité de l’air."
"La pollution atmosphérique est responsable d’un décès sur dix dans le monde, six fois plus que le paludisme. Un fléau sanitaire qui entraîne un colossal manque à gagner pour l’économie mondiale : 225 milliards de dollars (199 milliards d’euros) de pertes de revenus par an. En publiant, jeudi 8 septembre, une évaluation du fardeau financier que fait peser la mauvaise qualité de l’air, la Banque mondiale cherche à susciter un sursaut."
"Vous avez peut-être entendu parler du prix carbone, mais qu’en est-il et quel pourrait être son impact sur le climat ? Le pionnier fabricant de voitures électriques Elon Musk explique."
"Au lendemain de la conférence sur le climat de Paris (COP21), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) avait publié, en janvier, un rapport en forme d’appel à la mobilisation générale. Il établissait qu’à l’échelle de la planète le doublement de la part des filières vertes dans le bouquet énergétique, d’ici à 2030, aurait pour effet une hausse du PIB mondial comprise entre 0,6 % et 1,1 %, soit un gain de croissance de 700 à 1 300 milliards de dollars (de 630 à 1 170 miliards d’euros) par an. Cela, tout en générant plus de 24 millions d’emplois."
"Après Myriam El-Khomri, c’est au tour du ministre des Finances, Michel Sapin, de faire comprendre qu’il est opposé à l’instauration d’un « revenu de base » à l’heure du numérique. Le locataire de Bercy estime que verser une aide sans condition reviendrait à envoyer un mauvais signe, synonyme d’assistanat."
"L'idée de créer un revenu universel de base pour tous les individus séduit de plus en plus dans une économie numérique qui invite à repenser la distribution des richesses. Mais le sujet n'est pas à l'ordre du jour pour le ministre des finances Michel Sapin, qui y voit une incitation à l'oisiveté plus qu'à l'activité."
"Face à l'effondrement des prix du lait et du porc, le commissaire européen à l'agriculture devrait finalement accepter le retour à des mesures de régulation lors de la réunion des ministres concernés, lundi à Bruxelles."
"Un groupe de parlementaires italiens a déposé une proposition de loi sur la très mal nommée « économie du partage », qui vise à taxer à hauteur de 10 % tous les revenus générés par les particulier sur les plateformes d'économie collaborative."
"Depuis plusieurs mois, la polémique fait rage entre les économistes orthodoxes et hétérodoxes sur une question qui semble un peu abstraite : faut-il ou non un prix mondial unique sur le carbone ? Derrière ce débat théorique, se cachent des choix décisifs sur la réalité des changements pour lutter contre le réchauffement climatique."
"Plus de cent scientifiques proposent de se servir des politiques climatiques pour sortir de la crise économique en reconnaissant « la valeur des actions de réduction du CO2 ». Objectif : sortir de vingt ans d’impasse intellectuelle opposant développement et réduction des gaz à effet de serre. "
"Les réseaux sociaux utilisent depuis quelques mois le terme d’« uberisation », un néologisme formé à partir du nom d’Uber, la fameuse société de transport californienne. Ils s’en gargarisent même depuis les incidents des derniers jours entre les taxis et les VTC (voitures de transport avec chauffeur) :"
" Des dizaines de start-up sont à l'offensive pour changer les règles du jeu. Etat des lieux d'un grand chambardement accompli dans la publicité à coups d'applis innovantes et de services ultrapersonnalisés. "
"La théorie de la "destruction créatrice" développée par Joseph Schumpeter a-t-elle encore un sens au 21ème siècle, malgré l'accélération continue du rythme des cycles d'innovations technologiques ? Nous entrons dans une ère où il devient plus facile et rapide de détruire des emplois que d'en re-créer, ce qui impose de se poser pour réfléchir aux conséquences sociales, et aux moyens de soutenir à la fois le développement technologique et le développement humain."