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La nouvelle est tombée le 17 septembre : les dernières simulations climatiques réalisées par différents laboratoires français suggèrent une augmentation de température pouvant aller jusqu’à +6 à +7°C en fin de siècle (par rapport à la période préindustrielle). C’est un degré de plus que les précédentes simulations. Que signifient ces nouvelles projections ? En quoi diffèrent-elles des précédentes ? Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Dévoilé aujourd'hui à Monaco, le rapport des experts climat du Giec détaille le sinistre état de santé des océans et des zones glacées de la planète. Fonte des calottes glacières, hausse de la température de la mer, acidification, perte d'oxygène et montée des eaux... autant de conséquences pour les écosystèmes et l'Homme.
L'océanographe et physicienne Sabrina Speich affirme que "vers 2050, on aura une disparition presque complète de toutes les espèces coralliennes dans les régions tropicales".
C’est le cri d’alarme lancé par des scientifiques dans la revue Nature, vingt ans après l’identification par le Giec de « points de basculement », à l’instar de la perte de la forêt amazonienne, ou de la fonte du permafrost qui pourrait libérer du méthane, un gaz à effet de serre 30 fois plus « puissant » que le CO2. Ils appellent à une action internationale immédiate.
Loin d’être alarmistes, les prévisions des précédents rapports du GIEC sont, au contraire, restées prudentes sur l’évolution de certains aspects du climat.
Dans un nouveau rapport publié ce jeudi, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) met en garde contre la cadence infernale du réchauffement climatique. Les scientifiques avertissent des risques de graves crises alimentaires, liées à la hausse des températures.
Selon un nouveau rapport du GIEC, les océans ont absorbé environ un quart des émissions de gaz à effet de serre générés par les humains. Avec des conséquences palpables : hausse de la température de la mer, acidification, perte d'oxygène. En bord de mer ou en montagne, les activités humaines seront affectées.
Hausse du niveau des mers, fonte accélérée de la banquise, dégel du pergélisol : le rapport du Giec publié mercredi 25 sur les océans, la banquise et les glaciers revoit dans un sens pessimiste ses prévisions. Une piste de prévention urgente : protéger les écosystèmes.
La sécurité alimentaire mondiale est menacée par une hausse de 2°C de la température moyenne mondiale, estime le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Les scientifiques ont rendu le jeudi 8 août un rapport sur l’usage des terres et la crise climatique. L’agriculture et l’élevage dégradent les sols et comptent pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions augmentent la température moyenne qui à son tour dégrade les sols. Il est urgent d’agir, toujours selon le Giec, notamment sur nos habitudes alimentaires.
Cet organisme chargé de synthétiser les connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique est mal connu, et donc critiqué.
Comment rester sous le seuil des 1,5°C de réchauffement ? Le dernier rapport du Giec préconise de retirer du carbone de l’atmosphère et envisage le déploiement de technologies dites "à émissions négatives". En clair : nous pouvons continuer à émettre du CO2, les technologies de demain règleront le problème. Or, la concrétisation de ces technologies est plus qu’hypothétique, et leurs effets pourraient être dangereux pour les générations futures, explique Kévin Jean, de l’association Sciences Citoyennes dans cette tribune.
Selon une nouvelle étude publiée par "Nature" le 7 décembre, les modèles de prévision du climat qui tablent sur forte hausse du réchauffement climatique devraient être plus fiables que les autres.
Des travaux récents[1] estiment que l’objectif des +2°C est déjà pratiquement (à 95 % de probabilité) hors de portée... Qu’en est-il vraiment ? Valérie Masson-Delmotte - L’objectif de stabilisation du climat de l’accord de Paris est de limiter le réchau
"Au départ de l’alerte sur le climat, il y a 20.000 études réalisées par 800 scientifiques. À l’arrivée, il reste un texte de 55 pages amené sur un plateau à des chefs d’Etat. Pour eux, il a fallu simplifier, corriger, raturer, caricaturer le contenu des rapports à travers une chaîne de réunions complexe et secrète."
"En guise de préalable aux négociations de la COP21 qui se tiennent jusqu’à la fin de la semaine au Bourget, la question du changement climatique a donné lieu à une mobilisation sans précédent de chercheurs du monde entier, réunis au sein du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), pour déterminer les scénarios des évolutions possibles du climat. Les principales données issues de ce travail sont mises en images dans cette datavisualisation proposée par notre partenaire Universcience."
"Imaginez la Terre dans 85 ans. La médecine aura fait de tels progrès que vos enfants seront encore en pleine forme. Il y aura peut-être 16 milliards d'êtres humains. Près de New York, il fera aussi chaud en hiver qu’au Texas actuellement. Sauf que New York ne sera plus. Elle sera sous les eaux.
C’est en tous cas la prédiction du scientifique James Hansen, ex climatologue en chef de la Nasa et éminent spécialiste du changement climatique, publiée dans la revue Atmospheric chemistry and Physics, et qualifiée de «controversée» par le quotidien américain Wasington Post."
"Des températures record au niveau mondial, une sécheresse historique en Australie, de mauvaises récoltes en Asie, mais aussi la fin de la sécheresse en Californie et au Brésil… Quand vous lirez ces nouvelles dans les 12 prochains mois, vous vous rappellerez que vous en avez entendu parler en premier sur consoGlobe : El Niño est de retour, et va réchauffer l’atmosphère. Et alimenter les fils d’actualité."
" La dernière campagne du groupe de Recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau (Graie) s'intéresse au réchauffement et à ses impact sur l'eau. "
"Pourquoi le réchauffement atmosphérique global a-t-il ralenti de 1998 à 2012 ? Cette question, discutée à l'issue de la publication du 5e rapport du GIEC, a été récemment revisitée par les chercheurs du Centre national de recherches météorologiques - Groupe d'étude de l'atmosphère météorologique (GAME/CNRM, Météo-France / CNRS). Les résultats confirment que la variabilité naturelle du Pacifique tropical joue un rôle majeur dans le ralentissement du réchauffement, mais relancent également le débat sur l'existence d'autres contributions et sur la manière d'évaluer la sensibilité des modèles aux forçages anthropiques. Ils impliquent par ailleurs une prochaine ré-accélération du réchauffement global."