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Au cours du journal télévisé de 20 heures du dimanche 8 décembre, France 2 diffuse un reportage dédié aux conséquences des violences policières. L’occasion de documenter (enfin) la répression violente qui s’est abattue sur les dernières mobilisations sociales ? À voir…
As reporters raced this summer to bring new details of Ring’s law enforcement contracts to light, the home security company, acquired last year by Amazon for a whopping $1 billion, strove to underscore the privacy it had pledged to provide users.
Les intimidations se multiplient contre les journalistes qui filment, photographient ou documentent les violences policières lors des manifestations. Déjà, après Mai 68, des syndicats policiers demandaient de « museler certaines radios insidieuses ».
Après avoir tenu le compte, samedi après samedi, des dérives du maintien de l'ordre durant les mobilisations des "gilets jaunes", le spécialiste des violences policières David Dufresne raconte son expérience dans un roman. Il livre son bilan à franceinfo, un an après le début du mouvement.
WhatsApp dépose plainte contre la société NSO Group pour avoir permis à 20 pays de pirater les comptes de ses utilisateurs
Un gilet jaune dijonnais a été condamné à 5 mois de prison avec sursis pour avoir filmé et diffusé sur le web une vidéo des affrontements qui avaient eu lieux devant la caserne Deflandre pendant l’acte 8 des gilets jaunes, le samedi 5 janvier 2019.
Samedi dernier, lors de la manifestation de convergence des luttes à Nantes, trois militants ont été interpellés alors qu’ils chargeaient un homard géant en papier mâché, destiné à rejoindre le cortège. Le procureur demandait l’ouverture d’une information judiciaire pour « association de malfaiteurs ». Le juge d’instruction n’a pas suivi.
INTERVIEW - La ministre de la Justice Nicole Belloubet veut lutter contre la cyberhaine en lançant un groupe de travail sur la réforme de la loi-symbole sur la liberté de la presse. Elle s’exprime aussi, avant la présentation à l’Assemblée en septembre du projet de loi bioéthique, sur le problème de la filiation et revient sur ses annonces à propos de la justice des mineurs.
Après ses révélations sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, le site d’investigation Disclose a été inquiété par la DGSI, tout comme les journalistes de “Quotidien” Valentine Oberti et du “Monde” Ariane Chemin, à propos de l’affaire Benalla pour cette dernière. Le président du directoire du “Monde”, Louis Dreyfus, a également été convoqué. Les procédures sont respectées, mais la presse ne devrait-elle pas être mieux protégée lorsqu’elle révèle des secrets au nom de l’intérêt du public ?
Une journaliste du Monde est convoquée comme suspecte par la DGSI en marge de l’affaire Benalla. Cela fait suite à la tentative de perquisition de Mediapart dans le même dossier et aux auditions comme suspects de journalistes dans le dossier des armes françaises au Yémen. À chaque fois, les enquêtes sont dirigées par le même homme : le procureur Rémy Heitz.
Huit journalistes et le président du directoire du « Monde » ont été convoqués pour leur couverture de la guerre au Yémen ou de l’affaire Benalla. Le gouvernement assume qu’il y ait des « secrets qu’on doit protéger ».
Ariane Chemin est convoquée par la DGSI pour ses articles. Nous maintenons évidemment nos informations.
En séance plénière, les eurodéputés ont adopté par 308 voix pour (204 contre, 70 abstentions) le Règlement relatif à la prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne. C’est la position (ou « mandat ») de la commission des libertés civiles (LIBE) qui a été retenue.
Il y 6 semaine, la députée En Marche Laetitia Avia déposait une proposition de loi « contre la haine sur Internet ». Sa mesure phare est d’exiger des grandes plateformes qu’elles suppriment en 24 heures les propos de nature « haineuse » et « manifestement » illicites que leur signaleront le public ou la police, sous peine d’une amende de 4% de leur chiffre d’affaire.
Selon les autorités, une partie des manifestants auraient « volé » le défilé du 1er mai à Paris. Depuis le cortège, et à écouter les témoignages, c’est un autre tableau qui se dessine. Au niveau de la Pitié-Salpêtrière et sur le boulevard Saint-Marcel, des milliers de personnes de tous âges ont été contenues dans une immense nasse, progressivement refermée à coups de matraques et de lacrymogènes. Une partie d’entre-elles ont dû se réfugier dans les halls d’immeubles pour éviter l’écrasement et la suffocation. Fidèles aux consignes données, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une agressivité qui, loin de se limiter à ses adversaires déclarés, a brutalisé l’ensemble de la manifestation.
Gaspard Glanz, qui a plusieurs fois collaboré à Reporterre a été interpellé samedi 20 avril alors qu’il couvrait la manifestation des Gilets jaunes et gardé à vue pendant plus de 48 heures. Il lui est interdit de filmer les manifestations à Paris les samedi. Lundi 29 avril, le tribunal correctionnel jugera si cette interdiction peut être levée. À tête reposée, Gaspard Glanz revient sereinement sur son parcours et sur les logiques policières.
Depuis le 17 novembre 2018, le bilan des manifestants gravement blessés s’alourdit semaine après semaine. Amnesty International appelle d’urgence les autorités à interdire l’usage des grenades GLI-F4 et celles de désencerclement et à suspendre l’utilisation du LBD40 lors d’opérations de maintien de l’ordre. Notre organisation les appelle aussi à revoir d’urgence leurs stratégies de maintien de l’ordre pour sortir de la logique d’escalade.
Deux reporters indépendants ont été placés en garde à vue samedi, notamment pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations ».
Le président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme estime, dans un entretien au « Monde », que les libertés fondamentales sont en « très mauvais état » en France.
Comme nous le redoutions lundi dernier, le Parlement européen vient d’adopter un rapport proposant, au prétexte de la lutte contre le terrorisme, de déléguer la censure du Web européen à Facebook et Google.