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Alors que Macron a annoncé une loi contre les "fake news", les exemples étrangers montrent qu'il est parfois possible de prétexter de la lutte contre des "fausses nouvelles" pour mettre au pas la presse. Et donc que ce cadre législatif est à manier avec une extrême précaution. Démonstration avec Erdogan, que Macron reçoit à l'Elysée ce 5 janvier.
Hier soir, Emmanuel Macron a annoncé une future loi contre la propagation de « fausses informations ». Derrière un effet d'annonce assez cynique, il révèle son désintérêt pour un sujet qui mérite pourtant un traitement sérieux. La propagation de « fausses informations » est le symptôme d'une distorsion du débat public provoquée par la surveillance économique des grandes plateformes - dont les partis politiques traditionnels s’accommodent très bien, quand ils n'y ont pas recours.
L’entreprise a assigné l’association altermondialiste en référé auprès du tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Après plusieurs opérations coup de poing, elle veut lui interdire l'entrée de ses magasins dans l'Hexagone.
Sur le net, le règne des « haters » et autres « rageux » semble établi solidement. Célébrités et responsables politiques sont dans le viseur. L’insulte à la côte sur le grand marché numérique et médiatique. Les politiques eux mêmes l’ont bien compris qui pratiquent tacitement la « règle des trois C ». « Clash », puis « Contre-clash » et enfin passage sur les plateaux des chaines d’info en continue pour établir le « Commentaire du clash » initial en un cycle de communication auto-entretenu.
Macron a annoncé un projet de loi contre la propagation de fausses informations sur Internet en période électorale. Un sujet complexe, qui soulève des questions.
La loi sur la liberté de presse n’est plus suffisante, selon le président qui a annoncé mercredi vouloir une loi contre les fausses nouvelles en période électorale.
C’est Kim Kardashian qui va être déçue. Quelqu’un sait mieux qu’elle comment casser Internet. Le challenger a un nom, Ajit Pai, des cravates douteuses et une fonction : président de la Federal Communications Commission (FCC), le gendarme des télécoms américain. Nommé par Trump, il est devenu la némésis des défenseurs du web ouvert en s’attaquant bille en tête à la neutralité du Net. Je vous vois, ceux du fond qui, à la simple évocation de ce sujet aussi austère qu’une messe luthérienne, commencent à piquer du nez.
De communications en directives, l’incurie de la Commission européenne dans le domaine de la technologie et des contenus en ligne apparaît de plus en plus clairement.
Une bonne partie de la création artistique contemporaine se fait aujourd’hui sur internet : qu’il s’agisse de blogs, de plateformes de publication, d’hébergement de musique en ligne ou de silos de vidéo en streaming, les artistes s’emparent de ces nouveaux outils pour mieux les « hacker » et produire des œuvres originales.
La une de Siné Mensuel a été censurée par Facebook. Notre page était indisponible le 7 décembre au matin jusqu’à ce que nous retirions la une dessinée par Berth du mois de décembre. Celle-ci représente un Père Noël ayant dans sa hotte des esclaves. Avec pour titre : à Noël « offrez-vous un esclave ! »
Si ce n'est pas ce que vous voulez, s'il vous plaît prenez les mesures nécessaires ici : http://autonomousweapons.org/
Tensions entre Le Monde et la ministre de la Culture. Françoise Nyssen a annoncé vouloir porter plainte contre X après la publication par le quotidien de documents internes sur des pistes de réformes de l'audiovisuel public français. Une plainte...
Après la ministre du Travail en juin, sa collègue de la Culture cette semaine. La manie des membres du gouvernement d’Emmanuel Macron de porter plainte à la suite d'enquête parues dans les médias révèle une stratégie d'affaiblissement de la presse, certes plus indirecte que par le passé mais qui pourrait s'avérer plus efficace : tarir ses sources.
La ministre de la culture a annoncé son intention de porter plainte contre « X » en réponse à nos informations sur la réforme de l’audiovisuel public. Luc Bronner, directeur de la rédaction du « Monde », lui répond.
Dans son rapport pour 2017, l'ONG américaine Freedom House juge que la liberté sur Internet s'est légèrement dégradée. La situation n'est certes pas catastrophique, mais la trajectoire du pays ces dernières années envoie un signal négatif.
Internet est notre plus grand espace public et le plus égalitaire. : Jamais auparavant n’avait il été possible pour tout le monde de publier mondialement leurs créations, gratuitement, sans chercher d’approbation de qui que ce soit. Certains veulent changer cela.
Le projet de loi “renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure”, qui fera entrer dans le droit commun des mesures propres à l’état d’urgence, sera examiné par la commission des lois de l’Assemblée nationale à partir du mardi 12 septembre. Face à des considérations sécuritaires qui semblent primer sur toute autre préoccupation, au risque notamment de porter atteinte à la liberté de l’information, Reporters sans frontières (RSF) appelle les membres de la commission des lois à préserver la possibilité pour les journalistes de continuer à exercer leur activité et à protéger le secret de leurs sources. L’organisation a transmis à cette fin à la Commission ses préconisations, vendredi 8 septembre 2017.
Jon von Tetzchner, créateur des navigateurs Opera et Vivaldi, accuse Google d'avoir suspendu ses publicités AdWords en mai 2017 en réaction à ses critiques contre les pratiques du géant en matière de collecte de données. Son témoignage vient s'ajouter aux derniers en date sur les mesures de « répression » adoptées par Google contre ses détracteurs.
"Dix milliardaires ont pris le contrôle d’une grande partie des médias français. Ces oligarques, venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, ont accaparé les grands quotidiens nationaux, les chaînes de télévision et les radios, pour asseoir leur influence. Avec à la clé, conflits d’intérêts, censures, pressions, licenciements, ingérence malsaine... Cette concentration des moyens de production de l’information entre les mains de quelques uns met en péril l’indépendance de la presse dans notre pays. Et porte ainsi atteinte au fonctionnement démocratique. Comment garantir la liberté de l’information et le pluralisme de la presse ? Résumé d’une situation critique, à l’occasion de la campagne #LibertéEgalitéInformés."
"Qu’ont retenu la majorité des médias du livre Un président ne devrait pas dire ça, à l'origine d’une déflagration médiatico-politique ? Des petites phrases choc parfois sorties de leur contexte : la femme voilée qui sera la Marianne de demain, la lâcheté des magistrats, le trop d’immigration, les footballeurs décervelés, les pauvres surnommés les sans-dents…"