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Chaque jeudi, Alternatives Economiques vous sélectionne les meilleures données de la semaine. Pour ce nouveau Graphorama, nous faisons le point sur la fermeture des lits d’hôpitaux, le mirage des offres d’emploi non pourvues, l’efficacité du crédit d’impôt recherche, les usages inégalitaires d’Internet dans le monde, et les ouvertures et fermetures de centrales nucléaires.
Les complémentaires santé coûtent cher et sont toutes plus ou au moins interchangeables. Dans ces conditions, écrit l'économiste Jean-Charles Simon, autant basculer vers un opérateur unique : la « Grande Sécu ».
Alors que le Nutri-score est vivement contesté par certains industriels et producteurs, le CIRC prend position en faveur de cet étiquetage nutritionnel, vanté comme un outil de prévention « efficace ».
Plus de 700 000 résultats de tests, et les données personnelles des patients, ont été durant des mois accessibles en quelques clics en raison de failles béantes sur le site de Francetest, un logiciel transférant les données des pharmaciens vers le fichier SI-DEP et pourtant non homologué.
Chaque professionnel de santé peut, en quelques clics, obtenir le numéro de Sécurité sociale d’une personne et accéder à ses données vaccinales, y compris celles du président. Cette possibilité est en outre ouverte à certains agents administratifs. Pourtant, pour la Cnam et la Cnil, ce dispositif ne pose pas de problème.
Le rapport d’expertise de l’Inserm sur les pesticides, publié le 30 juin, confirme que ceux-ci sont désormais présents dans tous les milieux (terre, eaux, air) et que nous y sommes, comme toute la faune et la flore, désormais exposés. Pour l’espèce humaine, une des conséquences de cette omniprésence est l’identification, en plus d’atteintes neurologiques (maladie de Parkinson, d’Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique – SLA), de divers types de cancers (myélomes, lymphomes non-hodgkiniens, cancer de la prostate) liés aux effets mutagènes conduisant à la modification de la séquence des gènes, entraînés par les pesticides.
C’est la proportion d’études jugées « non fiables » par deux spécialistes, parmi toutes les études réalisées par les industriels et utilisées par l’Efsa pour évaluer les risques liés au glyphosate avant sa réautorisation en 2017. Habituellement classées « secret industriel » mais récupérées par l’ONG SumOfUs suite à une injonction de justice, ces études ont été épluchées par deux scientifiques autrichiens qui les ont comparées aux « bonnes pratiques » établies par l’OCDE. Des bonnes pratiques très peu respectées finalement, ce qui pourrait expliquer les divergences entre le Circ qui classe le glyphosate comme cancérogène, et les agences européennes qui ne font pas ce lien.
À compter de mercredi, « un pass sanitaire sera mis en place de façon temporaire pour accompagner les Français au retour à une vie normale », rappelle le Service-Public. Problème, on est loin de la promesse initiale pour ce qui est de préserver les données personnelles et médicales.
Par une ordonnance rendue aujourd’hui, le Conseil d’État a rejeté le référé liberté que nous avions déposé en juin. Dans une décision déplorable qui traduit une absence de compréhension des faits et qui revient sur des éléments que nous ne contestions pas, le Conseil d’État, après avoir laissé la situation pourrir pendant trois semaines (alors que les textes prescrivent un délai de 48 heures) refuse de voir une illégalité manifeste dans le passe sanitaire.
Cancers, troubles cognitifs, maladies neurodégénératives, endométriose… Les experts mandatés par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ont dressé le tableau le plus exhaustif à ce jour des effets de l’exposition à ces produits.
L'application Tous Anti Covid Verif, utilisée par les organisateurs d'événements ou les compagnies aériennes pour vérifier les QR Code hébergées par l'application Tous Anti Covid, ne sécurise pas assez ces données qui peuvent être lues par une société américaine, ont dénoncé plusieurs informaticiens. Cédric O a annoncé une mise à jour pour régler ce problème.
La dernière version de TousAntiCovid intègre un service pour convertir les pass sanitaires au format 2D-Doc vers le format européen DCC. Cette conversion doit forcément passer par un serveur central qui re-signe les données au nouveau format. Akamai voit donc passer en clair toutes les données du pass sanitaire: nom, prénom, date de naissance, infos sanitaires (type de vaccin, nombre d'injection, date de la dernière injection, ou date du test PCR/antigénique). Akamai est soumis au droit américain, et devra donner accès aux données si la NSA le demande (selon le CLOUD ACT).
8,5 millions de personnes souffrent d’obésité en France, révèlent les chiffres dévoilés ce mercredi 30 juin par la Ligue contre l’obésité. La prévalence de cette épidémie dont la cause est aussi environnementale a doublé en 23 ans. Pourtant, l’État et la majorité du personnel médical limitent encore leur action à des messages nutritionnels.
Un groupe de chercheurs de l’Inserm a publié mercredi 30 juin une expertise collective confirmant la relation entre certaines maladies et une exposition aux pesticides. Trois substances en particulier les ont intéressés : le glyphosate, le chlordécone et les fongicides SDHI.
La start-up de réservation de rendez-vous de santé assure avoir mis fin à cette pratique. Selon elle, ces données n’ont pas servi à cibler des publicités médicales.
Nos analyses de 20 paquets révèlent des traces de pesticides dans un seul riz bio… et dans 55 % des riz conventionnels, surtout ceux à petits prix.
La CNIL avertit sur une possible exposition de données médicales lors du contrôle du passe sanitaire
L’accès aux informations sur les tests et la vaccination est restreint dans l’application officielle de vérification, lancée mercredi en France. Mais celle-ci peut-être contournée.
Les patients du NHS England ont jusqu’au 23 juin pour s’opposer au transfert de leurs informations médicales, à des fins de recherche, vers des organismes publics et privés.
Depuis plusieurs semaines, l’application TousAntiCovid a une nouvelle fonctionnalité: le stockage des certificats de vaccination.
Cette application qui avait promis, craché, juré qu’elle ne contiendrait pas de données personnelles vient donc de revenir très discrètement sur ses promesses.
Après la fuite de ce document, dévoilé par le "Financial Times", le groupe assure "travailler sur un projet à l'échelle de l'entreprise" pour mettre à jour sa stratégie en termes de nutrition et santé.