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"Marie Duponchelle, qui prépare une thèse sur les « mesures techniques de protection et [les] droits du consommateur » , est avocate en droit des TIC et des logiciels libres. Au sein de l'association VideoLan, éditrice de VLC, elle a participé à la saisine devant la Hadopi concernant le Blu-Ray. Dans un entretien, elle revient avec nous sur l’avis rendu hier par la Haute autorité."
"Dans son avis rendu à VideoLAN, l'Hadopi prévient les ayants droit qu'elle jugera que les atteintes à leurs DRM ne sont pas "graves" si les oeuvres concernées sont distribuées par eux sous différents formats, dont certains sont moins bien protégés."
"La Hadopi fait un pas en faveur du droit de lire sur tous supports. Saisie pour une demande d'avis par l'association VideoLAN qui édite le logiciel VLC, la Haute Autorité lui a fortement suggéré lundi de revenir vers elle par une autre procédure, plus musclée, qui lui permettrait d'ordonner aux éditeurs de Blu-Ray de communiquer les éléments techniques nécessaires à la lecture des disques vidéo haute-définition. Mais certaines restrictions, notamment financières, pourraient l'empêcher en pratique."
"Selon l'Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI), encore près de la moitié des réseaux Wifi français sont pas ou mal protégés contre les intrusions. L'agence de l'Etat a donc décidé de publier des recommandations très précises."
"La Hadopi a publié hier une analyse des pratiques de partages en ligne au cours des 30 dernières années. Il en ressort que les partage de bien culturels sont fortement influencés par les évolutions technologiques et se révèle en forte croissance au cours de ces 10 dernières années. "
"La « deadline » mise par la HADOPI pour répondre à sa consultation sur les DRM est épuisée depuis le 26 février. Nous avons pu nous procurer la contribution de Me Olivier Hugot qui a été adressée ce jour à la Rue de Texel."
"Dans son rapport sur le streaming et le téléchargement direct, la présidente de la CPD de l'Hadopi imagine la possibilité de demander aux éditeurs de Windows, Mac OS X ou autres distributions Linux d'intégrer des solutions de filtrage pour empêcher les internautes de visiter des sites ou d'accéder à des contenus illégaux."
Chère Hadopi, il n'est pas question que tu viennes mettre un p... de logiciel espion sur ma machine !! Tu as échoué une première fois, tu échoueras la seconde !!
En pratique, cela signifie que Microsoft ou Apple produiraient un OS spécifique à la France (puis aux autres pays qui ne manqueraient pas de faire connaître leur demandes spécifiques). Je commence à rigoler... Quant à Linux... Ben c'est libre, ouvert, modifiable et librement diffusable... Mais cette donnée ne semble pas encore intégrée par notre Hadopi adorée.
""Il n'y a pas de problème de respect de la vie privée avec ce que nous proposons, puisque des acteurs privés le font déjà", dit en substance un rapport publié ce lundi par la Hadopi, qui préconise une généralisation du filtrage sur les plateformes d'hébergement de contenus.
[...]
Dit autrement, le législateur ou le régulateur n'a pas à veiller à mieux protéger la vie privée des citoyens que ce que font les acteurs privés à l'égard des consommateurs."
Ne serait-ce pas au législateur de veiller à mieux protéger la vie privée des citoyens tout court ??
"La Hadopi a publié mardi son étude sur "les Digital Natives", pour représenter la philosophie des internautes qui sont nés avec Internet, selon trois classes d'âges. Mais l'étude, qui paraît conclure que les plus jeunes sont favorables à la protection des droits d'auteur et sensibles à l'action de l'Hadopi, a été réalisée en interrogeant à peine une dizaine de jeunes par classes d'âges."
"En passant de la « riposte » à la « réponse » graduée, la Hadopi estime avoir éduqué toute une génération. Une étude CSA sur les « Digital Natives » va dans ce sens."
Désinformation, quand tu nous tient...
