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"« Alors que j’étais dans l’avion entre Oslo et Trondheim, Facebook a supprimé un post de ma page Facebook. » Vendredi 9 septembre dans l’après-midi, la première ministre norvégienne, Erna Solberg, a fait état sur le réseau social d’un nouveau cas de censure de la part de Facebook, dans une affaire qui commence à prendre des proportions importantes en Norvège. Elle avait voulu, en publiant une photo, soutenir une démarche hors du commun du plus prestigieux quotidien norvégien."
"Facebook a mis en colère le grand journal norvégien Aftenposten après la censure de la photographie de la petite fille brûlée au napalm, prise en 1972 pendant la guerre du Vietnam. Ou quand l'Histoire et le journalisme se heurtent à la politique puribonde et aux excès de pouvoir de Facebook."
"Candidat déclaré à la présidentielle depuis ce lundi, Nicolas Sarkozy a enregistré le ralliement de plusieurs ténors de la droite qui disent aujourd’hui le plus grand bien de lui… alors qu’il ne l’ont pas toujours épargné hier. Petit florilège d’opportunisme."
"Sur Twitter, le droit d'informer sera désormais respecté tant que les droits d'auteur des diffuseurs officiels des compétitions sportives seront eux-mêmes respectés à la lettre. Toute entrave peut condamner définitivement au silence."
"“Oligarques”: le nom est né en Russie, mais Reporters sans frontières (RSF) l’a choisi pour désigner ces magnats qui acquièrent ou bâtissent des empires médiatiques pour les mettre au service de leurs intérêts économiques ou politiques. Le phénomène est mondial : la tendance est à la concentration, dans des groupes où les médias (télévisions, radios, journaux, sites web) voisinent avec la banque, la téléphonie, l’immobilier, le BTP, etc. Le tout bien souvent pour le plus grand bonheur de ces États, tels la Chine, qui ont adopté le capitalisme pour mieux étouffer la démocratie."
"Une fois, ça passe, deux fois, c'est trop. Le groupe Bolloré a annoncé ce 22 juillet qu'il allait demander 50 millions d'euros de réparation à France 2. Le préjudice subi ? La chaîne l'aurait "dénigré gravement" en rediffusant l'émission Complément d'enquête consacrée à Vincent Bolloré et aux pratiques de son groupe. Une action qui a peu de chances d'aboutir... mais pourrait atteindre son but : dissuader les journalistes, à l'avenir, d'enquêter sur le groupe."
"Le groupe Bolloré, dénonçant « une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement », a annoncé vendredi 22 juillet qu’il réclamait 50 millions d’euros à France 2. Vivendi accuse la chaîne publique d’avoir rediffusé jeudi soir un « Complément d’enquête » consacré à son patron Vincent Bolloré."
"Un amendement adopté ce jeudi soir par les députés vise à renforcer la responsabilité des plateformes en ligne en matière de contenus illicites, en les poussant à être plus «proactives»."
"L'Assemblée a adopté définitivement la loi sur les incivilités dans les transports publics, qui prévoit de condamner de 2 mois de prison le fait de signaler aux autres la présence de contrôleurs, notamment sur Internet."
"Même s'il s'agit d'une entreprise privée, Facebook ne peut pas se donner le pouvoir discrétionnaire de décider des contenus qui ont droit de vie ou de mort sur le réseau social. C'est ce que vient de lui rappeler la DGCCRF, au nom du droit des consommateurs."
"L'ONG Freedom House fondée en 1941 note que la France est le pays, avec la Libye et l'Ukraine, où le respect par l'État des libertés sur internet s'est le plus dégradé depuis un an. La situation reste globalement bonne, mais la pente est mauvaise."
"À la demande de la presse, l'Assemblée nationale a adopté mardi un texte qui vise à protéger le secret des sources. Mais uniquement si la source s'adresse à la presse professionnelle, ce qui est contraire à toute logique à l'ère d'Internet, et à l'avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme."
