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Les jouets connectés continuent de créer l'inquiétude chez les régulateurs des secteurs concernés : après la découverte de failles dans le Bluetooth de plusieurs peluches, voilà que la Federal Netwotk Agency, le régulateur des télécoms allemand, a annoncé qu'il interdisait la vente de smartwatchs pour enfants. En cause : un manque de cryptage de certaines données dont des données GPS.
C’est par le biais de la plus grande Agence fédérale des réseaux du pays, la Bundesnetzagentur, que l’Allemagne compte bien interdire la vente de smartwatches pour enfants. Selon l’agence de télécommunications, ces appareils doivent désormais être classés comme des « dispositifs d’écoute illégaux » . C’est dans la journée du vendredi 17 novembre que l’interdiction a été révélée et mise en place. Ce week-end déjà, il n’était ainsi plus possible de se procurer plusieurs modèles via des offres sur internet.
Google Docs a été victime d'un bug mardi 31 octobre qui a entraîné le verrouillage de plusieurs documents, les rendant inaccessibles à leur propriétaire et aux personnes avec qui ils avaient été partagés. L'incident a été résolu depuis mais il a rappelé les limites du cloud.
La plateforme nationale des interceptions judiciaires (Pnij), qui fait l’objet d’un feu roulant de critiques depuis l’annonce de son lancement il y a huit ans, n’en finit plus de mécontenter enquêteurs et syndicats mais pour la Chancellerie qui promet encore des «correctifs», c’est «un outil qui fonctionne».
Un simple bug qui inquiète. Plusieurs journalistes américains et français ont constaté mardi 31 octobre qu'ils n'avaient plus accès à leurs documents partagés sur Google Docs. Un bug, selon l'entreprise américaine, dû à une modification du ...
Vous croyez tout savoir déjà sur l’exploitation de nos données personnelles ? Parcourez plutôt quelques paragraphes de ce très vaste dossier…
Placer la totalité de la population sous surveillance préventive n’est pas admissible dans une société démocratique. Voici la conclusion tirée par la Cour de justice de l’Union européenne, dans deux arrêts (Digital Rights en 2014 et Tele2 en 2016) concernant les «données de connexion».
Bruxelles, 19 octobre 2017 — Le Parlement européen vient d'adopter sa position sur le règlement ePrivacy. Elle n'est pas bonne. Les pires mesures exigées par les géants de l'Internet ont été repoussées, mais les partis politiques se disant « pro-vie privée » ont échoué à toutes les rejeter. Les libéraux, la « gauche » européenne et les verts ont perdu de vue nos droits fondamentaux, égarés dans d'absurdes tentatives de trouver des compromis à n'importe quel prix.
Un journaliste a attiré l'attention de Google sur un problème rencontré par le Home Mini. Son modèle réduit de l'assistant intelligent a enregistré sans discontinuer du son, à l'insu de son utilisateur. Plusieurs enceintes sont concernées par ce bug préoccupant que Google assure avoir corrigé.
Un sondage réalisé par l’institut CSA montre que, contrairement aux idées reçues, les plus jeunes sont au moins aussi inquiets sur ce point que leurs aînés.
Si il y a un corollaire à faire à la fameuse phrase, “si c’est gratuit alors c’est vous le produit” c’est bien quelque chose comme “Un industriel ne fait pas de cadeaux”. Quand on annonce une nouvelle tablette Amazon Fire HD 10 plus performante et moins chère que le modèle précédent, on se dit qu’il y a quelque chose de bizarre dans l’équation.
"À l'heure où 4 milliards d'internautes laissent quotidiennement sur le Net, parfois sans le savoir, nombre d'informations personnelles, Tristan Nitot, ex-président de Mozilla Europe, nous donne des conseils pour limiter cette constante surveillance. "
"Le Conseil d'État vient de rendre sa décision, reproduite ci-dessous : la surveillance des communications hertziennes en France pose véritablement un problème. Et pour cause, comme l'ont épinglé la Quadrature du Net, FDN et FFDN notamment, ces opérations intrusives ne sont visiblement pas encadrées par les textes. La parole est maintenant au Conseil constitutionnel."
"Les récents articles de Reflets et Mediapart n’ont pas laissé insensible le sénateur André Gattolin. L'élu écologiste vient d'interroger le ministre de l’Intérieur sur l’existence d’un programme de surveillance visant l’ADSL dès 2009."
"Bien avant les révélations d'Edward Snowden, la France avait mis en place un dispositif de surveillance automatisé de son réseau internet via l'installation de sondes sur l'ensemble du réseau ADSL. Ce programme, baptisé « IOL » pour Interceptions obligatoires légales, permettait de collecter « en temps réel »les métadonnées, pratique non autorisée à l'époque."
"Lorsque les enquêteurs se sont penchés sur les activités de Qosmos dans le cadre de poursuites pour une éventuelle complicité de torture en Syrie, ils se sont vus opposer le secret-défense pour quatre « clients » de l’entreprise. Ceux-ci disposaient de codes : KAIROS, CHARLIE, IOL et DELTA. Le Monde a levé le voile sur le projet KAIROS. Selon le quotidien, il s’agit de la DGSE. Restent trois autres clients mystérieux. Le voile se lève doucement sur IOL.
Selon des documents que Mediapart (lire leur article ici) et Reflets ont pu consulter et les personnes qui ont accepté d’évoquer IOL, il s’agit d’un projet d’interception « légale » chez tous les grands opérateurs, soit à peu près 99% du trafic résidentiel. Ce projet a été imaginé en 2005. Le cahier des charges terminé en 2006 et le pilote lancé en 2007. La généralisation à tous les grands opérateurs s’est déroulée en 2009. Dans le cadre de IOL, des « boites noires » avant l’heure étaient installées sur les réseaux des opérateurs, mais ceux-ci n’y avaient pas accès. Il s’agissait d’écoutes administratives commandées par le Premier ministre et dont le résultat atterrissait au GIC."
"Intel a conclu un partenariat avec la société Sensory pour intégrer des fonctions de reconnaissance vocale permanente au sein de ses puces. Objectif : aider les assistants personnels vocaux."
"Les services de renseignement collectent les métadonnées des communications de tous les citoyens. Les politiciens voudraient nous faire croire que ces informations ne sont pas si importantes. Un lecteur du De Correspondent a voulu vérifier et a prouvé le contraire : les métadonnées révèlent à votre sujet bien plus que vous ne l'imaginez."
"Le gouvernement allemand a officiellement donné son feu vert à l’utilisation d’un logiciel espion de type « cheval de Troie », par les services de renseignement du pays. Une fois installés sur un ordinateur, ces programmes créent une porte dérobée, invisible pour l’utilisateur, qui permet à un tiers de se connecter à la machine pour y dérober des informations.
Le logiciel, surnommé par la presse allemande « Bundestrtojaner » (« cheval de Troie fédéral »), a été conçu par la police fédérale et testé pour éviter tout abus, a affirmé le ministère de l’intérieur."
"L'homologue de la CNIL aux Pays-Bas a mis en demeure deux entreprises qui « offraient » des bracelets connectés à leurs employés, mais se gardaient un droit d'accès aux données d'activité collectées. Même avec le consentement du salarié, le suivi de l'activité est une ligne rouge à ne pas franchir."