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"Le retour de l'étude controversée sur les OGM, dans "Environmental Sciences Europe", a suscité de vives réactions."
"Un rebondissement de plus dans l'affaire de l'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité de l'herbicide Roundup et du maïs OGM NK603 : celui-ci a annoncé, mardi 24 juin, qu'elle allait être de nouveau publiée. "
"Deux ans après la vive polémique suscitée par son étude sur les OGM, le professeur Gilles-Éric Séralini en publie une seconde version ce 24 juin. Cette nouvelle publication, qui porte sur les effets à long terme du pesticide Roundup et du maïs transgénique NK603, sera diffusée dans la revue Environmental Sciences Europe, du groupe de presse allemand Springer. Cette fois, les chercheurs mettent en ligne les données brutes de l’étude, en accès libre pour l’ensemble de la communauté scientifique. Pour l’équipe de Gilles-Éric Séralini, ce second travail confirme que le pesticide Roundup, produit par la société Monsanto, « provoque à des niveaux environnementaux faibles des déficiences hépato-rénales sévères et des perturbations hormonales comme des tumeurs mammaires »."
"La revue Environmental Sciences Europe du groupe Springer republie l’étude controversée de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603 qui avait été retirée par la revue FCT en novembre 2013."
"Le chercheur de l’université de Caen va dévoiler en conférence de presse le nom de la revue scientifique qui republira son étude controversée sur le maïs de Monsanto."
"Il faut savoir sortir d’une situation de blocage, surtout quand elle conduit dans une impasse ubuesque. Avec pragmatisme, c’est ce que viennent de faire les ministres de l’environnement des vingt-huit Etats membres de l’Union européenne.
Jeudi 12 juin, ils ont trouvé un compromis sur la réglementation européenne portant sur l’autorisation de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). La décision ne mettra pas fin à la guerre qui oppose partisans et opposants des OGM, qui s’affrontent en Europe depuis une quinzaine d’années. Au moins permet-elle un armistice."
""C’est un acte immoral de la part des Etats-Unis d’Amérique de se servir de la famine et de la crise du SIDA de cette façon ! Ils doivent arrêter de jouer avec la faim. Les pays africains doivent avoir le droit de choisir leur nourriture. " Nnimmo Bassey, Amis de la Terre du Nigéria.
Selon un nouveau rapport rendu public aujourd’hui par la Fédération Internationale des Amis de la Terre (FoEI), l’aide alimentaire est désormais devenue un sujet très controversé sur quatre continents, du fait que l’aide alimentaire des Etats Unis contient des OGM.
Le Congrès états-unien a adopté une loi conditionnant l’assistance à la lutte contre le SIDA, à l’acceptation des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) ! Au même moment, les Etats-Unis viennent de déposer une plainte à l’Organisation Mondiale du Commerce, contre le moratoire européen sur les OGM."
"Jeudi 12 juin, les ministres de l’Environnement des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé « un accord politique » (le Luxembourg et la Belgique se sont abstenus) sur une proposition de règlement qui définira, s’il est in fine adopté par le Parlement, une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’une ou plusieurs plantes génétiquement modifiées (PGM). Cette proposition était en discussion depuis plus de quatre ans. Cet accord politique doit encore être formalisé dans une « position commune », et un trilogue entre les États, la Commission européenne et le Parlement s’ouvrira sans doute à l’automne. D’ici là, le Parlement se sera constitué, la Commission européenne aura été renouvelée et les entreprises auront repris leur lobby, comme au Royaume-Uni…"
"C'est une petite révolution dans la bataille pour ou contre les organismes génétiquement modifiés (OGM). Les vingt-huit Etats membres de l'Union européenne (UE) ont donné leur feu vert, jeudi 12 juin, lors d'un conseil des ministres de l'environnement au Luxembourg, à une législation offrant toute latitude aux Etats pour interdire des OGM sur leur territoire. L'autorisation de culture d'une semence transgénique, elle, resterait décidée au niveau européen, comme c'est le cas aujourd'hui."
"Les ministres de l’Environnement ont voté aujourd’hui en faveur d’une nouvelle loi censée, en théorie, donner aux Etats membres le droit d’interdire des plantes modifiées génétiquement (OGM). Pour les Amis de la Terre, il s’agit en fait d’un cadeau empoisonné qui ouvrira les champs européens aux OGM."
" Alors que les ministres de l'environnement de l'UE sont censés parvenir demain à un accord politique sur les interdictions nationales d'OGM, Corinne Lepage, rapporteur pour le Parlement européen, dénonce un accord au rabais au profit des entreprises de biotechnologies.
"Le texte du Conseil ne donne aucune base juridique solide pour réellement interdire la culture d'OGM et confère un poids exorbitant aux compagnies de biotechnologie dans le processus de décision", dénonce Corinne Lepage. "Il porte clairement la marque du gouvernement britannique, qui s'est comporté en lobbyiste de l'industrie sur ce dossier, comme l'ont prouvé les médias anglais." "
"Le 15 avril 2014, l’association Greenpeace alertait les pouvoirs publics sur la présence de transgènes dans trois lots de semences de maïs certifiés non OGM, vendus en France par le premier semencier espagnol, Semillas Fito, [2] en 2013 et 2014. Fin mai, certains champs cultivés avec ces semences contaminées sont identifiés et vont être détruits sur ordre des pouvoirs publics."
