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"La FCC, régulateur américain pourrait modifier les règles de Neutralité du Net et mettrait en place un traitement préférentiel permettant aux FAI de monnayer l’accès à leurs services. Les géants du Web se mobilisent contre la FCC pour éviter un Internet à deux vitesses."
"Une coalition jamais vue auparavant s'est formée aux Etats-Unis avec l'ensemble des géants du web, pour défendre la neutralité du net menacée par le régulateur américain."
"Greenpeace a publié son dernier rapport sur l'impact et les pratiques environnementales des géants du web, et félicite les progrès très importants réalisés par Apple, alors qu'Amazon reste un indécrottable mauvais élève du Green IT."
"Sauf quand ça les arrange."
"Après les remous qu'a provoqués la société Adobe, annonçant que son DRM Musclor, plus résistant aux attaques de pirates, allait être installé prochainement, les utilisateurs sont en droit de se poser quelques questions. D'abord, pourquoi des DRM... Mais surtout, avec une pareille mise à jour, les anciens fichiers seront-ils lisibles de nouveau ? Excellentes questions, pas de doute. Dans tous les cas, il importe de préserver sa bibliothèque numérique, et pour ce faire, quelques solutions pratiques existent.
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La politique pro-DRM peut donc avoir un effet désastreux sur les expériences des consommateurs. Ce fut le cas de Linn, une cliente norvégienne d'Amazon. En octobre 2012, Linn a eu la très désagréable surprise de recevoir un e-mail lui annonçant que son compte dans le fameux magasin en ligne venait d'être fermé, et qu'elle ne pourrait plus lire les livres achetés pour son Kindle. En suivant la logique du format propriétaire d'Amazon, son compte ayant été supprimé, tous les droits de lecture associés ont été désactivés. Sa bibliothèque entière a disparu du jour au lendemain d'un simple clic.
Visiblement de bonne foi, la cliente n'a aucune idée de la raison qui a poussé Amazon à agir ainsi, et n'a pu obtenir aucune précision de la part du marchand. La société de Jeff Bezos s'est contentée de lui rappeler que le contrat d'utilisation d'Amazon l'autorise à supprimer un compte et des contenus « à sa seule discrétion« . On ne l'oubliera pas et on restera vigilant."
"Si le but de la loi Amazon est de défendre les petits libraires face au géant Amazon, elle fait vivement réagir d’autres « petits ». Pix’N Love, un éditeur d’ouvrages consacrés aux jeux vidéo et à leurs univers, n’accueille pas forcément la nouvelle avec joie.
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A l’image de la dématérialisation dans le domaine du jeu vidéo, le livre est aussi en pleine mutation et dans une période agitée de son histoire. Le législateur tente de suivre les évolutions sociétales et les modes de consommation. Mais le fait-il avec discernement ? "
"Tablettes vendues à prix coûtant, applications offertes quotidiennement, technologies de pointe et désormais achat en plusieurs fois sans frais aux US, Amazon fait tout pour séduire et pousser les acheteurs a se procurer une Kindle et le magasin a ses raisons, des raisons sonnantes et trébuchantes."
"La discrimination du taux de TVA selon la présence ou l’absence de DRM sur un livre numérique (eBook) n’aura duré que quelques heures. Dans le cadre du projet de loi de finances, le gouvernement a fait passer un amendement de suppression pour faire tomber aux oubliettes cette idée défendue par le groupe EELV."
"Jeudi dernier, l’Assemblée nationale approuvait un amendement à la loi rectificative de finances pour 2013, écrit par la députée Isabelle Attard et présenté par le groupe EELV.
Cet amendement constitue une réponse appropriée à plusieurs graves dérives du marché du livre numérique.
Il tire les pleines conséquences de la modification du statut économique du livre numérique « verrouillé », par des mesures techniques de protection (MTP ou DRM). Un livre que son lecteur ne peut consulter sur tous les appareils, ni céder, ni revendre ne constitue pas une propriété, tout au plus une licence d’utilisation. L’usage fait l’objet : un livre « infirmé », qui ne respecte pas les droits fondamentaux du lecteur, ne peut être qualifié de livre, ni recevoir les avantages matériels et fiscaux qu’accompagne cette qualification. C’est pourquoi il était proposé que les livres numériques vendus sans DRM et dans des formats ouverts se voient appliquer un taux de TVA favorable de 5,5%, alors que les livres verrouillés auraient été soumis à un taux de 19,6%.
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L’amendement n’a pas tenu 24 heures.
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Or, aucune mesure alternative n’est évoquée. En repoussant cet amendement, le gouvernement aura finalement défendu les DRM « au nom de l’accès pour tous à la culture et du livre ». Est-ce cela la conception française de l’exception culturelle ?"
