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Apparu après Alpha et Delta, Omicron ne clôturera pas le bal des variants. Mais il pourrait marquer le début de la fin pour les formes graves du Covid-19, estiment plusieurs experts. Voici pourquoi.
Dans une tribune, plus de 220 revues médicales alertent sur les dangers que fait peser le réchauffement climatique sur la biodiversité, et donc, sur notre santé.
Pour rester en bonne santé, il faut cuisiner des végétaux et consommer peu d’aliments ultratransformés, affirme l’auteur de cette tribune. Soit se passer de steaks... y compris de steaks végétaux. « Il est grand temps de nous affranchir des industriels », résume l’expert.
Le gouvernement entend simplifier la tarification des soins et a mis en place depuis le 1er janvier un forfait unique de 19,61 euros à payer pour les passages aux urgences non suivis d’hospitalisation. Une mesure qui va surtout pénaliser les patients les plus précaires sans mutuelle et dissuader les passages aux urgences.
Ce document présente la synthèse issue des travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective pour répondre à la demande de cinq directions de l’État, la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de la santé, la Direction générale du travail, la Direction générale de la recherche et de l’innovation, ainsi que le secrétariat général du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’actualisation du rapport d’expertise collective Inserm intitulé Pesticides : Effets sur la santé, publié en 2013.
Face à l’émergence de cas groupés de cancers chez des enfants, la fondatrice d’un collectif de parents touchés par la maladie, un médecin et une toxicologue dénoncent, dans une tribune au « Monde », un « déni de reconnaissance bloquant la mise en place de mesures » effectives.
Selon l’analyse bibliométrique conduite par l’association Générations futures, 99 % des études sur la toxicité du pesticide sont jugées non pertinentes ou non fiables par le rapport préliminaire européen.
L’Union européenne doit se prononcer d’ici décembre 2022 sur la réautorisation du glyphosate. Selon l’association Générations futures, le rapport évaluant la dangerosité de cet herbicide favoriserait les études issues de l’industrie agrochimique au détriment de celles de la littérature scientifique.
Selon l’analyse bibliométrique conduite par l’association Générations futures, 99 % des études sur la toxicité du pesticide sont jugées non pertinentes ou non fiables par le rapport préliminaire européen.
Le rapport 2021 de l’éminente revue « The Lancet » sur la santé et le changement climatique est alarmant : la crise climatique se dégrade, fragilisant toujours plus la santé des populations.
Chaque jeudi, Alternatives Economiques vous sélectionne les meilleures données de la semaine. Pour ce nouveau Graphorama, nous faisons le point sur la fermeture des lits d’hôpitaux, le mirage des offres d’emploi non pourvues, l’efficacité du crédit d’impôt recherche, les usages inégalitaires d’Internet dans le monde, et les ouvertures et fermetures de centrales nucléaires.
Les complémentaires santé coûtent cher et sont toutes plus ou au moins interchangeables. Dans ces conditions, écrit l'économiste Jean-Charles Simon, autant basculer vers un opérateur unique : la « Grande Sécu ».
Alors que le Nutri-score est vivement contesté par certains industriels et producteurs, le CIRC prend position en faveur de cet étiquetage nutritionnel, vanté comme un outil de prévention « efficace ».
Plus de 700 000 résultats de tests, et les données personnelles des patients, ont été durant des mois accessibles en quelques clics en raison de failles béantes sur le site de Francetest, un logiciel transférant les données des pharmaciens vers le fichier SI-DEP et pourtant non homologué.
Chaque professionnel de santé peut, en quelques clics, obtenir le numéro de Sécurité sociale d’une personne et accéder à ses données vaccinales, y compris celles du président. Cette possibilité est en outre ouverte à certains agents administratifs. Pourtant, pour la Cnam et la Cnil, ce dispositif ne pose pas de problème.
Le rapport d’expertise de l’Inserm sur les pesticides, publié le 30 juin, confirme que ceux-ci sont désormais présents dans tous les milieux (terre, eaux, air) et que nous y sommes, comme toute la faune et la flore, désormais exposés. Pour l’espèce humaine, une des conséquences de cette omniprésence est l’identification, en plus d’atteintes neurologiques (maladie de Parkinson, d’Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique – SLA), de divers types de cancers (myélomes, lymphomes non-hodgkiniens, cancer de la prostate) liés aux effets mutagènes conduisant à la modification de la séquence des gènes, entraînés par les pesticides.
C’est la proportion d’études jugées « non fiables » par deux spécialistes, parmi toutes les études réalisées par les industriels et utilisées par l’Efsa pour évaluer les risques liés au glyphosate avant sa réautorisation en 2017. Habituellement classées « secret industriel » mais récupérées par l’ONG SumOfUs suite à une injonction de justice, ces études ont été épluchées par deux scientifiques autrichiens qui les ont comparées aux « bonnes pratiques » établies par l’OCDE. Des bonnes pratiques très peu respectées finalement, ce qui pourrait expliquer les divergences entre le Circ qui classe le glyphosate comme cancérogène, et les agences européennes qui ne font pas ce lien.
À compter de mercredi, « un pass sanitaire sera mis en place de façon temporaire pour accompagner les Français au retour à une vie normale », rappelle le Service-Public. Problème, on est loin de la promesse initiale pour ce qui est de préserver les données personnelles et médicales.