"La proposition permettant aux Etats-membres d’interdire certains OGM particuliers, présente dans son dispositif, une énorme faille favorable aux géants des biotechnologies."
"Les Amis de la Terre Europe craignent que la nouvelle loi sur les OGM, en discussion à Bruxelles cette semaine, ne garantisse aux géants des biotechnologies, comme Monsanto ou Syngenta, un pouvoir sans précédent pour peser sur les décisions visant à interdire ou pas, certains OGM en Europe."
"Courant 2012, la DGCCRF a réalisé deux enquêtes sur le respect de la réglementation en matière d’OGM dans l’alimentation humaine et animale, et publié fin 2013 un compte-rendu plus que succinct sur son site Internet. Inf’OGM, après s’être vu refuser la communication de ces enquêtes au motif de leur non communicabilité, avait saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). Or, la veille de l’examen de notre demande par la CADA, la DGCRRF nous envoyait les deux études en question, que nous avions demandées cinq mois plus tôt. Et quelle surprise de constater que ces deux notes d’information portent dans leur intitulé même la mention « communicable au sens de la loi du 17 juillet 1978 ». Dommage que la DGCCRF ait attendu que nous lancions une procédure pour effectivement s’en rendre compte et espérons qu’elle en prenne note pour nos prochaines demandes. Inf’OGM vous livre les détails de ces enquêtes qui révèlent un certain nombre d’anomalies (OGM non autorisés ou non étiquetés...) à la fois dans l’alimentation animale et l’alimentation humaine."
" Depuis des années, les lobbies de l’agrobusiness s’activent dans les coulisses des négociations sur le climat ! Alors que la quinzième Conférence des Parties (COP 15) sur les Climats, organisée par les Nations Unies à Copenhague, approche, un nouvel accord doit être signé pour la période post-2012. Il est de plus en plus évident que l’agrobusiness essaye de tirer profit de l’énorme marché des crédits carbone. Sous le terme d’ « agriculture de conservation », Monsanto et ses autres alliés des biotechnologies ont infiltré la FAO (l’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation) et la Convention Cadre sur les Changements Climatiques des Nations Unies (UNFCCC) dans le but d’obtenir des crédits carbone pour l’agrobusiness. La certification volontaire pour le soja Roundup Ready « responsable » sponsorisé par le WWF et une nouvelle méthodologie pour les Mécanismes de Développement Propre [1]. sont deux étapes importantes pour accéder à ce marché de trois milliards de dollars. "
"En 2013, en Afrique du Sud, le maïs MON810 recule commercialement. L’entreprise a-t-elle cédé face à un mouvement de refus des OGM ? A-t-elle revu sa stratégie en Afrique ? Selon le Centre Africain pour la Biosécurité, l’entreprise a plus probablement pris acte de ce qui pourrait être appelé l’échec de son maïs transgénique phare. Car quatre années plus tôt, l’apparition d’insectes résistants à ce maïs MON810 a été renseignée scientifiquement, rendant caduc l’intérêt de sa culture. Pour Monsanto, il s’agit plus simplement d’un choix des agriculteurs qui préfèrent aujourd’hui un autre maïs transgénique."
"La publication, très médiatisée, de Snell et collaborateurs [1], a été largement présentée comme une preuve définitive de l’innocuité des Plantes Génétiquement Modifiées (PGM) et de l’adéquation des méthodes d’évaluation toxicologique qui leur sont appliquées. D’autres ont fortement critiqué la validité des conclusions des auteurs. Suivant de près le dossier OGM depuis de nombreuses années, la sénatrice Marie-Christine Blandin a voulu qu’un point officiel soit fait sur les conclusions de cette publication, afin d’éclairer le débat public. Elle a donc saisi le HCB, en posant quelques questions très précises. Analyse explosive des réponses."
" La publication, très médiatisée, de l'étude de Chelsea Snell et de ses collaborateurs dans la revue Food and Chemical Toxicology, en 2012, a été largement présentée comme une preuve définitive de l’innocuité des plantes génétiquement modifiées (PGM) et de l’adéquation des méthodes d’évaluation toxicologique qui leur sont appliquées. D’autres ont fortement critiqué la validité des conclusions des auteurs. Suivant de près le dossier OGM depuis de nombreuses années, la sénatrice Marie-Christine Blandin a voulu qu’un point officiel soit fait sur les conclusions de cette publication, afin d’éclairer le débat public. Elle a donc saisi le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB), en posant quelques questions très précises. "
"En 2001, McDonald’s s’était engagé à ne pas vendre de poulet nourri au soja ou maïs transgéniques dans ses restaurants européens. C’en est fini de cette promesse. Pour l’Allemagne en tous cas [1]. Depuis début avril, les McDo allemands peuvent proposer nuggets et burgers de poulet nourri aux organismes génétiquement modifiés. L’information a été révélée par Greenpeace Allemagne et confirmée par l’entreprise."