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"Au rythme de publication actuel, il faudra encore de nombreuses années avant que toutes les données récupérées par Edward Snowden soient publiées. Si le nombre exact de documents qu'il a pu récupérer reste incertain, tout le monde s'accorde à dire pour dire qu'ils sont très nombreux. Or, seule une toute petite fraction a jusqu'à été présent été présentée au public."
"Dix-huit mois après qu’Edward Snowden a révélé au monde son identité, force est de constater que la réponse à ses révélations sur les pratiques de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine n’a pas été politique, mais technologique."
"Nous avons rencontré les développeurs d'un outil craint par la NSA, utilisé par Edward Snowden et de plus en plus d'internautes désireux de se protéger sur Internet."
"Une enquête journalistique révèle les relations incestueuses entre les géants de la Silicon Valley et l’agence de surveillance numérique. Grâce à des deals secrets, les cyberbarbouzes ont même pu intégrer des portes dérobées dans les produits de Microsoft et de Cisco. "
"Le Wall Street Journal révèle un nouveau programme d’écoute des téléphones mobiles à partir de petits avions. Si l’objectif est de traquer des criminels, des milliers de personnes sont également écoutées."
"Mis en cause à plusieurs reprises par Edward Snowden pour ne pas protéger suffisamment la vie privée de ses usagers, Dropbox s'est défendu en expliquant qu'il est nécessaire de trouver un compromis entre la sécurité et la facilité d'utilisation, car les utilisateurs ont des exigences différentes."
"L'agence d'espionnage allemande a sollicité un budget de 300 millions d'euros sur cinq ans pour mieux espionner les communications sur Internet, avec notamment le déchiffrement des flux HTTPS et la surveillance en temps réel des réseaux sociaux."
"L’Allemagne travaille actuellement sur un projet de loi assez radical : l’obligation pour les entreprises américaines de montrer patte blanche si elles veulent fournir du matériel et des services à des secteurs jugés critiques de l’économie. Une décision qui pourrait largement favoriser les sociétés allemandes, en particulier Deutsche Telekom."
"En Allemagne, les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance numérique pratiquée par les services secrets américains ont provoqué une méfiance à l’égard des sociétés américaines d’informatique et de télécoms. Au printemps 2014, cette suspicion s’est renforcée après le refus des Etats-Unis de signer un accord bilatéral de « non espionnage réciproque » proposé par l’Allemagne, encore secouée par l’affaire de l’espionnage du téléphone d’Angela Merkel."
"Amazon a dévoilé Amazon Echo, un boîtier cylindrique qui fait office d'assistant vocal et de centrale domotique pour la maison. Equipé de sept micros, Echo écoute en permanence pour réaliser les instructions qui sont données à "Alexa", le nom de l'assistante virtuelle qu'il abrite."
"Echo, le cylindre connecté d’Amazon, répond à vos questions, fait des blagues et vous réveille le matin. Jusque-là, rien de neuf. Sauf qu’Echo obéit à la voix et vous entend partout dans votre maison, tout le temps."
"En partenariat avec Médias Le Mag/France 5, Le Monde lance un nouveau format : l'interview numérique. Après Axelle Lemaire et Laurent Guimier, Alice Antheaume reçoit Adrienne Charmet. La coordinatrice des campagnes de la Quadrature du Net, une association de défense des internautes, évoque le combat pour la neutralité du Net et plaide pour un meilleur contrôle des technologies utilisées par tous au quotidien."
"Pour renforcer la sécurité et la confidentialité des communications, l'Allemagne préparerait un projet de loi pour obliger les prestataires de services à donner l'accès à leur code lorsqu'ils ont des contrats avec l'Etat ou des entreprises stratégiques."
"Les États-Unis et le Royaume-Uni disposent d’un accord leur permettant d’échanger des informations obtenus via leurs services de renseignements respectifs. Problème : les anglais fustigent une récupération de données personnelles auprès de la NSA permettant de contourner les garde-fous mis en place par la législation du pays."
"Une deuxième source du renseignement américain, qui continuait à envoyer des documents aux journalistes après le départ d'Edward Snowden, a été identifiée par le FBI, et fait l'objet de poursuites."
"Après le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, un rapporteur spécial de l'ONU a rendu un rapport blâmant la surveillance de masse déployée par les États, estimant qu'elle viole la vie privée des individus mais aussi des accords internationaux signés par des pays qui mettent en œuvre les programmes d'espionnage."
"On savait déjà que l'Allemagne constituait une cible de choix pour l'espionnage électronique orchestré par l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) et son équivalent britannique, le government communications headquarters (GCHQ). 500 millions de communication (téléphone, mails, SMS) interceptées chaque mois, nous révélait à l'été 2013 le Spiegel sur la base de documents fournis par le lanceur d'alerte Edward Snowden."
"L'armée demande 2 milliards d'euros pour son programme de gestion des ondes hertziennes et de surveillance des communications, dont 600 millions à investir dans des moyens d'interception et de traitement des données collectées."
"De nouveaux documents dévoilés par le Washington Post permettent de mieux comprendre comment la NSA opère sa surveillance sur des cibles étrangères. Les protections et les alliances en place ne sont pas toujours prises en compte : quand une cible intéresse l’agence de sécurité, tous les moyens sont bons."
"Non, il ne s'agit pas d'une épiphanie. Ni d'une blague, même mauvaise.
Quand Eric Schmidt, aujourd'hui à la tête du conseil d'administration de Google, s'est ému ce mercredi 8 octobre que la surveillance opérée par les espions américains s'apprête à «casser Internet», comme le rapporte Business Insider, il ne pensait pas vraiment à nous autres, internautes. Et au sort de nos mails, documents de travail, photos intimes et messages que nous stockons sur les serveurs des géants du web et que la NSA consulte sans trop de problème, comme l'a révélé en juin 2013 Edward Snowden.
Non, ce qui inquiète Eric Schmidt, et les autres pointures du secteur numérique réunis ce 8 octobre autour d'une table ronde organisée par le sénateur américain Ron Wyden (un extrait à voir sur National Journal), c'est la conséquence de tout ça sur leur business. "