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"Le 5 mai, le Conseil d’État a refusé de suspendre l’arrêté interdisant la culture du maïs GM MON810. Conséquence : les agriculteurs qui ont semé du maïs transgénique doivent détruire leur culture, ce que les Faucheurs volontaires avaient d’ailleurs commencé à faire dès le vendredi 2 mai [1]."
"La loi d’interdiction de tous les maïs génétiquement modifiés (OGM) a été examinée par le Sénat le 5 mai 2014 et adoptée (par 172 voix pour et 147 voix contre). Elle avait été auparavant adoptée à l’Assemblée nationale le 15 avril."
"Après les députés, les sénateurs ont définitivement voté lundi 5 mai en faveur d'une proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique en France. Le texte a été adopté par 172 voix pour et 147 contre. Seul le groupe UMP a voté contre cette loi, qu'il juge anticonstitutionnelle et contraire au droit européen."
"Le nombre de pays cultivant des plantes génétiquement modifiées est en léger recul — 27 en 2013. Mais les surfaces OGM mondiales ne cessent d'augmenter, selon un rapport de la Fédération internationale des Amis de la Terre publié mercredi 30 avril."
"La publication, très médiatisée, de Snell et collaborateurs (1), a été largement présentée comme une preuve définitive de l’innocuité des Plantes Génétiquement Modifiées (PGM) et de l’adéquation des méthodes d’évaluation toxicologique qui leur sont appliquées. D’autres ont fortement critiqué la validité des conclusions des auteurs. Suivant de près le dossier OGM depuis de nombreuses années, la sénatrice Marie-Christine Blandin a voulu qu’un point officiel soit fait sur les conclusions de cette publication, afin d’éclairer le débat public. Elle a donc saisi le HCB, en posant quelques questions très précises. Analyse explosive des réponses."
"La coexistence entre cultures GM et non GM est compliquée, voire impossible dans de nombreux cas, des contaminations croisées pouvant avoir lieu dès les parcelles (vent, insectes...), mais aussi ensuite tout au long des filières (depuis la récolte, le stockage, la transformation, jusqu’à la distribution...). Cet article décrit les lois de coexistence de quelques pays de l’Union européenne. Si l’on découvre que pour certains de ces pays, ces lois ont été un prétexte pour bannir les OGM, pour d’autres, comme l’Espagne pourtant leader des OGM en Europe, elles n’ont même pas été promulguées, permettant la prolifération incontrôlée de ces cultures."
"La culture des OGM décline sur le plan mondial. C’est ce qu’annonce la Fédération internationale des Amis de la Terre dans un rapport qui souligne le rejet croissant des OGM dans de nombreux pays. Pourtant, les statistiques concernant les surfaces cultivées en OGM montre un accroissement régulier depuis plusieurs années. Faisons le point."
"Le dernier rapport que la Fédération internationale des Amis de la Terre publie, montre que mondialement, les OGM sont de moins en moins acceptés, et que le nombre de pays qui les cultivent diminue pour la première fois. La Pologne et l’Egypte sont les derniers pays à avoir suspendu ou supprimé la production d’OGM."
"Fin 2013, l’entreprise étasunienne Cibus a reçu les autorisations nécessaires pour commercialiser le canola 5715, modifié par mutagenèse dirigée pour tolérer les herbicides à base de sulfonylurée et d’imidazolinone. Ces autorisations valent pour la mise en culture, l’alimentation humaine et l’alimentation animale. Il s’agit de la première plante modifiée génétiquement par une des nouvelles techniques de biotechnologie qui est autorisée au Canada. Une seconde autorisation a été délivrée dans la foulée puisque le 14 janvier 2014, BASF a obtenu une autorisation pour son canola CLB-1, modifié également par mutagenèse dirigée pour tolérer des herbicides à base d’imidazolinone. Dans l’Union européenne, le statut OGM ou non de telles plantes est toujours en cours de réflexion."
"Le Brésil est sur le point de commercialiser des moustiques OGM. L'insecte pourrait devenir le premier animal transgénique libéré à grande échelle. Explications."
"Le moustique sera-t-il le premier animal – ou plutôt insecte – génétiquement modifié que l'on va rencontrer dans la nature ? La question est posée alors que le Brésil est en train d’autoriser la dissémination d’un moustique transgénique stérile afin de lutter contre la dengue. Une nouvelle qui, au-delà de susciter des espoirs de parvenir à lutter contre cette grave épidémie, a provoqué la controverse et l'opposition de nombreuses ONG."
