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Arrêtés anticasserolades, périmètres de sécurité, drones, interdiction des manifestations à Cannes pendant le festival, mais aussi agitation politique de Gérald Darmanin autour des manifestations d’extrême droite : autant de signes, selon le professeur de droit public Serge Slama, d’une fébrilité de l’exécutif et de la majorité.
La chargée de campagne de l'association, Lorette Philippot, voit dans les déclarations d'Emmanuel Macron plutôt la parole "d'un président du Medef que d'un président de la République".
Pour échapper au vote sur la proposition de loi du 8 juin, le pouvoir a imaginé une manœuvre inédite, qui serait portée dans l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale. Longtemps réticente à une telle idée, Yaël Braun-Pivet s’y serait résolue mardi matin, lors d’un petit déjeuner à Matignon.
Après la séquence d’autodestruction de son capital politique par la réforme imposée des retraites, le président de la République veut reprendre la main. C’est qu’il lui reste encore quatre ans à tenir ! Face à un pays qui n’a supporté ni son mépris, ni sa contrainte de l’obliger à travailler plus vieux, il veut montrer que la vie politique continue.
Élisabeth Borne a présenté ses mesures pour doubler la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Des annonces peu concrètes qui n’ont pas convaincu les ONG environnementales.
En déplacement à Saintes, où un comité d’accueil l’attendait pour protester contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a dévoilé les contours d’une autre réforme, celle du lycée professionnel. Là encore, contre l’avis des syndicats et des personnels de la voie professionnelle.
Avec le projet de réforme du lycée professionnel, « les élèves défavorisés deviennent des agents économiques qu'il faut vite mener vers les marchés locaux du travail ; l'avenir des élèves pauvres est moins soumis à leurs aspirations qu'aux besoins du bassin où ils résident ». Contre cette vision « adéquationniste », un large ensemble de personnalités et élu·es alerte sur le projet, qui touchera les catégories sociales les plus fragiles et qui « institutionnalise le tri social comme une fatalité ».
Le président de la République a dévoilé, jeudi 4 mai, les contours de sa réforme du lycée professionnel. Un florilège de mesures pro-entreprises, parmi lesquelles la gratification des stages… par l’État. Les organisations syndicales se disent déjà prêtes à se mobiliser.
Cette décision est publiée après l’affaire de la commune de Grande-Synthe, qui avait saisi le Conseil d’État pour « inaction climatique ».
En difficulté politiquement à la suite de la réforme des retraites, l’exécutif a annoncé un plan contre la fraude fiscale des riches et des multinationales. Soit tout l’inverse de la politique très accommodante menée par Emmanuel Macron depuis six ans.
Ce jeudi 4 mai 2023, E. Macron a officiellement lancé sa réforme des lycées professionnels qui vise une transformation profonde de nos métiers, nos établissements et nos formations sur le modèle de l’apprentissage. Dans son projet global, les jeunes des lycées professionnels ne sont plus considérés comme des élèves en formation mais comme une main d’œuvre immédiatement exploitable. Quant aux personnels, pour les remercier de leur engagement : de vastes plans de reconversion et un pacte pour travailler plus sont prévus.
Avec cette réforme, le gouvernement [...] entérine le fait que, chaque année, des dizaines de jeunes adultes sortent de notre « école républicaine » sans maîtriser les grandes dates de notre histoire, sans être capables d’effectuer des calculs simples, ou sans pouvoir lire des articles comme celui-ci. L’avenir de notre démocratie est assuré.
Sous le prétexte d’un nettoyage juridique, la majorité a vidé le dispositif censé récupérer les milliards de l’évasion fiscale.
La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales» juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu
Ce lundi 24 avril marque le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron à l’Élysée. En un an, le président et son gouvernement ont accumulé les actions allant à l’encontre de la préservation de l’environnement.
Il y a exactement un an, le 24 avril 2022, Emmanuel Macron était réélu président de la République. Une semaine avant sa réélection, le 16 avril 2022, il déclarait lors d’un meeting d’entre-deux-tours à Marseille que son second mandat serait “écologique ou ne sera pas”. Un an après, quel est le bilan de l’action de la politique du gouvernement ? Est-ce qu’Emmanuel a respecté sa promesse ?
Le recul de l'âge légal de départ à la retraite voulu par l'exécutif devrait mécaniquement augmenter le taux d'emploi des seniors, qui seront alors moins disponibles pour d'autres activités, notamment dans la vie associative.
En faisant passer en force sa réforme, l’exécutif a provoqué une crise démocratique qui profite surtout au RN. Et risque, selon le politologue Bruno Palier, de lui offrir les voix qu’il lui manque pour s’imposer aux prochaines élections.
Emmanuel Macron a revendiqué n’avoir « aucun scrupule » après avoir piétiné les droits du Parlement en recourant au 49-3 pour éviter le rejet de sa réforme des retraites. Cet aveu éclaire le projet d’une présidence qui, loin de faire barrage à l’extrême droite, lui ouvre la voie en accoutumant la France à sa violence antidémocratique et à son idéologie anti-égalitaire.
Hervé Berville est prêt à tout pour s’attirer les faveurs des pêcheurs industriels, au mépris des océans et des familles d’artisans. L’association Bloom veut le faire condamner pour ses très gros mensonges.