"Le ministre de l'intérieur et son ancien directeur des libertés publiques sont accusés de détention arbitraire par cinq personnes assignées à résidence sur la base d'éléments fournis par les services. Ces assignations avaient été levées par l'État après le dépôt de recours devant les tribunaux administratifs. La LDH et la FIDH se sont portées partie civile. Elles entendent aller « jusqu’au bout des moyens de droit »"
Etat d’urgence : cinq ex-assignés portent plainte contre M. Cazeneuve pour « atteinte à la liberté »
"Cinq anciens assignés à résidence ont déposé plainte, jeudi 25 février, contre Bernard Cazeneuve et son délégataire, l’ex-directeur des libertés publiques du ministère de l’intérieur, Thomas Andrieu, aujourd’hui directeur de cabinet du garde des sceaux, pour « atteinte à la liberté individuelle », « abstention volontaire de mettre fin à une privation illégale de liberté, ainsi que pour des faits de discrimination ». Cela intervient à la veille d’une nouvelle prorogation de l’état d’urgence qui doit entrer en vigueur vendredi."
"De nombreux députés Les Républicains ont cosigné un amendement du député Éric Ciotti au projet de loi de réforme pénale, pour permettre au ministre de l'Intérieur d'ordonner le champ et sans aucun contrôle le blocage d'un site qui provoquerait au terrorisme, « y compris les réseaux sociaux »."
"A-t-on encore le droit de critiquer le groupe Bolloré et sa responsabilité dans l’accaparement des terres ? Alors que s’ouvre un nouveau procès contre des journalistes accusés de diffamation, les Amis de la Terre France dénoncent une tentative dangereuse de museler la liberté d’information et expriment tout leur soutien aux journalistes visés."
""Voyez, on fait un choix homéopathique !" lançait l’avocat du groupe Bolloré lors du procès du site Bastamag qui se tenait ce mois-ci. Entendez : l’industriel pourrait porter plainte en diffamation beaucoup plus souvent. Mais avec la récente mise en examen de Mediapart, L’Obs et L’Express par la Socfin – filiale détenue à 38,7% par Bolloré – pour des articles sur l’accaparement des terres ainsi que le procès à venir d’une journaliste de Radio France pour son reportage sur le port d’Abidjan, la stratégie judiciaire du groupe monte en puissance."
"Garantir l'indépendance des journalistes, en particulier vis-à-vis de leurs actionnaires: c'est l'objectif affiché de nombre de gouvernements depuis trente ans – pour l'essentiel, des gouvernements de gauche. Après la tumultueuse prise de contrôle de Canal+ par Vincent Bolloré, l'objectif a ressurgi par le biais d'une proposition de loi, laquelle ne vise plus à limiter la concentration des médias mais à les doter de garde-fous déontologiques. Sera-t-elle efficace? Sera-t-elle suffisante? Nous en débattons cette semaine avec trois invités : le député PS auteur de cette proposition de loi Patrick Bloche, le journaliste de Canal+ et représentant syndicat SNJ-CGT Jean-Baptiste Rivoire, et l'économiste Julia Cagé, auteure de Sauver les médias. Capitalisme, financement participatif et démocratie (Seuil, 2015)."
"Ce sont treize pages qui manquaient au dossier Bolloré. Le site Les Jours (qui vient d'être lancé par des anciens de Libé) publie le procès-verbal d'un comité d'entreprise du groupe Canal+ daté de septembre 2015, au cours duquel Vincent Bolloré assume la censure d'un documentaire sur le Crédit Mutuel, et estime que la direction d'un grand groupe a besoin... "d'un peu de terreur". "
"C’était l’une des promesses de campagne de David Cameron, et un engagement de la ministre de l’intérieur Theresa May : faire adopter, aussi vite que possible, une loi dotant la police et les services de lutte contre le terrorisme de nouvelles capacités de surveillance. Mais les députés de la commission science et technologies du Parlement du Royaume-Uni ont fait part, lundi 1er février, de vives critiques sur le texte, qu’ils jugent trop imprécis et dangereux."