"Adopté contre l'avis du gouvernement, l'amendement EELV n'appliquant pas la TVA à taux réduit aux e-books en format fermé ou contenant des DRM n'aura vécu qu'une journée, supprimé par le vote des députés PS."
"L'Assemblée nationale a changé d'avis. Après avoir adopté jeudi un amendement proposant de régler le taux de TVA des livres numériques selon la présence ou non des mesures techniques de protection (DRM), l'hémicycle a reculé vendredi en adoptant un amendement supprimant le premier."
"C'est inattendu et complètement fou : durant l'examen du Projet de loi de Finance, le député Eric Alauzet est venu défendre l'amendement de la députée Isabelle Attard. L'idée était simple : imposer une TVA maximale pour les vendeurs comme Apple ou Amazon, qui ne proposent que des licences d'utilisation et non la vente de fichiers en propre. "
"Afin de privilégier les livres numériques optant pour un format ouvert, des députés proposent d'ajuster le taux de TVA en fonction des DRM. Si un ebook n'en a pas, il accède au taux réduit ; sinon, il paie le taux standard. Initialement proposée par la députée Isabelle Attard, cette idée est désormais reprise dans un amendement."
"En réalité, avec Apple ou Amazon, ce ne sont pas des livres qui sont vendus, mais des licences de lecture…
« C’est inattendu et complètement fou », s’enthousiaste à juste titre le site ActuaLitté, qui poursuit : « Durant l’examen du Projet de loi de Finance 2014, le député Éric Alauzet est venu défendre l’amendement de la députée Isabelle Attard. L’idée était simple : imposer une TVA maximale pour les vendeurs comme Apple ou Amazon, qui ne proposent que des licences d’utilisation et non la vente de fichiers en propre. »
Or, contre tout attente, c’est-à-dire ici aussi bien l’avis défavorable du rapporteur que du gouvernement, l’amendement a été adopté hier à l’Assemblée !"
"Voici une technique peu orthodoxe pour déjouer les DRM présents sur les ebooks du Kindle. Peter Purgathofer un prof de l'Université de Technologie de Vienne a mis au point un petit montage avec des Lego Minstorms, un ancien Kindle et un MacBook."
"En Autriche, un professeur de technologie a mis au point un robot qui lui permet de scanner toutes les pages d'un livre Kindle, en principe protégé par un DRM empêchant sa copie.
Avec les livres papier, rien ne s'opposait au fait de lire le livre, le prêter, le donner, le vendre, le photocopier, l'annoter, le découper, etc., etc. Une fois acheté, le livre devenait la propriété de son acquéreur, avec tous les attributs du droit de propriété, sans aucune retenue. Avec le livre numérique en revanche, les éditeurs et les revendeurs ont la possibilité technologique de limiter ce que les acheteurs peuvent faire de leurs livres, grâce aux DRM qui contrôlent que les utilisations sont bien conformes aux restrictions imposées dans les contrats de licence."
" La société Eolas Technologies vient de perdre son procès en appel contre Google, Yahoo, Amazon et 19 autres géants du numérique. Elle estimait détenir plusieurs brevets permettant notamment aux navigateurs Internet d'interagir avec des applications web."
"Amazon, qui apparemment n’a pas lu la presse ces derniers jours, a demandé aux internautes quelle console ils préféraient entre la Xbox One et la PS4. Et ce qui devait arriver arriva. Presque 95 % des 40 000 votants de ce sondage sur Facebook ont évidemment choisi la console la plus consumer friendly et qui a fait la plus forte impression par défaut, juste parce qu’elle ne posait pas les restrictions qu’impose la Xbox One."
"Le député Hervé Gaymard vient de proposer dans une intervention écrite au Ministère de la Culture de taxer la revente en ligne de livres d’occasion, et plus largement de produits culturels, au motif qu’elle représenterait un préjudice et une perte pour les titulaires de droits. Hervé Gaymard va même jusqu’à assimiler ces pratiques à une forme de piratage .
Si l’idée d’une taxation de la revente d’occasion peut sembler intuitivement logique, elle n’en est pas moins erronée et dangereuse. Pourquoi ? L’acte d’achat du support physique d’un produit culturel (livres, CD, DVD, etc) a pour effet immédiat de voir s’épuiser certains droits de propriété intellectuelle qui s’y appliquent. Ce mécanisme a pour nom la doctrine de l’épuisement des droits.
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Toucher à l’épuisement des droits pour la revente d’occasion en instaurant une nouvelle forme de « droit de suite » reviendrait à enfoncer un premier coin dans la doctrine de l’épuisement des droits en la frappant dans l’environnement physique, alors que des débats importants existent pour l’étendre à l’environnement numérique."
"l’Electronic Frontier Foundation (EFF), qui milite pour les libertés sur Internet, a décidé d’étudier la façon dont les différentes entreprises majeures du web répondent à ces demandes d’informations personnelles émanant des gouvernements du monde entier."