"Après le Connecticut et le Maine, ce sera bientôt au tour du Vermont d’adopter une législation qui rend obligatoire l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Le projet de loi justifie l’étiquetage par le fait que les plantes transgéniques « peuvent potentiellement poser des risques pour la santé, l’agriculture et l’environnement »."
"Le moustique OX513A sera peut-être le premier animal – ou plutôt insecte – transgénique que vous rencontrerez dans la nature. Conçu par une entreprise britannique, ce moustique OGM doit servir à lutter contre la propagation de la dengue. Après des tests grandeur nature, le Brésil est sur le point de donner son feu vert à sa commercialisation. Problème : aucune étude indépendante n’a été réalisée pour mesurer les conséquences de la production massive de cet insecte transgénique. Et son efficacité contre la dengue est contestée."
Inf'OGM - BRESIL - Le moustique OGM autorisé et bientôt commercialisé, malgré une évaluation laxiste
"Jeudi 10 avril 2014, le Brésil a autorisé la dissémination commerciale dans l’environnement du moustique Aedes aegypti transgénique (OX513A) de l’entreprise britannique Oxitec. Ce moustique transgénique stérile est censé permettre de lutter contre la dengue, une maladie qui fait encore de nombreuses victimes dans les pays tropicaux. Mais c’est aussi et surtout le premier animal transgénique qui est autorisé en vue d’être disséminé à grande échelle dans l’environnement. D’autres animaux génétiquement modifiés ont déjà été autorisés commercialement, mais en milieu confiné : des poissons transgéniques fluo, nommés Glofish et Night Pear, destinés à un usage décoratif en aquarium. Prochaine étape : bientôt dans les assiettes, un saumon transgénique venant des États-Unis ?"
"C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.
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Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ? La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. "Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp, rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia. Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides. Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser !""
"Les opposants aux brevetage du vivant viennent de remporter une première bataille législative au Chili. Le gouvernement a annoncé le 17 mars la suspension du projet de loi de protection des obtentions végétales, rebaptisé « loi Monsanto ». Selon la présidente socialiste Michelle Bachelet, il s’agissait « d’impulser la recherche et le développement de nouvelles variétés végétales et d’améliorer la productivité agricole nationale », en protégeant davantage les obtenteurs de variétés. Comment ? Par la mise en place d’un certificat d’obtention végétale, c’est à dire un droit de propriété intellectuelle permettant au détenteur de la semence de récupérer des « royalties » lors de l’utilisation de sa variété (voir nos différents articles à ce sujet en France).
Mais un ample mouvement intitulé « Yo no quiero transgénicos en Chile » (« Je ne veux pas d’OGM au Chili »), appuyé par une trentaine d’organisations paysannes et écologistes, se mobilisent depuis plusieurs mois en faveur des semences libres de brevets et non transgéniques."
"Trois ans après son autorisation, confirmée par un tribunal il y a un an, la luzerne transgénique fait à nouveau l’objet d’un procès. Le Center for Food Safety (CFS, Centre pour la sécurité des aliments) souhaite en effet obtenir que soient rendus publics 1 179 documents de la procédure d’autorisation. Le CFS souhaite pouvoir déterminer si cette autorisation a été délivrée suite à des pressions sur le ministère. Il semble en effet, mais les documents exigés devront le confirmer, que le ministère avait constaté des impacts environnementaux, agronomiques et économiques liés à la mise en culture de cette luzerne transgénique résistante à des herbicides."
"La question de l’étiquetage obligatoire des organismes génétiquement modifiés (OGM) aux États-Unis a pris, ces deux dernières années, une ampleur sans précédent. Pas un jour, quasiment, sans qu’un article de journal ou une émission de télévision n’évoque le sujet. Un nouveau projet de loi vient d’être déposé au Sénat californien."
"Les 8 et 9 mars 2014, au cours d’un festival sur la biodiversité et l’alimentation biologique à Delhi en Inde, s’est formalisé la création d’un réseau national pour la sauvegarde des semences (National Seeds Savers Network) [1]. À l’origine de ce mouvement, la volonté de préserver des semences traditionnelles de la mainmise de quelques entreprises ainsi que de la contamination avec des plantes génétiquement modifiées (PGM)."
"Le ministère de l’Agriculture a publié au Journal Officiel, le 15 mars 2014, un nouvel arrêté d’interdiction de la culture du maïs génétiquement modifié MON810. C’est donc le troisième arrêté pris par les différents gouvernements depuis 2008. Sera-t-il lui aussi annulé par le Conseil d’État ? Avant les semis ? Après ? Et certains agriculteurs qui souhaitent en découdre vont-ils passer à l’acte et semer, quoi qu’il arrive, des variétés transgénique cette année ?"