Voir l'article de numerama : http://www.numerama.com/magazine/25053-hadopi-8-a-10-jeunes-interroges-des-conclusions-tirees.html
"Le support des Blu-Ray par le lecteur multimédia VLC devra attendre. Les protections des disques créés par Sony empêchent toujours le lecteur multimédia de l'association VideoLan de les lire. Plus qu'un problème technique, il s'agit d'un problème légal, sur lequel les développeurs ont saisi la Hadopi en avril dernier – la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, chargée notamment de lutter contre le téléchargement illégal, est aussi compétente pour les questions d'interopérabilité. Depuis, les réunions s'enchaînent à la Hadopi, sans solution. Le 6 février, l'institution a fini par ouvrir une consultation publique pour recueillir des avis sur le problème. En attendant, l'équipe de VLC trouve le temps long..."
"L’association VideoLAN a eu la surprise de découvrir la consultation lancée par la Hadopi sur son dossier VLC. Dans un billet d'opinion, Jean-Baptiste Kempf, membre de l'équipe de développement estime que cette consultation est un non-sens. Et il réexplique ouvertement ses positions déjà exprimées dans le mémoire initial de VidéoLan."
"Pour l'Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres (AFUL), qui répond à la consultation publique ouverte par l'Hadopi dans le cadre de l'affaire VLC, il ne fait aucun doute que la clé de chiffrement des contenus utilisée dans le cadre des DRM fait partie des éléments qui doivent être transmis aux auteurs de logiciels libres pour permettre l'interopérabilité."
"Avant de livrer définitivement son avis sur la possibilité qu'il faudrait accorder (ou non) à l'éditeur de VLC de contourner les DRM des Blu-Ray pour permettre leur lecture sous Linux, la Hadopi ouvre une consultation publique pour savoir s'il faudrait considérer les clés de décodage des contenus comme des "informations essentielles" à l'interopérabilité."
Aujourd'hui, je ne peux donc toujours pas lire mon Blu-Ray légalement acheté parce que j'ai fait le choix de rester libre et que je suis sous Linux.
"Sous le prétexte fallacieux de supprimer une sanction disproportionnée qui de toute façon ne peut être appliquée (la suspension de l'accès à internet), le monde de la musique fait front commun à Cannes pour demander l'instauration d'une amende systématique de 140 euros pour les abonnés à internet dont l'accès est utilisé pour pirater des morceaux de musique."
Tout ce temps, ces millions d'euros dépensés... pour en arriver là... Et quid de ce fameux logiciel de sécurisation ? Qui devra payer l'amende ? Le titulaire de la ligne ? Comment prouver son innocence ?
"En place depuis janvier 2010, la fameuse HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet) est loin d’avoir éradiqué le piratage malgré un budget conséquent attribué chaque année (environ 12 millions d’euros) pour des résultats en deçà de ce qu’on pouvait imaginer !"
"Selon le Courrier Picard, un Amiénois a été condamné la semaine dernière pour avoir téléchargé et partagé des dizaines de films sur les réseaux P2P, sans que son cas ne fasse l'objet d'avertissements envoyés par la Hadopi. Une condamnation qui rappelle que l'Hadopi n'est qu'une option pour les ayants droit, qui peuvent toujours porter plainte en contrefaçon directement auprès du procureur de la République."
"Pour la deuxième fois consécutive, une étude publiée par la Hadopi elle-même montre que les pirates (ou ceux qui se reconnaissent comme tels) dépensent autant d'argent tous les mois pour la culture sur Internet que ceux qui ne déclarent que des usages licites."
"Malgré le manque de réalisme technologique et juridique d'une telle proposition, le SEVN demande que la riposte graduée ne vise plus exclusivement les utilisateurs de réseaux Peer-to-Peer, mais aussi ceux qui utilisent des sites de streaming illégaux. Une proposition que le SEVN s'était pourtant gardé de faire devant Pierre Lescure."
"En 2012, la Hadopi a envoyé 613 271 e-mails aux abonnés à internet dont l'adresse IP a été repérée sur les réseaux P2P dans le cadre d'un transfert illégal de fichier piraté. Elle a par ailleurs envoyé 54 712 courriers en recommandé, ce qui représente une baisse de 20 % par rapport à 2011."